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Bilan des infrastructures sous le règne de Mohammed VI

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  • Bilan des infrastructures sous le règne de Mohammed VI

    c'est la fete du trone et l'heur au bilan de M6.

    9 ans de règne
    Infrastructures: Tout le Maroc en chantier


    · Routes, autoroutes, ports, aéroports, chemins de fer

    · En 9 ans, 11 milliards de DH investis dans les autoroutes

    Durant ses 9 ans passés sur le trône, le Roi Mohammed VI a bien su transformer le Maroc. Routes, autoroutes, ports, aéroports et chemins de fer, la liste des chantiers est impressionnante. Des centaines de milliards ont été ou vont être investis dans les infrastructures.
    Plusieurs programmes ont été réalisés, d’autres annoncés, et vont contribuer au remodelage du visage du Maroc. Ils serviront également de support à son intégration dans la mondialisation. En pole position, les autoroutes dont la cadence s’est accélérée depuis 2000. A cette époque, le Maroc ne disposait que de 407 km de réseau autoroutier. Mais les choses ont vite changé et le réseau a doublé en 8 ans, pour s’étendre à 856 km. Il sera porté à 1.420 en 2010 avec l’ouverture de Marrakech-Agadir (233 km) et Fès-Oujda (323 km). La nouvelle stratégie dévoilée par le ministère du Transport et de l’Equipement annonce un nouveau programme de 383 km. Fin 2015, le Maroc disposera de 1.803 km d’autoroutes reliant le nord et le sud en passant par le centre. 1,167 milliard sera engagé pour ce nouveau programme. Un chiffre qui portera le montant investi dans les autoroutes à 11 milliards durant ces 9 dernières années. Un autre projet d’envergure, le port TangerMed, est de loin le plus spectaculaire de l’époque actuelle. C’est surtout la pierre angulaire d’une plateforme multimodale performante intégrée dans un circuit logistique international. Il servira de levier pour les entreprises marocaines. La gestion et le développement des activités portuaires sont assurés par TangerMed Port Authority. Le premier terminal à conteneurs, d’une capacité 1,5 million d’unités, a été mis en service en juillet 2007 et le deuxième en avril 2008. La réalisation de ce complexe a nécessité un investissement de 15 milliards de dirhams. La deuxième partie (TangerMed II) dont les concessionnaires sont désormais connus, coûtera pour sa part quelque 18 autres milliards de dirhams. L’Office national des chemins de fer (ONCF) a aussi annoncé un programme de grande envergure. Le TGV (train à grande vitesse) en est le pilier. La ligne Tanger-Casablanca sera la première, et le début des travaux est prévu pour 2009, selon les prévisions du ministère de l’Equipement. Ça sera le début d’un ambitieux programme de lignes à grande vitesse de 1.500 km à l’horizon 2030. Il permettra de relier Tanger à Agadir via Rabat, Casablanca, Marrakech et Essaouira en moins de 4 heures (ligne atlantique). Et en moins de 3 heures, Casablanca à Oujda via Meknès et Fès (ligne maghrébine). L’augmentation du trafic aussi bien des marchandises que des voyageurs a poussé l’ONCF à intensifier son programme de développement. Au total, ce sont 17,2 milliards de dirhams qui ont été engagés dans le plan 2005-2009. Valeur aujourd’hui, ce plan est réalisé à hauteur de 95% (pour un taux d’avancement de 65% à fin 2007). Les liaisons ferroviaires reliant Taourirt à Nador et Tanger à TangerMed seront mises en service dès cette année.
    L’aménagement de la vallée du Bouregreg à Rabat est présenté comme la «mère des chantiers» par sa taille et son poids économique. Ce projet marquera l’histoire de la capitale. L’investissement annoncé avoisine les 4 milliards de dollars et ce n’est que pour les premières séquences: Bab Al Bahr et Amwaj (respectivement 70 et 120 hectares).
    Lancé en 2006, ce projet a changé le paysage urbanistique de la région. Au projet, il faut ajouter les nombreux investisseurs venus profiter des opportunités que le chantier a offertes. Tous les secteurs sont concernés: tourisme, services, nouvelles technologies et, bien entendu, immobilier.
    Les travaux battent leur plein de tous côtés. La Marina sera livrée prochainement, les travaux du pont Moulay El Hassan, le tunnel sous les Oudayas et les travaux de dragage sont sur «le bonne voie».
    Le tramway reliant Rabat à Salé est plus qu’un simple projet sur papier: les travaux entament les dernières phases de réalisation. Les premiers coups de pioche ont été donnés en décembre 2007, et deux lignes d’une longueur de 19 km devraient être livrées en 2010.
    Sur le plan économique, plus d’infrastructure de communication et de transport signifie réduction de coûts et amélioration de la compétitivité et de l’attractivité du pays auprès des investisseurs. Ainsi les gains en coûts de logistique qui en découleront seront un formidable levier de compétitivité pour les entreprises. Les retombés seront attendues sur le moyen et long terme. Une manière d’assurer une croissance durable et garantir un minimum pour les générations à venir.


