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Qui est responsable du gâchis en Algérie ?

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  • Qui est responsable du gâchis en Algérie ?

    Après le cinglant aveu d’échec du président Bouteflika

    Qui est responsable du gâchis ?


    El-Watan
    28/07/2008
    Par Hassan Moali

    A défaut de désigner clairement les coupables de l’échec de la politique nationale, – ses ministres surtout –, le président s’en prend aux jeunes chômeurs accusés de « préférer travailler comme gardien de nuit au lieu de travailler dans le secteur du bâtiment ou de l’agriculture ».

    On attendait que les partis politiques ou les candidats potentiels à la présidentielle fassent le bilan de Bouteflika, mais c’est finalement le président himself qui sonne la charge. Et de quelle manière ! « Nous avons cru emprunter un chemin qui mènerait vers le paradis, aujourd’hui, il faut une révision radicale de plusieurs choses maintenant que nous savons que ce n’est pas la voie vers le paradis. » Cet incroyable aveu d’échec sorti de la bouche du chef de l’Etat est de nature à clouer le bec à ses opposants. Que pourraient-ils ajouter, en effet, à un tel diagnostic posé par le médecin lui-même sur un corps – l’Algérie – aussi gangrené ? Pas grand-chose assurément. Mais le Président qui est le seul responsable de ce gâchis monumental, en ayant choisi librement ses hommes de main, nous propose une thérapie qu’il n’a pas trouvée en neuf années de pouvoir. Il faut donc une « révision radicale de plusieurs choses… » Ce que professe Ouyahia depuis son retour aux affaires vient d’être assumé par le président de la République. C’est une façon bien singulière de sauver les formes. Sous d’autres latitudes, quand un tel constat est fait, le responsable sait parfaitement ce qu’il doit faire…

    UN SOMBRE TABLEAU DE BORD

    Mais chez nous, la culture de la démission n’existe pas. « On efface tout et on recommence » semble être la devise du Président et de son entourage. Pour un homme qui dit vouloir « bien terminer son mandat » c’est sans doute très mal parti et de son propre aveu ! Qu’est-ce qui n’a pas vraiment marché pour que Bouteflika se tire aussi sèchement une balle au pied ? Si l’on devait résumer les « résultats » communiqués par le Président, cela donnerait ceci : « Panne économique, investissements étrangers nuls, désenchantement social, un privé parasite, un pays de drogue et du trabendo. » Qui en est responsable d’après Abdelaziz Bouteflika ? « Je n’incrimine aucune catégorie ni personne en particulier. » Allez donc savoir… Ce sont peut-être ces mains invisibles – de l’étranger de préférence – qui ont produit ce sombre tableau de bord économique à mille lieues de la rhétorique officielle démesurément triomphaliste. A défaut de désigner clairement les coupables – ses ministres surtout –, le président s’en prend aux jeunes chômeurs accusés de « préférer travailler comme gardien de nuit au lieu de travailler dans le secteur du bâtiment ou de l’agriculture ».

    Un discours d’adieu ?

    Belkhadem a tenu le même langage il y a quelque temps. Comme si le jeune Algérien est condamné à ne travailler que dans l’agriculture et le bâtiment. Il va sans dire que des centaines voire des milliers d’agronomes prennent le large faute d’embauche dans leur pays. Les jeunes, qui ont déjà tourné le dos au pays en allant braver la mer, semblent avoir bon dos pour recevoir les pierres du Président. Tout en promettant de ne pas être « clément avec ceux qui jouent avec l’argent de l’Etat et avec l’argent public », il invite les citoyens à ne pas jalouser ceux qui possèdent de belles voitures ou des villas ni s’interroger sur l’origine de ces nouvelles fortunes. Ceci pour le petit peuple. Quant aux responsables du mauvais boulot, Bouteflika dresse le bilan, mais refuse de situer les responsabilités. Pourtant, quand il dit que « l’investissement a engendré des compagnies privées parasites » et reconnaît que « les entreprises soumises à la privatisation ne trouvent pas acheteur » et s’interroge encore s’il était « normal de donner les mêmes avantages à un investisseur qui ramène un million de dollars et un autre qui en ramène 5 », la cible semble évidente : Hamid Temmar. Mais la balle du Président passe volontairement à côté. De la même manière que si « notre pays est désormais connu pour sa drogue, son trabendo et ses fléaux sociaux », la faute incombe à son équipe gouvernementale, précisément à sa garde prétorienne qu’est le triumvirat Temmar, Zerhouni et Chakib Khelil qui n’a pas su placer les filtres… Mais le Président se garde bien de critiquer ses hommes qui totalisent eux aussi deux mandats à la tête de leurs départements respectifs. C’est pourquoi la colère présidentielle est sujette à soupçons. Et ce n’est pas l’Algérie « qui est un pays étrange » comme le prétexte Bouteflika, mais la gestion de ceux qui en ont les commandes. Sur ce plan, le président de la République a raison de dire qu’il s’est trompé. Et il est déjà trop tard pour rattraper le train.
    Dernière modification par shadok, 28 juillet 2008, 14h17.
    Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

