Le palmarès des villes les plus chères du monde
Jean-Pierre Voillot, le jeudi 24 juillet 2008
Logement, alimentation, travail, loisirs… Le coût de la vie peut se mesurer sous différentes formes. Mais quels que soient les critères désignés, Moscou reste la ville la plus onéreuse et les villes américaines s’ouvrent aux expatriés de demain.
Selon une étude Mercer comparant plus de 140 villes dans le monde, les villes françaises ne sont pas si mal placées. Paris gagne une place dans le classement mondial et devient la douzième ville la plus chère du monde. Lyon se place, quant à elle, à la 57e position, ex aequo avec Alger, Lisbonne (Portugal) et Brisbane (Australie). Les deux mégalopoles françaises ne sont pas les seules villes européennes à subir un tel changement, l’Europe continentale dénombre ainsi 8 des 12 premières villes du classement avec Moscou en tête.
Le fossé s’élargit
Entre la ville la plus chère, Moscou, et la dernière ville de ce classement, le coût de la vie est multiplié par trois. Cet écart est compréhensible mais les experts s’accordent sur une évolution inquiétante : la différence entre les villes les plus chères et les moins chères tend à s’élargir. Les explications du phénomène sont diverses. Certains avancent comme principale cause la baisse du dollar face aux autres devises telles que l’euro, d’autres la crise immobilière ou l’inflation.
Il ne faut cependant pas généraliser, des villes pauvres d’hier sont devenues les meilleures progressions d’aujourd’hui. Les villes d’Europe de l’Est, du Brésil, d’Inde et d’Asie gagnent de nombreuses places. Prague (Tchéquie) a ainsi gagné 20 places et Varsovie (Pologne) 32, elles viennent se joindre aux 40 villes où le coût de la vie est le plus cher. Bogota (Colombie) passe du 112e rang au 87e et Caracas (Venezuela) grimpe, quant à elle, 40 marches au classement par rapport à 2007. Des statistiques qui reflètent pour les villes les plus industrialisées un haut niveau de vie.
Cependant dans le cas des villes en développement telles que Téhéran, Caracas ou Tianjin (Chine), ces données représentent plutôt une inflation galopante.
Le déclin de l’empire américain
Certains chiffres symbolisent parfaitement la santé du pays entier. C’est le cas des principales villes américaines qui reculent fortement dans le classement. Bien que New York serve de mètre étalon à l’étude, elle recule de 7 places et est la seule ville du pays de l’Oncle Sam à se tenir dans le top 50. Un pays en crise qui voit ses mégalopoles telles que Los Angeles, Miami ou Washington DC couler. Un phénomène compréhensible qui rend cependant les villes en perdition très attractives aux expatriés. Ils sont plusieurs milliers de Français à avoir choisi de traverser l’Atlantique pour venir dépenser leurs euros au pays de la bannière étoilée, que cela soit en guise d’investissement immobilier ou simplement pour profiter de la baisse significative du dollar face à l’euro.
Mitch Barnes, responsable des ressources humaines chez Mercer aux Etats-Unis, souligne que « la baisse du dollar américain a tout de même un aspect positif. Les populations mobiles de cadres sont désormais attirées par des centres d’affaires » américains. A chaque crise, il y a de savants voyageurs qui savent en profiter…
Jean-Pierre Voillot, le jeudi 24 juillet 2008
Logement, alimentation, travail, loisirs… Le coût de la vie peut se mesurer sous différentes formes. Mais quels que soient les critères désignés, Moscou reste la ville la plus onéreuse et les villes américaines s’ouvrent aux expatriés de demain.
Selon une étude Mercer comparant plus de 140 villes dans le monde, les villes françaises ne sont pas si mal placées. Paris gagne une place dans le classement mondial et devient la douzième ville la plus chère du monde. Lyon se place, quant à elle, à la 57e position, ex aequo avec Alger, Lisbonne (Portugal) et Brisbane (Australie). Les deux mégalopoles françaises ne sont pas les seules villes européennes à subir un tel changement, l’Europe continentale dénombre ainsi 8 des 12 premières villes du classement avec Moscou en tête.
Le fossé s’élargit
Entre la ville la plus chère, Moscou, et la dernière ville de ce classement, le coût de la vie est multiplié par trois. Cet écart est compréhensible mais les experts s’accordent sur une évolution inquiétante : la différence entre les villes les plus chères et les moins chères tend à s’élargir. Les explications du phénomène sont diverses. Certains avancent comme principale cause la baisse du dollar face aux autres devises telles que l’euro, d’autres la crise immobilière ou l’inflation.
Il ne faut cependant pas généraliser, des villes pauvres d’hier sont devenues les meilleures progressions d’aujourd’hui. Les villes d’Europe de l’Est, du Brésil, d’Inde et d’Asie gagnent de nombreuses places. Prague (Tchéquie) a ainsi gagné 20 places et Varsovie (Pologne) 32, elles viennent se joindre aux 40 villes où le coût de la vie est le plus cher. Bogota (Colombie) passe du 112e rang au 87e et Caracas (Venezuela) grimpe, quant à elle, 40 marches au classement par rapport à 2007. Des statistiques qui reflètent pour les villes les plus industrialisées un haut niveau de vie.
Cependant dans le cas des villes en développement telles que Téhéran, Caracas ou Tianjin (Chine), ces données représentent plutôt une inflation galopante.
Le déclin de l’empire américain
Certains chiffres symbolisent parfaitement la santé du pays entier. C’est le cas des principales villes américaines qui reculent fortement dans le classement. Bien que New York serve de mètre étalon à l’étude, elle recule de 7 places et est la seule ville du pays de l’Oncle Sam à se tenir dans le top 50. Un pays en crise qui voit ses mégalopoles telles que Los Angeles, Miami ou Washington DC couler. Un phénomène compréhensible qui rend cependant les villes en perdition très attractives aux expatriés. Ils sont plusieurs milliers de Français à avoir choisi de traverser l’Atlantique pour venir dépenser leurs euros au pays de la bannière étoilée, que cela soit en guise d’investissement immobilier ou simplement pour profiter de la baisse significative du dollar face à l’euro.
Mitch Barnes, responsable des ressources humaines chez Mercer aux Etats-Unis, souligne que « la baisse du dollar américain a tout de même un aspect positif. Les populations mobiles de cadres sont désormais attirées par des centres d’affaires » américains. A chaque crise, il y a de savants voyageurs qui savent en profiter…
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