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    Villes nouvelles

    Tamesna, Tamansourt, Bab Zaer, ce sont les noms de trois «villes nouvelles» qui vont apparaître sur la carte du Maroc d’ici peu. Derrière ce concept, l’idée est de créer des centres urbains autonomes (villes-satellites) aménagés à la périphérie des grandes villes. Leurs création répond à deux impératifs majeurs: faire face au besoin croissant des populations en matière d’habitat et contribuer à l’éradication des bidonvilles.
    Tamansourt, la ville-satellite de Marrakech abritera 40.000 logements, dont la moitié est classée dans le social, et accueillera 200.000 habitants. Elle nécessitera au total une bagatelle de 10 milliards de dirhams. Tamansourt est réalisée sur une superficie de 175 hectares. En 2007, à peine deux ans après le lancement des travaux, elle accueillait ses premiers habitants et 300 hectares ont été livrés. Après la ville ocre, c’est au tour de la capitale d’abriter dans sa banlieue une nouvelle ville-satellite, Tamesna. La cité est édifiée sur une superficie de 860 hectares et devra accueillir quelque 250.000 habitants. Comme pour Tamansourt, c’est le holding public Al Omrane qui est en charge de ce projet dont le coût global est estimé à 15 milliards de dirhams. Tamesna ne sera pas la seule ville-satellite de Rabat. Une autre, verte cette fois, accueillera ses premiers habitants en 2010, baptisée Bab Zaer. Le projet s’étend sur un domaine agricole de 3.000 hectares dans la commune de Oum Azza. La ville verte sera à moins de 30 km de la capitale et une ville «idéale» au concept novateur. A terme, en 2030, près de 82.000 personnes devraient y vivre.


    A. E. Y.

  • #2
    pour la politique.
    9 ans de règne
    Politique: Ce qui a changé

    · IER, Corcas, élections, charte communale...

    · Les chantiers avancent, mais pas au même rythme

    LES mutations s’enchaînent mais pas toujours à la même cadence: IER, Corcas, élections, charte communale… Dans le volet droit humain, l’épuration du passif des années de plomb se démarque.
    Premier signe, le «limogeage» de l’ex-ministre de l’intérieur Driss Basri et la réhabilitation d’un opposant, Abderahman Serfaty. La publication par l’Instance équité et réconciliation (IER) de son rapport final en novembre 2005, qui revient sur «43 ans de violations graves des droits humains», scelle la transition.
    Les victimes arrachent un droit de témoignage et les tortionnaires préservent leur anonymat. Satisfaction, critique et goût d’inachevé ont néanmoins marqué ce chantier... Des ONG, dont Human Rights Watch, parlent «d’une avancée» et préviennent: les recommandations de l’IER ne doivent pas rester lettre morte.
    C’est surtout le chapitre IV, indemnisation des victimes et préservation des archives, qui est appliqué. Mais où en est-on dans la consécration constitutionnelle du procès équitable ou de la présomption d’innocence? Il est vrai aussi que ce sont là des réformes qui exigent une plus grande préparation. Toujours est-il que le discours royal du 30 juillet 2006 «a chargé le Conseil consultatif des droits de l’homme d’assurer le suivi et la mise en oeuvre des recommandations».
    Autres faits marquants, l’installation, fin mars 2006 à Laâyoune, du Conseil royal consultatif pour les affaires sahariennes (Corcas). Au-delà de la symbolique, un virage à 180 degrés a été amorcé dans la gestion du «dossier Sahara». La proposition d’un statut d’autonomie, sous souveraineté territoriale, pour les provinces du Sud, confirme ce tournant. Alger peine à suivre ce pas en avant. Conséquence, les négociations de Manhasset en pâtiront. Quoi qu’il en soit, le Maroc poursuit sa conversion politique!