  • #2
    mais oui bien sur le train il devrait le prendre pendant qu 'il est encore temps et qu'il tire sa reverence peut etre qu' on oubliera un jour tout le mal qu'il a fait lui et sa bande de ..... au peuple, a ses intellectuels, a ses enfants integres qu'il mets de coté pour mettre des minables,pathetiques incultes mais qui savent dire "N'AAM sidi errais" et qui vendent leur ames et descendent pantalons et visages devant pareil laches.
    mais on me dira que c'est normal c'est une especes qui marche a la chitta, au copinage,au brossage pas au competences ou au savoir faire.
    comme me l'a dit un jours quelqu'un "li yetteba3 les bouteflika yetteba3 fel gtoutta ou leklab "(celui qui suit les bouteflika suit les chats et les chiens).
    sur ce c'est moi qui tire ma reverence pour le moment je prefer allez faire une sieste c'est beaucoup mieux
    PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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    • #3
      Une petite précision :
      ...un tel diagnostic posé par le médecin...
      Il ne s'agit nullement d'un diagnostic mais d'un simple constat tout ce qu'il y a de démagogique.

      Un diagnostic suppose une qualification précise du mal, une identification de ses agents et, dans le meilleurs de cas, la définition des moyens pour le résorber.
      Alors que Boutef s'est limité à énoncer vaguement, à sa manière, quelques symptômes qu'il a arbitrairement sélectionnés.

      Par ailleurs, notre attention est focalisée sur l'aveu : "Nous nous sommes trompés". Cela a pour résultat de nous faire accepter l'idée que la situation que Boutef s'est échiné à décrire n'était pas voulue par lui et par ses acolytes.
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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      • #4
        Il ne s'agit nullement d'un diagnostic mais d'un simple constat tout ce qu'il y a de démagogique.
        Parfaitement exact Benam.

        ça arrive souvent à Boutef lorsqu'il se met à improviser et succombant à la tentation de plaire. Le populisme s'installe.

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        • #5
          Qui osera alors défendra un bilan négatif d'un règne de 10 ans.

          Belkhadem : il y a longtemps qu'il n'est plus crédible si on ajoute sa disqualification, il restera des mecs comme amar saidani, ou khaled Bounejma de la tenssikya.

          Ouyahia : on dit de lui que c'est expert dans les sales besognes, mais que va-t-il "nettoyer" ?

          Je ne crois pas que Bouteflika va tirer sa révérance, il va sacrifier des pions, retailler la constitution, faire un nouveau deal avec les tireurs de ficelles (c'est eux qui tremblent à l'idée de le voir partir), sa mission contiunue ---> perpétuer le pouvoir et le système quoi qu'il arrive.

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          • #6
            Envoyé par citoyen
            Ouyahia : on dit de lui que c'est expert dans les sales besognes, mais que va-t-il "nettoyer" ?
            Il va freiner l’ouverture du capital des entreprises publiques comme le CPA et Algérie Télécom, casser les investisseurs étrangers, mettre des lois du style redevance de 1 milliard de centimes par an pour les Call-Centers …

            Après le discours de Bouteflika, je peux faire maintenant le recoupage au sujet de la nomination d’Ouyahia.

            Après 5 ou 10 ans on s’apercevra qu’on s’est encore tromper et on recommencera. Mais là on s’apercevra que ce n’est plus possible. Déjà que l’Algérie a perdu suffisamment de temps.

