L’Iran devrait recevoir d’ici la fin de l’année le système de défense anti aérien russe S-300, celui ci pourrait poser problème à l’armée de l’air israélienne au cas où celle ci attaquerait les installations nucléaires de l’Iran, selon des officiels de la sécurité. D’après les comptes rendus, la première livraison du système, connue aussi sous le nom de SA-20, devrait être faite à Téhéran au début du mois de septembre et son utilisation devrait prendre 6 à 12 mois.
Le nouveau système anti aérien inquiète le ministère de la Défense. Il s’agit d’un système de qualité qui a déjà prouvé son efficacité et qui risque de défier les tentatives d’attaques aériennes. Si ce système est opérationnel, l’armée de l’air devra chercher des solutions pour y faire face. Apparemment, les Iraniens, qui possèdent déjà des systèmes russes de type TOR-M1, ont dernièrement suivi des entraînements en Russie afin d’apprendre comment utiliser le système S-300.
« Il ne fait aucun doute que ce sytème compliquera une attaque sur l’Iran, mais il y a une réponse à tous défis. Pour ce qui nous concerne, plus tôt l’Iran recevra ce système, plus nous aurons de temps pour étudier son installation sur le terrain et sa façon de fonctionner », a déclaré un officiel de l’armée de l’air.
D’après cet officiel, le système S-300 est déjà en possession de plusieurs états dans la région, la Grèce par exemple, mais celle ci a debranché ce système pendant l’exercice fait par l’armée de l’air au dessus de la Méditerranée. Selon plusieurs opinions, le système peut suivre 100 cibles en même temps et tirer des missiles sur des avions se trouvant à une distance de 120 kilomètres et à une altitude de 6000 mètres.
De plus, le système S-300 peut intercepter des avions, des missiles ainsi que des têtes de missiles balistiques à une distance de 150 kilomètres et une altitude de 27 kilomètres. L’armée russe a affirmé par le passé que le système repère les missiles patriotes américains.
L’Iran a annoncé l’achat du S-300 au mois de décembre dernier. La Russie avait nié cette affaire, conclue, semble-t-il, par l’intermédiaire de la Biélorussie. Robert Yosson, du magazine Jane’s, a déclaré que l’achat avait été fait par l’entremise de la Biélorussie afin d’empêcher que Moscou ne soit sujette à critiques, au moment où l’occident fait déjà pression sur la Russie suite à l’aide qu’elle apporte à l’Iran dans la construction de la centrale nucléaire de Natanz. « La Biélorussie est l’importateur et l’exportateur de la Russie chaque fois que celle ci veut nier une affaire, mais rien ne se passe sans l’accord de Moscou », a expliqué l’un des rédacteurs du magazine Jane’s.
Les représentants de la AIEA rencontreront demain jeudi 24 juillet les représentants de l’Iran, afin de s’entretenir des programmes nucléaires de Téhéran et d’une série de mesures qui la pousserait à y mettre fin. Selon des diplomates, la rencontre sera tenue à la demande du responsable de l’AIEA en Iran.
Arrouts.
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