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Béni Saf : futur pôle pétrochimique d’excellence

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  • Béni Saf : futur pôle pétrochimique d’excellence

    Béni Saf : futur pôle pétrochimique d’excellence - Une zone industrielle et un port hydrocarbures y seront prochainement implantés


    Béni Saf, région jadis connue pour être un lieu de villégiature sans égal, risque de s'ériger en pôle industriel d'excellence avec la multiplication des projets industriels qui y seront implantés. En effet, la région va recevoir la plus grande aluminerie en Afrique. Aussi, la Société nationale des hydrocarbures (Sonatrach), prévoit d'y réaliser une zone industrielle et un port hydrocarbures. Dans ce sens, Sonatrach, activité aval, a procédé, hier à Oran, à l'ouverture publique des offres commerciales relatives au choix du bureau d'études qui sera chargé de la réalisation de l'étude pour l'aménagement d'une zone industrielle et la construction d'un port hydrocarbures à Béni Saf.

    Le projet prévoit la création d'un pôle portuaire et industriel d'une superficie totale de 4 196 ha, qui sera implanté à 30 km à l'ouest du chef-lieu de la wilaya d'Aïn Témouchent. L'étude portera essentiellement sur le développement d'un schéma directeur d'aménagement ainsi que l'élaboration des cahiers des charges pour la viabilisation intérieure de la zone industrielle et la réalisation d'un port hydrocarbures. La durée de réalisation de cette étude est de 22 mois.

    Deux groupements ont soumissionné pour le projet. Il s'agit du groupement Acri-In (France, chef de file), ICTP (France) et SOL Systèmes (France), ainsi que le Port Autonome de Marseille (PAM) et Invivo Environnement et du groupement BCEOM (France), LEM (Algérie) et TECSULT (Canada). A l'issue de l'ouverture publique des plis et de l'évaluation des offres commerciales, le marché a été attribué au Groupement BCEOM (France), LEM (Algérie) et TECSULT (Canada) pour un montant de 7 277 853 488 dinars algériens contre un montant de 7889 693 887 dinars algériens proposé par son concurrent.

    Cela augure d'un développement exponentiel de la région, d'autant plus que celle-ci reçoit le projet de réalisation d'une aluminerie par un consortium algéro-émirati composé de Sonatrach, Sonelgaz, Dubal et Moubadala. D'un coût d'investissement de 7 milliards de dollars, cette aluminerie sera implantée dans la future zone industrielle de Béni Saf et aura une capacité de production de 700.000 t/an. La réalisation de cette usine est entrée dans la phase décisive des études techniques, économiques et d'impact sur l'environnement. Une décision finale sur sa concrétisation sera prise avant fin 2008.

    Il faut savoir que ces projets s'inscrivent dans le cadre de l'ambitieux programme pétrochimique de Sonatrach. Le secteur de la pétrochimie représente un important débouché pour l'économie nationale. Selon des experts, l'Algérie pourrait exporter pour un montant de 5 milliards de dollars dans cinq ans si elle développe immédiatement son industrie pétrochimique. Un fait dont sont conscients les pouvoirs publics qui, pour les cinq années à venir, envisagent d'injecter plus de 40 milliards de dollars dans des projets de grande envergure.
    Samira G.

    Le Maghreb de l'economie

  • #2
    Le projet de faire de Béni-Saf un pôle industriel date de la fin des années 1970. C’est dans cette optique qu’ont été réalisées une cimenterie et la ligne de chemin de fer Beni-Saf – Ain Témouchent et qu’un agrandissement du port a été lancé au milieu des années 1980.

    Pour ce qui est des projets "grandioses" dont parle l’article, ce qui dérange c’est que :
    – Même s’ils permettent à l’Etat d’engranger des recettes supplémentaires, il s'agit de projets qui accentuent la dépendance de l'économie nationale envers l’exportation des hydrocarbures.

    – Ils se caractérisent par leur "extraversion" dans le sens où ils ne s'intègrent pas, ou si peu, à un tissu industriel national et n’ont qu’un faible effet d’entraînement sur des investissements locaux industriels ou de services à l’industrie au plan local et national.

    C’est ce «quasi-désert» industriel que l’on constate derrière les grands complexes gaziers et pétroliers des zones industrielles d’Arzew et de Skikda.
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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    • #3
      Paradoxe

      Tous le monde parle de la nécessité de développer une économie hors-hydrocarbure en Algérie et que les réserves de pétrole sont limités dans le temps. Par contre, nous constatons que la nouvelle stratégie économique est axée principalement sur la pétrochimie. Même le groupe privé Cevital emboite le pas et annonce le lancement de 2 grandes usines pétrochimiques dans la région d'Oran.
      Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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      • #4
        Tous le monde parle de la nécessité de développer une économie hors-hydrocarbure en Algérie et que les réserves de pétrole sont limités dans le temps. Par contre, nous constatons que la nouvelle stratégie économique est axée principalement sur la pétrochimie. Même le groupe privé Cevital emboite le pas et annonce le lancement de 2 grandes usines pétrochimiques dans la région d'Oran.

        Je ne comprends pas ce raisonnement, pourquoi l'Algérie devrait-elle ne pas developper son industrie petrochimique!! Je m'explique, chaque pays développe une industrie en fonction de son avantage comparatif : il se trouve que l'avantage comparatif de l'Algérie est l'énergie, donc pourquoi continuer à simplement vendre ses hydrocarbures alors qu'on peut créer de la valeur ajoutée à partir de ces mêmes hydrocarbures justement en developpant des projets pétrochimiques et autres (aluminium, engrais), ça rapporte plus de vendre du pain que de la farine!!! Par exemple si la France, l' Allemagne ou la GB s' étaient dit à la fin du XIXème siècle qu'ils ne fallaient pas developper leur industrie dependante du charbon car un jour cette énergie seraient en déclin, et bien ces pays ne seraient pas au stade de developpement actuel...arrêtons de scier la branche sur laquelle nous sommes assis...

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        • #5
          @sami9313

          Oui mais jusqu’à quand notre économie restera dépendante des hydrocarbures ? La politique des grands groupes industriels des années 70 a prouvée son échec. L’économie mondiale s’oriente vers l'ingénierie des connaissances, les NTICs et les services à forte valeurs ajoutées.
          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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