L'Algérie bientôt exportateur de sucre. La production nationale devrait dépasser le cap des deux millions de tonnes par an à partir de 2009, avec l'extension par Cevital de sa raffinerie de sucre de Bejaia dont la capacité sera portée à 1,8 millions de tonnes par an. Deux autres producteurs assurent une production annuelle d'environ 150.000 tonnes par an.
Après avoir conquis le marché national du sucre, Cevital vise désormais l'exportation de ce produit vers les marchés extérieurs. Pour y arriver, le premier groupe privé algérien par le chiffre d'affaires devrait inaugurer fin 2008 une nouvelle raffinerie de sucre d'une capacité annuelle d'un million de tonnes à Bejaia, la plus grande au monde. Cette nouvelle installation dont l'investissement avoisine les 60 millions d'euros portera les capacités de production de sucre de Cevital à 1,8 millions de tonnes par an.
Une telle capacité permettrait au groupe privé de satisfaire une grande partie de la demande nationale estimée à 1,1 millions de tonnes et de dégager 800.000 à 900.000 tonnes de sucre par an à l'export. Un excédent que le groupe Cevital veut exporter vers les marchés européens et africains. "A partir de 2009, l'Algérie pourrait devenir exportatrice de sucre et l'Europe deviendra importatrice", explique à ******************** le PDG de Cevital, Issaâd Rebrab.
Mais l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) en vigueur depuis septembre 2005 ne permet pas aux producteurs nationaux d'exporter leur sucre vers l'Europe. Cet accord donne droit aux pays de l'UE d'exporter un quota de 150.000 tonnes de sucre par an vers notre pays, mais ne permet pas à l'Algérie d'exporter du sucre vers l'Europe. «Nous avons demandé la révision de cet accord de libre échange pour nous permettre d'exporter du sucre vers l'UE, ajoute M. Rebrab. Notre philosophie dans tous les secteurs est de satisfaire d'abord le marché national et de dégager un excédent pour l'exportation».
TSA
Après avoir conquis le marché national du sucre, Cevital vise désormais l'exportation de ce produit vers les marchés extérieurs. Pour y arriver, le premier groupe privé algérien par le chiffre d'affaires devrait inaugurer fin 2008 une nouvelle raffinerie de sucre d'une capacité annuelle d'un million de tonnes à Bejaia, la plus grande au monde. Cette nouvelle installation dont l'investissement avoisine les 60 millions d'euros portera les capacités de production de sucre de Cevital à 1,8 millions de tonnes par an.
Une telle capacité permettrait au groupe privé de satisfaire une grande partie de la demande nationale estimée à 1,1 millions de tonnes et de dégager 800.000 à 900.000 tonnes de sucre par an à l'export. Un excédent que le groupe Cevital veut exporter vers les marchés européens et africains. "A partir de 2009, l'Algérie pourrait devenir exportatrice de sucre et l'Europe deviendra importatrice", explique à ******************** le PDG de Cevital, Issaâd Rebrab.
Mais l'accord d'association entre l'Algérie et l'Union européenne (UE) en vigueur depuis septembre 2005 ne permet pas aux producteurs nationaux d'exporter leur sucre vers l'Europe. Cet accord donne droit aux pays de l'UE d'exporter un quota de 150.000 tonnes de sucre par an vers notre pays, mais ne permet pas à l'Algérie d'exporter du sucre vers l'Europe. «Nous avons demandé la révision de cet accord de libre échange pour nous permettre d'exporter du sucre vers l'UE, ajoute M. Rebrab. Notre philosophie dans tous les secteurs est de satisfaire d'abord le marché national et de dégager un excédent pour l'exportation».
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