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Par Laurent Le Gouanvic et Stéphanie Gée 
24-07-2008Le vice-Premier ministre thaïlandais Sahas Bunditkul a multiplié les rencontres bilatérales en marge de la réunion interministérielle de l'Asean, mercredi 23 juillet, afin de convaincre les membres de l'Asean et du Conseil de sécurité de l'Onu de ne pas s'immiscer dans le conflit frontalier qui oppose la Thaïlande au Cambodge, selon un communiqué publié jeudi sur le site internet du ministère des Affaires étrangères thaïlandais.
Dans ce document, le vice-Premier ministre affirme notamment que la secrétaire d'Etat américaine Condoleeza Rice lui aurait fait part de son "espoir que la Thaïlande et le Cambodge parviendraient à résoudre leurs différences par des discussions bilatérales". Une information également diffusée par le quotidien de Bangkok The Nation, selon lequel Condoleeza Rice aurait jugé "prématuré" de porter l'affaire devant les Nations unies, "parce que les consultations bilatérales se poursuivent et que l'Asean a un rôle à jouer".
Sahas Bunditkul s'est également entretenu avec le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, également membre permanent, comme les Etats-Unis, du Conseil de sécurité de l'Onu, qui aurait estimé "préférable" de traiter ce dossier par des négociations bilatérales "sans aller directement au Conseil de sécurité".
Après l'échec d'une réunion du comité mixte khméro-thaïlandais de la frontière, lundi 21 juillet, le Cambodge avait décidé d'en appeler au Conseil de sécurité pour résoudre cette crise, craignant qu'elle n'évolue vers un conflit armé.
Selon le ministre des Affaires étrangères Hor Namhong, une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l'Onu sur le conflit opposant Thaïlande et Cambodge au sujet de la zone frontalière de Preah Vihear pourrait se tenir lundi 28 juillet. Le chef de la diplomatie khmère doit s'envoler vendredi 25 juillet vers les Etats-Unis.
Outre la date, il reste à confirmer les modalités de cette éventuelle réunion du Conseil de sécurité de l'Onu (publique ou à huis clos). Cette instance internationale peut alors émettre soit une résolution, qui comporte un caractère contraignant, soit une déclaration de son président ou un simple communiqué de presse.
24-07-2008Le vice-Premier ministre thaïlandais Sahas Bunditkul a multiplié les rencontres bilatérales en marge de la réunion interministérielle de l'Asean, mercredi 23 juillet, afin de convaincre les membres de l'Asean et du Conseil de sécurité de l'Onu de ne pas s'immiscer dans le conflit frontalier qui oppose la Thaïlande au Cambodge, selon un communiqué publié jeudi sur le site internet du ministère des Affaires étrangères thaïlandais. Dans ce document, le vice-Premier ministre affirme notamment que la secrétaire d'Etat américaine Condoleeza Rice lui aurait fait part de son "espoir que la Thaïlande et le Cambodge parviendraient à résoudre leurs différences par des discussions bilatérales". Une information également diffusée par le quotidien de Bangkok The Nation, selon lequel Condoleeza Rice aurait jugé "prématuré" de porter l'affaire devant les Nations unies, "parce que les consultations bilatérales se poursuivent et que l'Asean a un rôle à jouer".
Sahas Bunditkul s'est également entretenu avec le ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie, également membre permanent, comme les Etats-Unis, du Conseil de sécurité de l'Onu, qui aurait estimé "préférable" de traiter ce dossier par des négociations bilatérales "sans aller directement au Conseil de sécurité".
Après l'échec d'une réunion du comité mixte khméro-thaïlandais de la frontière, lundi 21 juillet, le Cambodge avait décidé d'en appeler au Conseil de sécurité pour résoudre cette crise, craignant qu'elle n'évolue vers un conflit armé.
Selon le ministre des Affaires étrangères Hor Namhong, une réunion extraordinaire du Conseil de sécurité de l'Onu sur le conflit opposant Thaïlande et Cambodge au sujet de la zone frontalière de Preah Vihear pourrait se tenir lundi 28 juillet. Le chef de la diplomatie khmère doit s'envoler vendredi 25 juillet vers les Etats-Unis.
Outre la date, il reste à confirmer les modalités de cette éventuelle réunion du Conseil de sécurité de l'Onu (publique ou à huis clos). Cette instance internationale peut alors émettre soit une résolution, qui comporte un caractère contraignant, soit une déclaration de son président ou un simple communiqué de presse.