25/07/2008 16:50 - L'Expansion.com
Selon une étude Standard & Poor's, le secteur bancaire hexagonal dispose d'atouts pour résister mieux que d'autres à la crise des subprime et au ralentissement économique.
Le secteur bancaire français reste "l'un des plus solides au monde" malgré les lourdes pertes qu'il a subi depuis le début de la crise des prêts hypothécaires à risque (subprime), estime l'agence de notation Standard and Poor's (S&P), dans une étude publiée vendredi.
"Bien que l'exposition directe et indirecte des banques françaises au secteur du subprime ait provoqué de lourdes dépréciations d'actifs en 2007 et au premier semestre 2008, le secteur bancaire semble résistant", écrit S&P dans cette étude.
Un ralentissement de l'activité inévitable
Selon l'agence, les banques françaises devront toutefois faire face à un ralentissement de leur activité, notamment de prêts, et à de plus gros coûts de refinancement.
Après avoir atteint un pic en 2007, la production de crédit devrait ralentir en 2008, en raison à la fois de la hausse des taux d'intérêts, d'une moindre croissance des revenus, et d'un resserrement des conditions d'octroi de prêts par les banques.
Certains établissements pourraient aussi souffrir d'une hausse des défauts de paiement des emprunteurs en cas de retournement important du marché immobilier. En 2007, une partie "substantielle" des prêts octroyés dépassaient la valeur du bien immobilier acheté, note en effet S&P.
Une réticence culturelle vis à vis de l'endettement
Toutefois, "les problèmes liés au crédit sont contenus" et incomparables avec la situation des Etats-Unis, souligne l'étude.
"La France se caractérise par une réticence culturelle vis-à-vis de l'endettement, en particulier pour les crédits non immobiliers", écrit S&P.
Enfin, l'agence souligne que le taux élevé d'épargne des ménages (15 à 16% de leurs revenus) constitue pour les banques françaises "une source de financement sûre et relativement bon marché".
Selon une étude Standard & Poor's, le secteur bancaire hexagonal dispose d'atouts pour résister mieux que d'autres à la crise des subprime et au ralentissement économique.
Le secteur bancaire français reste "l'un des plus solides au monde" malgré les lourdes pertes qu'il a subi depuis le début de la crise des prêts hypothécaires à risque (subprime), estime l'agence de notation Standard and Poor's (S&P), dans une étude publiée vendredi.
"Bien que l'exposition directe et indirecte des banques françaises au secteur du subprime ait provoqué de lourdes dépréciations d'actifs en 2007 et au premier semestre 2008, le secteur bancaire semble résistant", écrit S&P dans cette étude.
Un ralentissement de l'activité inévitable
Selon l'agence, les banques françaises devront toutefois faire face à un ralentissement de leur activité, notamment de prêts, et à de plus gros coûts de refinancement.
Après avoir atteint un pic en 2007, la production de crédit devrait ralentir en 2008, en raison à la fois de la hausse des taux d'intérêts, d'une moindre croissance des revenus, et d'un resserrement des conditions d'octroi de prêts par les banques.
Certains établissements pourraient aussi souffrir d'une hausse des défauts de paiement des emprunteurs en cas de retournement important du marché immobilier. En 2007, une partie "substantielle" des prêts octroyés dépassaient la valeur du bien immobilier acheté, note en effet S&P.
Une réticence culturelle vis à vis de l'endettement
Toutefois, "les problèmes liés au crédit sont contenus" et incomparables avec la situation des Etats-Unis, souligne l'étude.
"La France se caractérise par une réticence culturelle vis-à-vis de l'endettement, en particulier pour les crédits non immobiliers", écrit S&P.
Enfin, l'agence souligne que le taux élevé d'épargne des ménages (15 à 16% de leurs revenus) constitue pour les banques françaises "une source de financement sûre et relativement bon marché".
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