    · «Neutralité positive»

    Plus d’un an avant les élections législatives de septembre 2007, le message royal est clair: il va falloir «inscrire la pratique démocratique dans la normalité quotidienne (…) Nous voulons des élections exemplaires». Le Souverain parle de «test» de «neutralité positive». Un clin d’œil implicite à un quelconque interventionnisme de l’administration…
    Un collectif d’associations assure le suivi des élections après accréditation du CCDH… Finalement, le Maroc réussit son passage. Les observateurs internationaux, qui ont suivi le scrutin pour la 1re fois dans l’histoire du pays, en attestent. Des rapports post-électoraux, dont celui de l’AMDH, du NDI…, relèvent des irrégularités. La Cour Suprême tranche. Plusieurs députés verront leur victoire annulée, notamment à Mohammédia. D’autres réformes, d’autres enjeux. Un nouveau découpage communal vient d’être présenté mercredi à Rabat: 14 communes rurales et 2 urbaines ont été créées… Un Conseil supérieur de la communauté marocaine à l’étranger qui fait presque figure de première dans toute la région…
    Les mots changent aussi, on parle de citoyenneté responsable et participative, de ruptures, de changement de comportement et de culture…, des termes qui seront d’ailleurs cités à la première session de la 5e année législative dans le discours royal du 13 octobre 2006. Cette mutation de terminologie n’est pas gratuite. Le Maroc avance, il faudra juste accélérer la cadence.

    F. F.

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    • #3
      devellopement humain:
      9 ans de règne
      INDH: L’autre recette contre l’exclusion

      · Réduction de la pauvreté en milieu rural

      · 67% des infrastructures réalisées

      L’INITIATIVE nationale pour le développement humain (INDH) a été l’un des changements les plus marquants des neuf ans de règne de Mohammed VI. Plusieurs projets ont caractérisé cet énorme chantier, qui vient de fêter ses trois ans. Le discours royal du 18 mai 2005, généralement identifié comme étant l’acte de naissance de l’INDH, avait exprimé le souci du Souverain de lutter contre la pauvreté et l’exclusion. Les événements tragiques du 16 mai 2003 n’ont que trop révélé l’état de précarité que subissait une bonne partie de la population marocaine.
      Le plan initial de l’INDH prévoyait une enveloppe de 10 milliards de DH, à répartir entre 2006 et 2010. Un programme prioritaire fut lancé en 2005. Pas moins de 1.104 projets avaient été planifiés, dont 170 pour lutter contre la précarité, 364 contre l’exclusion en milieu urbain, et 570 contre la pauvreté en milieu rural. Le coût global de financement de ces projets s’est élevé à quelque 600 millions de DH, dont 41% apportés par l’INDH, et 59% par des partenaires extérieurs (source INDH), dont le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), l’Union européenne ou la Banque mondiale.
      Aujourd’hui, 67% des projets d’infrastructures ont été réalisés, selon la coordination nationale de l’INDH (cf.www.leconomiste.com). En outre, d’après les chiffres avancés par le Haut commissariat au Plan, une réduction de la pauvreté, de l’ordre de 41%, a été constatée dans les communes rurales ciblées par l’initiative. Le taux de pauvreté y est ainsi passé de 36 à 21%, entre 2004 et 2007. Et, d’une personne sur trois en 2004, on est passé à une personne pauvre sur cinq dans les zones précitées. En comparaison, dans les communes rurales non ciblées par l’INDH, la réduction du taux de pauvreté a été de l’ordre de 28%, passant ainsi de 16,9 à 12,2% du total de la population. En outre, 5.200 programmes sont prévus pour l’année 2008, pour un montant de 3,3 milliards de DH.
      Un autre défi, et pas des moindres, est celui de l’aide à la réinsertion sociale. Autrement dit, les mesures rentrant dans le cadre de l’INDH se veulent des projets d’accompagnement et non d’assistanat. La logique de l’initiative est de faire participer la population concernée, afin que cette dernière retrouve une autonomie financière lui permettant de vivre décemment. Les critères de sélection des zones sont multiples, notamment le déficit en infrastructures sociales de base, un taux d’abandon scolaire élevé, ou encore un taux de chômage important. La présence d’habitats insalubres, ou le taux élevé d’exclusion des femmes et des jeunes, sont également autant de facteurs déterminant le choix des bénéficiaires prioritaires. La réalisation des projets a une visibilité variable, puisque certains d’entre eux peuvent s’étaler sur plusieurs mois, voire plusieurs années. Ce qui fait que l’impact de l’Initiative peut être difficilement soumis à une évaluation globale.

