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Abderrahmane Mehalli victime de traitements cruels et inhumains à la prison d’El Harr

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  • Abderrahmane Mehalli victime de traitements cruels et inhumains à la prison d’El Harr

    ach

    Collectif des familles de disparu(e)s, 11 juillet 2008
    Les autorités algériennes continuent de s’acharner sur la famille Mehalli. Abderrahmane Mehalli était détenu à la prison de Serkadji depuis décembre 2006 après avoir disparu pendant 12 jours. Il a récemment été transféré à la prison d’El Harrach dans l’attente de la programmation de son procès.
    Sa famille, qui lui rend régulièrement visite, a été épouvantée par la vision qu’elle a eue à l’entrée au parloir d’Abderrahmane le 14 juin dernier. Abderrahmane était ostensiblement marqué tant physiquement que psychologiquement par les tortures infligées. Il avait notamment une plaie à la tête et était totalement amorphe, le regard vide.
    Il a confié à sa sœur que des agents du département pour la sécurité et le renseignement (DRS) sont venus à la prison où ils ont torturé un groupe de prisonniers dont Abderrahmane faisait partie ainsi que Mohamed Boucekkine, son beau frère qui a depuis été transféré à la prison de Berrouaghia.
    Ils ont d’abord été entièrement déshabillés avant d’être torturés et abusés sexuellement. Ces actes dégradants durent depuis des mois, a révélé Abderrahmane.
    Le CFDA s’insurge contre la persistance de ces pratiques inhumaines et odieuses en Algérie à l’encontre des jeunes algériens et demande au Rapporteur spécial contre la torture des Nations unies d’intervenir auprès des autorités algériennes pour que cessent ces violations graves des droits de l’Homme.
    Paris, le 11 juillet 2008
    P/le CFDA
    Nassera Dutour
    Porte-Parole
    lien de l’article : algeria-watch

  • #2
    Quand je pense qu'encore recemment le nom de Bouteflika était proposé au prix Nobel de la paix alors que TOUTE l'opinion intenationale sait parfaitement que la torture sévit encore en Algérie.

    Abderrahmane Mehalli est accusé d' « appartenance à un groupe terroriste armé et non-dénonciation d’assassin » et risque 20 ans de prison. Il a été roué de coups de poings et de pied et a subi la fameuse épreuve du chiffon qui consiste à boucher le nez tout en mettant un chiffon dans la bouche puis du liquide est versé sur la tête. Il a été menacé par les agents de la DRS devant son avocat. Abderrahmane Mehalli a déjà été arrêté à plusieurs fois depuis 1993 et a été victime à chaque fois de mauvais traitements qu'il a dénoncé.


    L'histoire de la famille Mehalli remonte à quelques années où à l'époque c'était des "islamistes" qui les menaçaient, aujourd'hui c'est la DRS et cela nul ne peut le nier. Chose sure c'est que ce sont les forces de l'ordre qui ont mis les menaces à exécution et pas des "islamistes". Certains s'interrogent du pourquoi de l'existence du fameux qui tue qui, voici l'une des raisons.

    L’histoire de Nassera Mehalli et de sa famille est très douloureuse. Nassera Mehalli est l’un des piliers du bureau d’Alger. Elle accueille les familles avec le sourire, sait les écouter et les réconforter.

    Derrière Nassera Mehalli c’est l’histoire terrible de toute une famille sur laquelle les autorités algériennes se sont acharnées depuis le début des années 90.Tout a commencé en 1992 lorsque l’oncle Cherif Mehalli, greffier au tribunal d’Alger, menacé par les islamistes de mort s’il ne démissionnait pas de son poste, est convoqué par la police, interrogé et torturé. Menacé de tous côtés, il quitte le domicile familial. Ne trouvant plus Cherif, les autorités décident de s’en prendre au reste de la famille. Le fils aîné Bedrane, harcelé par la police, quitte le domicile à son tour en 1994 sans plus donner de nouvelles à ses parents. En juillet 1996, le petit frère Atik de 16 ans tombe sous les balles de la police qui faisait régner la terreur dans le quartier. Atik est avec ses amis ce jour là et comme toujours, ils prennent la fuite lorsque la camionnette de police s’approche. Atik venait de se faire opérer du bassin. En courant, il se tient la hanche droite et d’après les témoins du drame, les policiers ont cru qu’il camouflait une arme et lui tirent dessus. Atik est mort sur le coup et ce crime reste impuni.