            Tous les pays en voie de développement avancent dans le sens de la modernité et de l'ouverture et nous on se pose toujours des questions sur les choix économiques à faire.
            Dernière modification par shadok, 28 juillet 2008, 17h26.
            Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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            • #7
              Il n'en fera rien Shadok, tout ce qu'il a dit avant-hier n'était ni reflechit, ni prévu dans son discours. Un moment où la tentation d'aluser la galerie l'a emporté sur le reste.

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              • #8
                Il n'en fera rien Shadok, tout ce qu'il a dit avant-hier n'était ni reflechit, ni prévu dans son discours. Un moment où la tentation d'aluser la galerie l'a emporté sur le reste.
                Tout à fait !
                La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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                • #9
                  @jawzia & DZmes Bond

                  Je l’espère bien car cassé ce semblant d’ouverture économique est la chose la plus insensée à faire. Il nous restera qu’à prendre le chemin de l'exil comme le reste des compétences algériennes. Une entreprise étrangère comme Djezzy a donnée une chance à des centaines d’ingénieurs algériens de travailler, gagner bien leur vie, se former aux technologies de pointe et se sentir utile dans leur propre pays.

                  Si c’est improvisé ca reste quand même grave de la part d’un président de la république. Si nous citoyens algériens avons du mal à décrypter le discours de notre président que peut on dire des investisseurs étrangers.

                  J'aimerai bien avoir la version de mendz
                  Dernière modification par shadok, 28 juillet 2008, 17h27.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                  • #10
                    Voici le texte du discours qui est traditionnellement distribué à la presse. Compares avec ce que tu as entendu à la télé. Il brosse même un tavleau positif de son action .... avant de s'etre emporté.

                    C'est pour moi un plaisir d'être parmi vous aujourd'hui à l'occasion de cette rencontre réunissant les 1541 présidents d'Assemblées populaires communales issus des dernières élections communales. Je saisis cette occasion pour vous présenter mes félicitations pour votre élection dont la légitimité est renforcée par les conditions dans lesquelles se sont déroulées ces élections, ainsi que par la crédibilité de notre système électoral qui garantit le respect de la volonté des électeurs exprimée en toute transparence.

                    J'aborderai avec vous aujourd'hui les aspects essentiels de la vie des collectivités locales, notamment la réforme des collectivités territoriales et la problématique de la décentralisation et de la déconcentration qui en découle, le développement local, la gestion des collectivités locales, et toute l'importance de la ressource humaine et de la formation dans cette gestion.

                    La légitimité qui est aujourd'hui la vôtre est un motif de fierté pour vous, mais elle est également porteuse d'une lourde responsabilité parce que les suffrages que vous avez obtenus expriment beaucoup d'attentes et beaucoup d'espoir chez les citoyens qui vous ont choisis. En vous choisissant, chaque Algérienne et chaque Algérien vous ont confié une grande responsabilité dans plusieurs domaines consacrés par la Constitution et inscrits dans notre action quotidienne.

                    Les citoyens algériens, notamment les jeunes, attendent de vous des réponses à leurs multiples attentes, une amélioration de l'environnement et de la qualité de vie, une prise en charge efficace du service public mais aussi plus de transparence dans les décisions qui les concernent à travers une information organisée, plus d'écoute et de participation dans les choix relatifs au développement de leur commune. Les résultats des dernières élections locales illustrent parfaitement les changements importants intervenus au sein de notre société :

                    - 70% des élus et des présidents d'Assemblées populaires communales ont moins de 50 ans, ce qui reflète la jeunesse de notre population et son implication dans la vie politique locale.

                    - Plus de 30% de ces mêmes élus ont un niveau supérieur.

                    Cette nouvelle configuration des assemblées élus est révélatrice d'une plus grande implication des jeunes générations qui prennent ainsi le flambeau de la génération de la lutte de libération pour construire l'Algérie nouvelle.

