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Benaïssa lance un défi aux agriculteurs algériens

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  • Benaïssa lance un défi aux agriculteurs algériens

    Nouvelle politique agricole

    Benaïssa lance un défi aux agriculteurs


    Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural veut instaurer un rapport « gagnant- gagnant » avec les acteurs de son département.


    Lors d’une conférence de presse, hier au siège de son ministère, il a présenté la nouvelle politique agricole qui devrait, selon lui, apporter une bouffée d’oxygène aux agriculteurs qui veulent travailler. « Les agriculteurs et les éleveurs disent qu’ils sont professionnels et qu’ils pourraient faire du bon travail si on leur en donnait les moyens, alors on les prend au mot », a expliqué M. Benaïssa, ajoutant que c’est un véritable défi qu’il lance à l’adresse des agriculteurs. « Il faut qu’ils sentent qu’ils sont producteurs de richesse. Leur image doit changer. Leurs capacités doivent s’améliorer », estime le ministre de l’Agriculture. Il promet un « renouveau de l’économie agricole » ainsi qu’un « mouvement positif et non pas un mouvement d’attente ». La tâche sera certainement ardue. « Il y aura des gens qui se sentiront plus malins que les autres.
    J’espère qu’ils ne seront pas plus malins que nous », glisse-t-il. En plus de la loi d’orientation agricole, le département de l’agriculture a ainsi mis en place une batterie de mesures pour reconfigurer le système. « Ces mesures sont là pour compléter la loi d’orientation agricole. C’est l’expression d’une politique cohérente », dit encore M. Benaïssa. Le ministre espère mettre en place un système « donnant-donnant ». « On vous aide, mais il faut bosser. Ainsi tout le monde y gagne », lance-t-il. Les nouvelles dispositions contenues dans la Loi de finances complémentaire (LFC) tournent autour de sept points. L’Etat devra ainsi prendre en charge les intérêts des crédits de campagne octroyés aux éleveurs et aux agriculteurs par les banques et les établissements financiers. Le ministre se demande pour quelle raison « la vache laitière de Ghardaïa est plus productrice que celle de Jijel ». Et de répondre : « La différence est dans le professionnalisme et dans le travail. » Aussi prévoit-il de conditionner les avantages accordés aux agriculteurs par des garanties. L’économie de l’eau fait partie des conditions du ministère. Le département de Benaïssa prévoit également une exonération de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) pour les engrais et la production phytosanitaire. La nouvelle politique agricole, qui lui tient visiblement très à cœur, prévoit une exonération de la TVA des loyers versés dans le cadre des contrats crédit-bail sur les matériels agricoles.
    Le parc matériel agricole étant actuellement vétuste et sous-équipé en engins spécialisés indispensables. Le département de l’agriculture a, par ailleurs, institué un Fonds spécial d’appui aux éleveurs et petits exploitants agricoles. Le programme prévoit la création de 10 000 unités d’élevage ainsi que le renforcement des potentialités des petites exploitations agricoles dans la montagne, les oasis et les steppes. Sur le chapitre de la sécurité alimentaire, le ministre de l’Agriculture a précisé que des programmes spécifiques d’intensification des productions de base (céréales, légumes secs, lait cru et huiles végétales) vont être lancés à partir de la campagne agricole 2008-2009. En tout et pour tout, l’Etat a mobilisé pas moins de 3 milliards de dinars pour la réalisation de cette politique. « Ce n’est rien par rapport à la somme qu’on consacrait à l’importation », a précisé M. Benaïssa. Alors que des « dysfonctionnements » ont caractérisé le secteur de l’agriculture ces dernières années, M. Benaïssa affirme travailler pour que tout redevienne « normal ».



    Par Amel Blidi

  • #2
    Il n'y a pas que des dysfonctionnements,il y a aussi la main mise sur le circuit de ditribution par la mafia des speculateurs.

    Commentaire


    • #3
      Il essaie de changer les mentalités en disant aux agriculteurs mais surtout à ceux qui veulent bénéficier des bonnes conditions qu'il v ay avoir des suivis, des contrôles... tant mieux.
      La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

      Commentaire

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