    Puis vint le tour du père de Nassera, Mohamed Mehalli. Après avoir été à maintes reprises arrêté sans raisons, maltraité, emprisonné puis relâché, Mohamed Mehalli, sort pour faire son marché et est arrêté sur la route le 29 juin 1998. La famille attend le retour du père pour le déjeuner mais c’est la police qui se présente à elle et embarque Nassera, sa mère et sa sœur. Emmenées à la caserne de Château Neuf, elles y retrouvent leur père en salle de torture. Séquestrées et torturées pendant huit jours, traumatisées à vie, elles laissent Mohamed derrière elles dans un état grave mais vivant et attendent sa libération. Il ne sera jamais libéré et reste disparu à ce jour. Malgré les plaintes et recherches incessantes, Nassera n’a jamais pu obtenir aucune information sur son sort.

    Ces épisodes terribles pour cette famille décimée sont cependant sans fin. Abderrahmane Mehalli, son autre frère est arrêté en 1997 alors qu’il a 20 ans et est emprisonné pour ne pas savoir où se trouve son frère Bedrane. Il recouvre la liberté en mars 2002. Après quelques années de répit, il est de nouveau arrêté par la police en décembre 2006. Disparu pendant plusieurs semaines, torturé et contraint d’avouer sous la menace qu’il était entré en contact avec des groupes terroristes armés, il demeure aujourd’hui incarcéré à la prison de Serkadji depuis 14 mois sans avoir été jugé.

    A leur grand désespoir, la police n’a pas l’intention de laisser la famille Mehalli se reconstruire. Le 12 janvier 2008, c’est le petit neveu de 14 ans qui est arrêté par les policiers et interrogé pendant 3 heures sur les activités de son oncle Abderrahmane alors entre les mains de la justice.

    Mardi 11 mars, les persécutions recommencent ! Leur domicile familial est perquisitionné. Les policiers du commissariat de Oued Ouchaieh en uniforme arrivent à bord de 3 véhicules de marque Nissan. Ils tambourinent à la porte de la maison où se trouve seule une cousine de la famille venue en visite. Elle ouvre apeurée, les policiers l’écartent violemment de leur passage pour se diriger vers l’armoire, vider tout ce qu’il y avait dedans et ensuite perquisitionner le domicile de fond en comble. Avant de quitter le domicile, un policier lui dit : « je te donne un conseil, tu ferais bien de rentrer chez toi et de ne pas passer la nuit ici ! ». A aucun moment, ils n’expriment le motif de cette perquisition ni exhibent de mandat. En partant, ils lancent « tu diras à la vieille de venir nous voir ! » en faisant référence à Madame Fatma Mehalli, la mère de Nassera. Dès qu’elle l’apprend, Madame Mehalli se rend au commissariat où les agents l’avisent que c’est au sujet des démarches qu’elle a entreprises pour son fils Bedrane, pour qu’une enquête soit menée aux fins de savoir s’il est mort ou vivant. Les policiers l’informent que leur enquête n’a pas permis de connaître le sort de Bedrane et qu’elle doit à présent se tourner vers les services de gendarmerie.

    Il n’y a aucun lien entre le motif invoqué et la perquisition. D’où la question qu’on peut légitimement se poser: les agents de police ont-ils pénétré le domicile familial, en toute impunité, tout simplement pour terroriser la famille ?
    Avec de telles méthodes, il ne faut pas s'étonner que la haine et la colère gagne des algériens. Les officiels ne peuvent pas dire qu'ils ne sont pas au courant car le cas d'Abderrahmane Mehalli a été évoqué à Genève le 23 octobre 2007 devant le comité des droits de l'homme, le rapport le démontre :

    http://www.bayefsky.com/summary/alge...94_2007_fr.doc
    Dernière modification par zwina, 24 juillet 2008, 13h38.
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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    • #3
      Les droits de l homme ne doivent pas s appliquer a ces larves d islamistes
      c mon opinion
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Les droits de l homme ne doivent pas s appliquer a ces larves d islamistes

        Heureusement qu vous n'etes pas le bon dieu qui dispose de la vie des etre humain. Depuis quand les uns ont plus de droits que les autres!!!!

