Un ouvrage à découvrir.
« Ini’d kan, Dites-le » est un recueil de pensées et de poèmes très bien ficelés. Dans un style simple et accessible, l’auteur arrive à exposer sa philosophie
Les éditions Benkadi, sises à Akbou, dans la wilaya de Béjaïa, viennent de publier le premier livre de Khelifa Mousli.
« Ini’d kan, Dites-le » est un recueil de pensées et de poèmes très bien ficelés. Dans un style simple et accessible, l’auteur arrive à exposer sa philosophie simple et profonde de la vie. «Les choses simples sont les plus extraordinaires et seuls les grands savants parviennent à les voir» , écrivait l’immense écrivain brésilien Paulo Coelho.
Né le 30 janvier 1948, dans la commune de Chemini, dans la vallée de la Soummam, Mousli est ex-fonctionnaire des contributions qui a toujours été fasciné par le monde fabuleux des mots.
A 60 ans, il décide d’éditer ses écrits bien élaborés.
Le poète n’avait pas l’intention, un jour, d’écrire sur ce qui bouge et qui vit sur terre, mais l’inspiration est tombée inopinément et l’homme sensible ne pouvait refuser son offre.
Il était, alors, comme un oiseau qui voltige d’une branche à l’autre, d’un champ à l’autre, dans l’espoir de trouver ce qui reste à faire à la fin des récoltes.
Khelifa a fouillé partout, ne laissant aucun coin, même sous les buissons, à la recherche d’une olive noire une à une. «La terre a besoin de la pluie, elle souffre d’une sécheresse, elle a besoin de tendresse pour respirer, de se réveiller pour ne pas mourir.
Tout le monde a besoin de tendresse pour effacer la tristesse, penser à la sagesse, à la politesse, et à la solidarité pour aider une personne malade.
La tendresse rend la personne joyeuse et chasse ce qui est ennuyeux de nos yeux. Nous voulons être heureux que malheureux. La tendresse doit venir de tout le monde.
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