                    En plaçant la réforme des collectivités territoriales au centre de la réforme des missions et des structures de l'Etat, nous avons voulu consolider la démocratie locale et lui donner tous les moyens pour qu'elle s'exprime. Notre démarche fondée sur une décentralisation et une déconcentration pragmatiques et progressives, est aujourd'hui largement engagée, et des projets de loi ont été préparés, visant la clarification des missions et des compétences de l'ensemble des acteurs locaux et l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement des collectivités territoriales. En plus de toutes les améliorations attendues de cette réforme, la réorganisation territoriale va bientôt se traduire par la désignation de Walis délégués à la tête des circonscriptions jugées importantes par leur population, le nombre de leurs communes, leur vocation et la complexité de leur gestion, pour une meilleure emprise sur la réalité du terrain et pour réduire les distances entre les centres de décision et l'espace territorial concerné pour une meilleure gestion de proximité.

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                    • #11
                      la suite ....
                      Dans cette démarche, un intérêt particulier a été accordé à la refonte des finances et de la fiscalité locales, parce qu'elles sont une condition préalable à toute la réforme des collectivités locales. Cette refonte, qui va permettre une augmentation appréciable des ressources communales, donnera à l'élu les moyens d'exercer pleinement ses missions et le rendra capable de plus d'initiatives.

                      Le développement local a constitué la pierre angulaire de notre action économique et sociale. Déjà, la loi de finances complémentaire pour l'exercice 2008 a introduit des mesures concrètes d'amélioration des finances locales :

                      - l'assainissement des dettes des communes évaluées pour la période de 2000 à 2007 à 22,9 milliards DA,

                      - la prise en charge sur le budget de l'Etat de l'incidence financière résultant de l'augmentation des salaires des agents des collectivités locales à 18,4 milliards DA,

                      - l'augmentation des quote parts des communes dans le produit de certains impôts et taxes,

                      - l'augmentation des dotations de péréquation pour compenser les moins-values fiscales qui passent de 5,5 milliards DA à 25 milliards DA en 2008.

                      Maintenant, il est nécessaire que, de votre côté, vous fassiez preuve de pragmatisme, de détermination, d'initiative et de transparence dans la gestion de vos communes, car le développement local qui a toujours été perçu comme relevant de la seule responsabilité de l'Etat central, est en train d'être redéfini pour s'inscrire dans les responsabilités des communes.

                      Cette option prioritaire du développement local a été affirmée dans les différents programmes dont le programme de soutien à la relance économique, le programme de soutien à la croissance économique, les programmes sectoriels de développement, les plans communaux de développement et les programmes spécifiques tels que les programmes pour les régions du Sud et les Hauts plateaux.

                      Tous ces programmes ont été réalisés pour permettre aux citoyens de bénéficier des équipements publics de base et de proximité, et encourager prioritairement les grands projets économiques. Rappelons qu'il s'agit au niveau national de plus de 110.000 opérations liées à l'alimentation en eau potable et l'assainissement, à la réalisation d'infrastructures de jeunesse et sport, de culture, d'éducation, de santé et d'environnement, et d'infrastructures administratives et de désenclavement. Plus de 530 milliards DA ont été mobilisés entre 1999 et 2008, soit en moyenne 50 milliards DA par an, contre une moyenne de 8 milliards DA par an seulement entre 1962 et 1999.

                      Il vous appartient, à votre tour, de prendre en charge les réalisations achevées dans le cadre des programmes de développement dans tous les volets liés à leur gestion, leur maintenance et leur entretien, ainsi que leur bonne exploitation pour éviter toute dégradation préjudiciable à la collectivité.

                      Les nouveaux moyens de communication donnent à nos jeunes un accès facile et une plus grande ouverture sur le monde et ses progrès, ce qui les rend plus exigeants dans leurs attentes et plus conscients des enjeux économiques et sociaux. En même temps, la mondialisation a rendu les relations internationales plus complexes, plus dures, et le compter sur soi primordial. Dans cet environnement mondial complexe, nous avons opté pour un développement véritable, celui qui maintiendra une balance des paiements équilibrée, une disponibilité des produits de base, une création d'emplois soutenue et de services publics efficients. Un tel développement ne peut reposer que sur des activités créatrices de richesses réelles, ce qui signifie que nous devons rendre l'Algérie plus attractive pour l'investisseur national tout d'abord, et aussi pour l'investisseur étranger. Ces investissements passent nécessairement par la création d'un environnement adéquat, d'une meilleure qualité de vie, d'un bon fonctionnement des services publics (ordre public, logement, école, santé, transport y compris les loisirs) et des infrastructures de base performantes. Les Assemblées populaires communales portent la responsabilité de la prise en charge du quotidien des citoyens de leurs communes, mais elles ont aussi un rôle essentiel à jouer dans l'encouragement aux investissements productifs.