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        • #5
          Solas

          Tout le problème est là car il ne s'agit absolument pas d'un islamiste bien au contraire car cette famille était menacée justement par des soi disant "islamites" pendant la decennie noire. Sauf que très vite c'est la DRS qui a pris les choses en mains et pas très proprement. L'Algérie doit respecter les droits de TOUS les hommes et la torture doit être abolie définitivement car même les innocents peuvent y goûter donc demain ça pourra être ton frère ou ton père si personne ne dit rien.
          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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          • #6
            Les droits de l homme ne doivent pas s appliquer a ces larves d islamistes
            Pour protéger la République et la Démocratie des dérives islamistes, vous appelez à abandonner toute notion de "droit de l'homme"...Hmmm, mais dites-moi, une démocratie qui renonce à l'Etat de droit (quelque qu'en soit la raison), est-ce encore une démocratie ? Je crains qu'il ne reste encore beaucoup de chemin à parcourir (dans la tête du citoyen), pour que les valeurs démocratiques s'imprègnent...

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            • #7
              Solas

              D'abord abderrahmane Mehalli n'est pas un islamiste à moins que tu as des preuves.
              Donc, s'il te plaît, arrête de jouer au tortionnaire :22:

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              • #8
                ceux qui ont des informations devraient expliquer pourquoi la famille mehalli est injustement menacee par la drs et autres services policiers. il y a bien une raison. pourquoi cette famille et pas les autres? sans explication, la famille va etre, injustement, jugee complice des terros par l'opinion.

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                • #9
                  Les droits de l homme ne doivent pas s appliquer a ces larves d islamistes
                  c mon opinion
                  C'est un peu plus qu'une opinion !
                  Et puis un "islamiste" c'est tout de même vague. Le terme est souvent utilisé de manière peu appropriée. Est-ce le barbu, qui fait sa prière ? Est-ce le terroriste qui a égorgé de sang froid des enfants ? Ce dernier est loin de l'Islam et donc ne peut être qualifié d'Islamiste.
                  Saches toutefois que les terroristes tenaient à pau près un langage similaire; pour eux "un kafir" ne mérite pas de vivre !
                  Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                  • #10
                    les deux mon cher
                    l un soutenant l autre

                    ton parallele me semble autant vague
                    des choses qui ne peuvent se mettre sous le meme pied d egalite
                    on se comprend
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                    • #11
                      Donc pour toi , les Algériens qui sont en majorité musulmans et dont une bonne partie pratique, ne méritent pas de jouir de leur droits !
                      Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                      • #12
                        si leurs droits donnent autorite a entrave ma liberte de citoyen algerien
                        alors oui

                        de plus de quels droits parlons nous
                        leves l ambiguite

                        moi perso un algerien islamiste ne me gene pas dans sa pratique
                        mais celle ci ne doit pas interferer dans la mienne fusse t elle minoritaire
                        la terre terre d algerie ne doit pas etre infeodee a la religion
                        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                        • #13
                          Ca me rassure !
                          Je te renvoies à ton premier message
                          Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                          • #14
                            si leurs droits donnent autorite a entrave ma liberte de citoyen algerien
                            alors oui

                            de plus de quels droits parlons nous
                            leves l ambiguite

                            moi perso un algerien islamiste ne me gene pas dans sa pratique
                            mais celle ci ne doit pas interferer dans la mienne fusse t elle minoritaire
                            la terre terre d algerie ne doit pas etre infeodee a la religion
                            Et c'est pour cela qu'il y a des lois et des sanctions appropriées contenues dans le code pénal, qui doivent être pareillement appliquées pour tous.

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