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Pétrofac le projet du train GNL d’Arzew

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  • Pétrofac le projet du train GNL d’Arzew

    Après avoir perdu le projet du train GNL d’Arzew
    Petrofac réagit… Ou presque!
    Timide et curieuse réaction, celle de Petrofac qui s’est vu «retirer» le marché portant sur la réalisation d’un nouveau train de GNL (GNL3.Z) à Arzew, par le groupe national des hydrocarbures. En effet, Petrofac a annoncé, hier, «ne pas comprendre les raisons de Sonatrach», alors que la société nationale a motivé sa décision par les clauses du cahier des charges établies et conditionnant l’appel d’offres. De même, Petrofac ajoute dans un communiqué qu’«il s’attend à des clarifications de la part de Sonatrach», des clarifications que la firme nationale n’a pas manqué d’expliciter dans son annonce, pourtant. Toutefois, Petrofac maintient qu’il a été le soumissionnaire ayant proposé l’offre la «moins disante», critère de l’attribution du marché annoncé le 12 juillet.
    L’offre de Petrofac reste, effectivement, la moins disante mais, comme l’a expliqué Sonatrach, l’attributaire provisoire n’a pas honoré ses engagements et validé son offre dans les délais accordés (10 jours). Dans les détails, rappelant que Sonatrach a annoncé le classement des soumissionnaires le 12 juillet, lors de la séance d’ouverture des plis des offres commerciales du projet portant sur la réalisation d’un nouveau train de GNL (GNL3.Z) à Arzew. Le marché a été octroyé au Consortium Petrofac/IKPT sous une condition d’un délai de dix jours pour remettre à Sonatrach un dossier répondant à deux principales réserves qui sont, d’abord, les bilans et simulations dûment validés par le détenteur du Procédé et le fournisseur des turbomachines de procédé, à savoir les respectifs «APCI» et General Electric/Nuovo Pignone, garantissant, notamment, une capacité de production de quatre millions trois cent mille (4.300.000) tonnes de GNL par an, mesurée dans les navires. La seconde partie du dossier s’articule autour du maintien du montant contractuel hors impôts, droits et taxes, tel que proposé par le Consortium Petrofac/IKPT lors de la cérémonie d’ouverture publique des offres commerciales du projet, soit deux cent quarante-et-un milliards cent vingt-huit millions sept cent treize mille (241.128.713.000) dinars algériens.
    Le montant…
    La Sonatrach a annoncé que le consortium a remis un dossier, le 20 juillet, dont l’étude a révélé que ce dernier n’a pas validé ses engagements concernant, comme de fortune, les deux principales parties, à savoir le montant et la capacité. Selon le groupe national, «les documents remis par le Consortium Petrofac/IKPT, notamment ceux du détenteur de procédé APCI et du Fournisseur des turbomachines de cycle General Electric/Nuovo Pignone, ne sont pas suffisants et ne répondent pas aux exigences de Sonatrach garantissant la capacité de production de quatre millions trois cent mille (4.300.000) tonnes de GNL par an, mesurée dans les navires. Sur ce point, Petrofac ne s’explique pas, pour le moment devons-nous comprendre.
    Toutefois, le communiqué du groupe ne parle pas d’un engagement pour 4,3 millions de tonnes par an, «mais plutôt d’une capacité de production minimum de 4 millions». Il faut dire que la différence est conséquente et le cahier des charges est seul à trancher cette question. Sonatrach avance que «les résultats obtenus auprès du détenteur de procédé APCI et du Fournisseur des turbomachines de cycle General Electric/Nuovo Pignone, communiqués par le Consortium Petrofac/IKPT, ne sont que préliminaires et ne sécurisent pas suffisamment Sonatrach quant à la réalisation du projet dans les conditions requises». Aussi, le soumissionnaire n’a-t-il pas honoré son engagement concernant le montant du projet. D’après la firme nationale, «le montant contractuel hors impôts, droits et taxes, passe de deux cent quarante-et-un milliards cent vingt-huit millions sept cent treize mille (241.128.713.000) dinars algériens, tel que proposé initialement par le Consortium Petrofac/ikpt lors de la cérémonie d’ouverture publique des offres commerciales, à deux cent cinquante-sept milliards quatre cent quatre vingt-huit millions trois cent mille (257.488.300.000) dinars algériens, ce qui ne répond pas à l’exigence de Sonatrach en ce qui concerne le «maintien» du montant contractuel initial.
    Au suivant! Au suivant!
    De ce fait, Sonatrach qui a décidé de ne pas retenir le Consortium Petrofac/IKPT pour la réalisation du projet, a entamé des discussions avec le consortium classé en seconde position, à savoir Snam-Projetti/Chyoda pour la réalisation de ce projet. Pour rappel, la commission du 12 juillet avait classé les trois soumissionnaires selon le coût EPC de GNL à la tonne dont le premier Petrofac avec 55.000 dinars, le deuxième et potentiel détenteur du projet le consortium Snam-Projetti (Italie) Chyoda(Japan) avec 61.000 et le troisième Technip (France) avec 75.000 dinars, le coût EPC de GNL à la tonne. A l’issue de l’ouverture des plis, Sonatrach a annoncé: «La capacité de production de GNL, exigée par Sonatrach étant de 4,3 millions de tonnes/an, un délai de 10 jours est accordé à Petrofac afin de fournir toutes les garanties pour l’atteinte de cette production (4,3 millions de tonnes/an), avec un prix n’excédant pas le prix de 55.000 dinars, le coût EPC de GNL à la tonne. Si cette garantie n’est pas assurée, le marché sera attribué au deuxième classé». Petrofac a donc failli à son offre et se trouve écarté, du moins de ce premier appel d’offre.
    Le projet
    Pour rappel, le nouveau train GNL est financé à 100% par Sonatrach et aura une capacité de production de plus de quatre (04) millions de tonnes de GNL/an dans un délai de réalisation maximal de 50 mois. Le projet consiste en la réalisation, en mode EPC, avec un contrat à prix fixe, forfaitaire ferme et non révisable, d’un train GNL extensible à un 2ème train et d’une jetée avec brise-lames dans la zone industrielle d’Arzew-site ex GNL3. Ce train de GNL sera alimenté par le gaz naturel provenant des champs de Gassi Touil et de Rhourd Nouss et sa construction par voie sèche sera accompagnée par celle de moyens de stockage des produits finis constitués dont deux bacs de stockage de GNL d’une capacité de 160.000 m3 chacun. Un bac de stockage de Propane d’une capacité de 56.000 m3 et un autre pour le Butane, d’une capacité de 12.000 m3. Ce projet d’envergure s’inscrit en droite ligne dans la continuité du vaste programme ambitieux de développement du GNL et dans le sillage de la stratégie de commercialisation de gaz définie par Sonatrach visant l’exportation de 85 milliards de m3/an de gaz à l’horizon 2012, comme annoncé par le groupe national.
    Rachida. T.
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