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Obama est-il un “Fuhrer”, ou un Juan Peron, … ou un FDR?

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  • Obama est-il un “Fuhrer”, ou un Juan Peron, … ou un FDR?

    Pendant que le candidat démocrate Barack Obama ravit les foules allemandes comme s’il était déjà président des USA et JFK réincarné, Ben Stein, speechwriter de Nixon et de Ford devenu acteur et présentateur de TV, présente quelques jugements assassins sur le comportement électoral du même Obama. Cela se passait sur CNN, le 23 juillet (l’émission Headline News, de Glenn Beck), comme le rapporte MediaMatters.org le 24 juillet. La discussion portait sur la décision du parti démocrate, annoncée le 7 juillet, d’ouvrir au public les portes de la Convention de nomination du parti, le mois prochain à Denver, lors du discours d'investiture d'Obama. On attend alors une foule d’au moins 75.000 personnes, qu’on nous promet absolument déchaînée par un enthousiasme considérable et marqué par une émotion intense.

    «Ben Stein […] stated that he did not “like the idea of Senator Obama giving his acceptance speech in front of 75,000 wildly cheering people” because “[t]hat is not the way we do things in political parties in the United States of America.” Stein continued: “Seventy-five-thousand people at an outdoor sports palace, well, that's something the Fuehrer would have done. And I think whoever is advising Senator Obama to do this is bringing up all kinds of very unfortunate images from the past.”

    »Host Beck: responded that he has “been saying that we're headed towards a Mussolini-style presidency forever. ... I mean it's crazy.” Stein then declared, “It's a scary situation. ... But 75,000 people screaming in an outdoor arena, that's just too much. It's just – it's scarily authoritarian.” He continued: “It's like Juan Peron and Evita.”

    »Stein is not the first guest on Glenn Beck to compare Obama to Adolf Hitler. On February 22, National Review Online editor-at-large Jonah Goldberg said: “I think one of the things that is decidedly fascistic, or at least just a bad idea, is looking for silver bullets. You know, when Barack Obama campaigns, he's basically saying, ‘I'm a silver bullet. I'm going to solve all your problems just by electing me.’ FDR, Hitler, all these guys, they basically said, ‘All your problems can be solved.’”»

    Pour plus de précisions, MediaMatters.org nous offre la transcription du dialogue.

    STEIN: I want – I'm glad you brought up this Denver thing. I don't like the idea of Senator Obama giving his acceptance speech in front of 75,000 wildly cheering people. That is not the way we do things in political parties in the United States of America. We have a contained number of people in an arena. Seventy-five-thousand people at an outdoor sports palace, well, that's something the Fuehrer would have done. And I think whoever is advising Senator Obama to do this is bringing up all kinds of very unfortunate images from the past.

    BECK:: Well, yeah, you know what? I've been -- I've been saying that we're headed towards a Mussolini-style presidency forever.

    STEIN: Well, I think --

    BECK:: I mean it's crazy.

    STEIN: It's a scary situation. I mean, I think he has to recognize some bounds on his own ego. I understand politicians are politicians because they have ego deficit problems and they try to cure them by having lots of worship and adulation and adoration. But 75,000 people screaming at an outdoor arena, that's just too much. It's just -- it's scarily authoritarian.

    BECK:: Ben…

    STEIN: It's like Juan Peron…

    BECK:: It's not …

    STEIN: …and Evita.

    BECK:: It's not gonna make a difference.

    Ce sont d’intéressantes comparaisons qui sont faites à propos d’Obama, des comparaisons certes polémiques mais qui ne sont pas sans certaines justifications. Il est vrai qu’Obama a, pendant sa campagne des primaires, adopté un ton populiste et un style émotionnel, voire quasi “messianique” et prophétique, qui a trouvé un relais particulièrement significatif dans le comportement du public, notamment le public noir. Dans notre F&C du 8 février 2008, nous notions :

    «…Justement, Obama. Le sénateur de l’Illinois est présenté comme envahi d’une confiance exceptionnelle dans sa destinée politique, c’est-à-dire sa désignation par le parti démocrate et sa victoire en novembre prochain. David Usborne décrit, dans The Independent d’aujourd’hui, la visite du sénateur-candidat à La Nouvelle Orléans, cette ville-symbole de la rupture entre le système et les citoyens, – des citoyens parmi les plus défavorisés en ce lieu, et “Africains-Américains” de surcroît... “A man who sounds like a winner already [...] a new Barack Obama, liberated from the anxiety of the multiple Super Tuesday contests, buoyed by the realisation that the knock-out punch that Hillary Clinton had once predicted for herself that day had not come to pass and energised by the new flood of cash being given to his campaign.” (Il s’agit des $7,2 millions recueillis par Obama en deux jours après le Super Tuesday.) Cette suprême confiance est non seulement partagée par ses partisans qui l’acclament à La Nouvelle Orléans, elle est transcendée en un enthousiasme que Usborne décrit lui-même, – a-t-il lu Joe Klein? – avec des termes qui renvoient à la musique de jazz ou au langage des cultes: “The near-messianic cadences...” des manifestations d’enthousiasme saluant Obama.»

    On conclura qu’Obama n’a pas abandonné sa méthode malgré les appréciations critiques et que le parti démocrate entend l’utiliser à fond lors de la convention démocrate. Les experts démocrates de la communication ont conclu que c’est le meilleur moyen d’assurer sa victoire; si Obama devient un candidat comme les autres, pensent-ils, il risque de se trouver exposé aux effets de ses handicaps naturels chez l’électorat US (le fait qu’il soit Africain Américain, pour les électeurs blancs). Au contraire, le rythme actuel, avec toutes ses dérives démagogiques et autres, est fait pour emporter l’émotion et réduire ces mêmes handicaps à peu de choses. Il y a là une cause tactique, qui, en même temps, risque de rencontrer, de justifier et de magnifier un style de tribun qui suscite de graves soupçons chez divers commentateurs US. La chose peut avoir des conséquences politiques.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    obama est mieux que ça c'est le bébé de bill clinton.

    souvenez vous de l'humiliation de clinton par le lobby juif parce qu'il a osé frapper les somaliens criminels, les violeurs serbes, et surtout,

    surtout, il a fondé l'État autonome de Palestine avec le prix Nobel pour feu arafat.

    Inchallah barak obama soit a la hauteur de ce qui l'attend

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    • #3
      Ben Stein et le pseudo journaliste Glenn Beck sont deux vraies énergumènes de la droite américaine. Ce n'est pas étonnant qu'ils comparent Obama à Hitler : pendant qu'Obama attire des dizaines de milliers de passionnés, le vieux zombie John McCain pleurniche pour que les gens et la presse s'intéressent à lui.

      Ces énergumènes diffament et diabolisent Obama dans l'espoir de convaincre les attardés de la droite américaine d'aller voter pour le vieux zombie même s'ils les révulsent.

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      • #4
        Leur vraie peur se révèle dans la phrase qui compare Obama avec Hitler et SURTOUT Roosevelt. Elle est en rapport avec le krash prochain de tout le système économique occidental et la façon dont ils craignent que Obama, s'il est élu, y répondra...

        Peut-être, contraint et forcé par son électorat, avec un New Deal qui enverra les requins de la finance mondiale se faire voir et plongera les US dans une phase isolationniste, privant l'Occident de son bras armé dans un moment critique où il nous jouait "on reprend comme avant 1917" ?

        Sombres perspectives pour la globalisation...
        Quand le Titanic coule, le seul comportement rationnel consiste à s'en éloigner.
        Anonyme du 20ième siècle.

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