Les guerres d’occupation de l’Afghanistan et de l’Irak se poursuivent avec leurs cortèges de morts et leurs lots de destruction et de désolation. Elles continuent et sont livrées de plus en plus dans l’indifférence générale. Jour après jour, les dépêches en provenance de Kaboul, de Kandahar ou de Bagdad font état des attentats suicides, des attentats à la voiture piégée, d’affrontements sanglants et de bombardements de villes et de villages. Sept ans de guerre en Afghanistan. Cinq ans de guerre en Irak. Les bilans présentés font peu état des dommages aux infrastructures et dressent une comptabilité imprécise des victimes. Quel gâchis! Quel massacre! Combien d’appréhensions, de peurs et de souffrances endurées par des millions d’habitants? Aucune volonté réelle ne se manifeste pour y mettre fin. Et pourtant ce sont des guerres qui affectent le monde entier.
En ce 13 juillet 2008, encore une dépêche en provenance de Kaboul qui nous informe de la mort de plusieurs personnes que l’on prend soin de trier en cinq catégories: les soldats de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS ou ISAF) de l’OTAN, les soldats de l’armée afghane, les soldats de la coalition internationale sous commandement américain, les insurgés et la population civile. Les victimes des trois premières catégories semblent comptabilisées et pour les autres la formule habituelle est de mise: «Bien qu'aucun bilan final n'ait pu être établi, les insurgés ont probablement subi de lourdes pertes» (cyberpresse).
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que le bilan des morts, des blessés, des victimes et des déplacés causés par ces guerres d’invasion depuis leur déclenchement ne soit pas connu et peu rapporté. Et il l’est de moins en moins pour en occulter, aux yeux du public, les conséquences tragiques pour les peuples qui en sont les victimes. Lors de la Guerre du Golfe on avait vite compris que le taux d’acceptation des guerres est proportionnel à celui de l’ignorance que l’on en a. Et c’est l’approche qui est privilégiée depuis.
En ce 13 juillet 2008, encore une dépêche en provenance de Kaboul qui nous informe de la mort de plusieurs personnes que l’on prend soin de trier en cinq catégories: les soldats de la Force internationale d’assistance à la sécurité (FIAS ou ISAF) de l’OTAN, les soldats de l’armée afghane, les soldats de la coalition internationale sous commandement américain, les insurgés et la population civile. Les victimes des trois premières catégories semblent comptabilisées et pour les autres la formule habituelle est de mise: «Bien qu'aucun bilan final n'ait pu être établi, les insurgés ont probablement subi de lourdes pertes» (cyberpresse).
Dans ces conditions, il n’est pas étonnant que le bilan des morts, des blessés, des victimes et des déplacés causés par ces guerres d’invasion depuis leur déclenchement ne soit pas connu et peu rapporté. Et il l’est de moins en moins pour en occulter, aux yeux du public, les conséquences tragiques pour les peuples qui en sont les victimes. Lors de la Guerre du Golfe on avait vite compris que le taux d’acceptation des guerres est proportionnel à celui de l’ignorance que l’on en a. Et c’est l’approche qui est privilégiée depuis.
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