                      Mais toute cette dynamique de réforme des collectivités locales est largement conditionnée par la modernisation des instruments et des actes de gestion, des ressources humaines, ainsi que par l'amélioration des compétences. Pour y parvenir, plusieurs mesures ont été prises, en particulier l'élaboration d'un statut des personnels des collectivités locales qui introduit la gestion par la compétence et permet la professionnalisation des acteurs du service publics local. Ce nouveau statut s'appuie sur un schéma directeur de la formation au profit des collectivités locales. La construction de six établissements de formation vient d'être inscrite et va porter à 11 les établissements de formation des collectivités locales avec une capacité pédagogique de 9.000 places. Ces établissements seront le fer de lance de notre politique de modernisation de la gestion, et le levier de la professionnalisation des agents des collectivités locales.

                      Nous avons voulu aussi que l'Ecole Nationale d'Administration soit mise sous la tutelle du Ministère de l'Intérieur et des Collectivités Locales, et sa réforme doit lui permettre de mieux répondre aux besoins de l'administration publique, et particulièrement des collectivités locales. Le projet de création de l'Ecole des ingénieurs Territoriaux viendra compléter le tissu de formation ainsi mis en place. Nous sommes convaincus que le véritable changement se fera par la formation, et le souci de professionnalisation concerne d'abord les hauts fonctionnaires territoriaux, comme les élus.


                      Des secrétaires généraux de commune aux chefs de Dairas, inspecteurs généraux de Wilaya, directeurs, ainsi que les secrétaires généraux de Wilaya et bientôt les walis, en bref tous les cadres territoriaux, ont eu et auront à se remettre en question à travers une formation au management public qui leur permettra une meilleure compréhension de leurs rôles et activités, le développement de leur efficacité personnelle et la maîtrise de méthodes modernes de gestion. La communication, la qualité du service public, la gestion des crises, les systèmes d'évaluation de la qualité et la performance du service public sont autant de problèmes abordés qui démontrent la volonté d'évoluer vers une gestion plus qualitative fondée sur de réelles compétences managériales.

                      La formation que vous avez eu à suivre, et qui est une première du genre, s'inscrit dans cette vision globale où tous les acteurs de la vie locale, dont vous faites parties, auront à acquérir des compétences et améliorer leurs capacités de gestion et d'action. Prendre en charge la complexité de la gestion communale, privilégier l'efficacité des actions, instaurer la transparence et l'écoute, développer l'initiative locale, c'est cette logique de promotion de nouvelles méthodes et actions que nous encourageons. Il est souhaitable que votre action s'inscrive désormais dans une autre forme de rapports avec l'administration et avec les citoyens.

                      D'abord, avec les citoyens que vous devez nécessairement faire participer à l'élaboration du plan de développement de la commune à travers la définition de leurs besoins et leur hiérarchisation. Le citoyen ne doit plus se confiner dans une attitude passive ou revendicative, mais vous devez l'aider à s'engager dans une démarche participative qui fera réellement évoluer la démocratie locale. Les ambitions de la commune, ses valeurs et son développement seront mieux partagés par tous à travers cette approche dynamique de la vie en collectivité. Partant de là, vous devez être en mesure, si ce n'est déjà fait, de projeter le développement de vos communes sur toute la durée de votre mandat (5 ans), le concerter avec les autorités locales et le formaliser dans un contrat programme qui est l'acte par lequel se définissent les responsabilités de chacun et qui permet d'évaluer les résultats de la gestion locale.

                      Je voudrais vous remercier d'avoir répondu à notre appel et d'associer ainsi votre disponibilité à la réussite de cette mission qui doit désormais être érigée en action permanente et continue dans le but d'encourager les initiative et d'entretenir l'essor économique de nos collectivités. C'est sur cette dernière note toute chargée d'optimisme et de confiance en l'avenir que je terminerai mon propos en vous souhaitant beaucoup de succès dans vos travaux, dans l'accomplissement de vos missions et dans la concrétisation des projets de vos communes. Ces succès dépendront de la force de votre détermination et de votre opiniâtreté au service de la chose publique. Je vous remercie de votre attention.

