Tweet
Des collections sous le feu des projecteurs...
-------------------------------------------------------------
La très riche collection des arts de l’islam du musée du Louvre, longtemps présentée dans un espace restreint et en portion congrue, bénéficiera fin 2010 d’une visibilité trois fois plus grande, autant en surface d’exposition qu’en pièces exposées, magnifiée par une architecture contemporaine.
La collection du département des arts de l’islam, huitième département depuis 2003 du musée parisien, est riche de quelque 10 000 œuvres qui, avec ses céramiques, boiseries, ivoires, miniatures, métaux, verres, tapis ou manuscrits, forme un des plus beaux ensembles de cet art au monde. S’y ajoutent 3 400 pièces déposées par le Musée des arts décoratifs.
Jusqu’à présent, seules 1 300 de ces pièces étaient exposées, sur 1 100 m2. Les nouvelles salles, dont la première pierre a été officiellement posée, permettront de montrer sur 3 000 m2 d’exposition – sur une surface totale de 6 500 m2 pour le département – plus de 3 000 œuvres couvrant une période de 1300 ans (VIIe-XIXe siècles), sur trois continents.
Le département, proche de ceux consacrés à l’Antiquité tardive, à l’Égypte romaine ou la Phénicie, se déploiera cour Visconti. Située dans l’aile Denon qui borde la Seine, cette cour a été redessinée par les architectes Mario Bellini et Rudy Ricciotti.
Pour laisser un accès à l’air libre et permettre de garder la visibilité des façades XVIIe, les architectes ont conçu une structure légère à deux niveaux. L’un, en sous-sol, recevra les pièces les plus fragiles, en tissu et en papier, qui craignent la lumière naturelle.
Le second, en rez-de-chaussée, sera recouvert par une sorte de voile flottant à six mètres de haut en son point le plus élevé, transparent à 80 %.
Le coût du projet s’élève à 86 millions d’euros – dont 63 M EUR de construction – dont 26,5 financés par l’État (avec la restauration du bâtiment), le reste par le mécénat.
Le plus important mécène, le prince Alwaleed bin Talal bin Abdulaziz al-Saud d’Arabie saoudite, 52 ans, neveu du roi Abdallah d’Arabie saoudite et l’une des dix premières fortunes privées mondiales, a offert 17 M EUR, devenant ainsi le premier mécène international et l’unique donateur individuel de ce projet.
Les groupes Total et Lafarge sont également contributeurs (8,5 M EUR à eux deux), de même que le sultanat d’Oman (5 M EUR), le Koweït (5 M EUR) ou la République d’Azerbaïdjan (1 M EUR).
L'Orient-Le-Jour
-------------------------------------------------------------
La très riche collection des arts de l’islam du musée du Louvre, longtemps présentée dans un espace restreint et en portion congrue, bénéficiera fin 2010 d’une visibilité trois fois plus grande, autant en surface d’exposition qu’en pièces exposées, magnifiée par une architecture contemporaine.
La collection du département des arts de l’islam, huitième département depuis 2003 du musée parisien, est riche de quelque 10 000 œuvres qui, avec ses céramiques, boiseries, ivoires, miniatures, métaux, verres, tapis ou manuscrits, forme un des plus beaux ensembles de cet art au monde. S’y ajoutent 3 400 pièces déposées par le Musée des arts décoratifs.
Jusqu’à présent, seules 1 300 de ces pièces étaient exposées, sur 1 100 m2. Les nouvelles salles, dont la première pierre a été officiellement posée, permettront de montrer sur 3 000 m2 d’exposition – sur une surface totale de 6 500 m2 pour le département – plus de 3 000 œuvres couvrant une période de 1300 ans (VIIe-XIXe siècles), sur trois continents.
Le département, proche de ceux consacrés à l’Antiquité tardive, à l’Égypte romaine ou la Phénicie, se déploiera cour Visconti. Située dans l’aile Denon qui borde la Seine, cette cour a été redessinée par les architectes Mario Bellini et Rudy Ricciotti.
Pour laisser un accès à l’air libre et permettre de garder la visibilité des façades XVIIe, les architectes ont conçu une structure légère à deux niveaux. L’un, en sous-sol, recevra les pièces les plus fragiles, en tissu et en papier, qui craignent la lumière naturelle.
Le second, en rez-de-chaussée, sera recouvert par une sorte de voile flottant à six mètres de haut en son point le plus élevé, transparent à 80 %.
Le coût du projet s’élève à 86 millions d’euros – dont 63 M EUR de construction – dont 26,5 financés par l’État (avec la restauration du bâtiment), le reste par le mécénat.
Le plus important mécène, le prince Alwaleed bin Talal bin Abdulaziz al-Saud d’Arabie saoudite, 52 ans, neveu du roi Abdallah d’Arabie saoudite et l’une des dix premières fortunes privées mondiales, a offert 17 M EUR, devenant ainsi le premier mécène international et l’unique donateur individuel de ce projet.
Les groupes Total et Lafarge sont également contributeurs (8,5 M EUR à eux deux), de même que le sultanat d’Oman (5 M EUR), le Koweït (5 M EUR) ou la République d’Azerbaïdjan (1 M EUR).
L'Orient-Le-Jour