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                      • #12
                        Le bon sens élémentaire voudrait que, lorsqu'on se rend compte que l'on s'est trompé, et surtout quand on le reconnait publiquement, qu'on s'efforce de ne pas reproduire les mêmes erreurs.

                        Mais Boutef ne dit nulle part en quoi il s'est trompé ! Il n'a pas cité clairement quelles sont ces erreurs qu'il voudrait ne pas commettre de nouveau (ou qu'il voudrait ne pas voir commises de nouveau).
                        L'on a même pas là un de ces discours plus ou moins ésotériques que beaucoup auraient aimé décoder ou en tirer des exégèses.
                        "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                        Commentaire


                        • #13
                          @Jawzia

                          Que dois-je conclure ? Notre président divague et il n’a plus les capacités de gouverner ?!

                          Bref, suivre la politique algérienne est plus que déroutante.

                          Salam Aalikoum
                          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

                          Commentaire


                          • #14
                            Dire que Boutef a été une catastrophe ces 10 ans passés c'est se moquer du monde.
                            Si on veut critiquer il faut être juste et précis pour résoudre le problème.Pas bouger ds tous les sens pour des raisons "spéciales".
                            C'est qd même grâce à Boutef que l'Algérie est debout, bien sur ses jambes.Il a fourni un effort surhumain en sillonnant le pays coin par coin malgré le danger mortel omniprésent.Sa santé a subi le contre-coup aprés.
                            Aucun autre à sa place n'aurait pu faire le 1/100 ème.
                            C'est aussi Boutef qui a débarassé l'armée et la haute administration de personnes horribles et condamnables.Personnes qui ont failli détruire notre pays à tel point que des pays qui nous ont emprunté l'argent parlaient de se faire payer en territoire.Recoloniser quoi mais pas les hauts-plateaux bien sûr.
                            C'est aussi Boutef grâce à son inlassable activité diplomatique qui a permis de vaincre l'embargo et le boycott orchestré avec zêle par nos "amis et frêres".
                            C'est aussi Boutef qui a rendu son honneur au peuple (méprisé, insulté et traité comme un paria par beaucoup y compris nos voisins imposés par la géo)
                            C'est aussi Boutef qui a viré les ventriculeux et les écrivains de pacotille acheteurs d'armes trafiquées et rouillées.Ce qui les interessait c'était la vodka, les blondes et la commission.Aujourd'hui notre armée envoie ses meilleurs enfants pour voir, essayer, négocier et enfin acheter.Grande chance pour l'efficacité car les temps sont confus.
                            C'est aussi Boutef qui a rendu leur honneur aux expatriés algériens en virant beaucoup de consuls, de douaniers ou de policiers qui les oppressaient.Evidement les mauvaises langues trouveront toujours à redire mais moi je n'ai jamais été ni un lâche, ni un ingrat ni facilement influençable ou manipulable.J'ai horreur aussi de ceux qui ont la mémoire courte ou une amnésie interessée.
                            Etc............................................... ...............................
                            Cependant Boutef est toujours au service des algériens et je critique le "maintien" de sa confiance à des gens qui ont prouvé leur nullité, incompétence ou nuisibilité.Il n'a pas un parti politique convaincant pour puiser de la qualité mais qd même.
                            Ma critique je la revendique.Mais dans l'honneur pas dans la bassesse.
                            Dernière modification par warseniss, 28 juillet 2008, 19h37.

                            Commentaire


                            • #15
                              Azul

                              J'aimerai bien avoir la version de mendz
                              Depuis la nomination d'Ouyahia notre Mendz manque à l'appel
                              En attendant de pouvoir rétablir la connexion avec la tour d'ivoire ( El Mouradia)

                              Quant aux médiocres gestionnaires du pays, je me demande comment est-il encore possible d'attendre encore quelque chose de Positif de ceux qui sont déjà passés par-là ?!

                              A force ils nous donnent le tournis !


                              ..../....
                              “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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