      A. B.

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      • #4
        9 ans de règne
        La Moudawana décroche sa journée nationale

        · L’occasion de faire le bilan des acquis

        · Participation politique de la femme, un autre défi à relever

        Dix octobre. Une date mémorable que SM le Roi Mohammed VI a proclamée, le 11 juillet dernier, «Journée nationale de la femme marocaine». Cette dernière vise à commémorer le discours historique prononcé en octobre 2003 annonçant un texte social majeur, le nouveau code de la famille. L’occasion aussi d’évaluer le bilan et les perspectives de cette réforme. «La Moudawana est le plus grand chantier de réformes et un référentiel qui se base sur l’égalité des sexes», affirme Fouzia Assouli, présidente de la Ligue démocratique pour les droits des femmes.
        Une des priorités affichées est la protection des droits des femmes. On peut citer également à titre d’exemple l’entrée en vigueur du nouveau code du travail fondé sur le principe de la non-discrimination en matière d’emploi et de salaires. «Le constat majeur pour cette période est incontestablement le saut qualitatif dans l’instauration de ce principe de l’égalité, mais cela reste un premier pas», ajoute Fouzia Assouli. En effet, ces avancées ne suffisent pas à améliorer significativement la position des femmes dans la société et leur pleine participation au développement. «Les acquis sont confrontés au problème de l’application des nouvelles dispositions», insiste-t-elle. En effet, des résistances, aussi bien dans la société que dans le système judiciaire, persistent. Les stéréotypes en termes de rôle et de responsabilité des hommes et des femmes pèsent sur certaines législations et leur mise en œuvre. Des difficultés quant à la perception différente des traditions et des prescrits religieux qui peuvent entraver l’accès des femmes à l’égalité. A cela s’ajoute l’absence de mécanismes efficaces de suivi de la mise en œuvre de ces droits.
        Quant au volet politique, les droits des femmes sont reconnus par la loi. Pourtant, leur présence dans ce champ reste très faible. La proportion des femmes sur la scène n’est pas considérée comme porteuse d’impacts positifs sur la condition des femmes, selon Khadija Errebah, fondatrice du «Mouvement pour le 1/3 des sièges élus aux femmes, en vue de la parité». Le Maroc a reculé de la 2e place à la 7e au niveau arabe, selon une étude présentée en 2007 par l’Union parlementaire. «La promotion de la représentativité politique des femmes et leur accès aux mandats électifs fait partie, grâce à l’action des associations féminines, des défis que doit relever le processus démocratique au Maroc», ajoute Errebah. Il faut mettre l’accent sur la fragilité des acquis parce que la représentativité des femmes n’a pas été institutionnalisée et n’a été que le fruit d’un accord entre les partis politiques. De manière générale, l’accès de la femme à la prise de décision reste assez symbolique. Cependant, en termes d’influence, cette situation est en partie compensée par la participation active des femmes dans la société civile. «Une fragilisation des partis politiques est intervenue, d’où les associations ont forgé leur autonomie par rapport à ces parties», indique Assouli. En effet, depuis quelques années, davantage d’espaces d’action et de liberté ont permis aux associations de renforcer leur marge de manœuvre.


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        Quelques failles



        Le législateur a autorisé le recours exceptionnel au mariage précoce dans des cas exceptionnels. Or, 9 demandes sur 10 ont été autorisées en 2006, faisant ainsi de l’exception une règle. Par ailleurs, les chiffres enregistrés pour la polygamie sont encourageants malgré l’existence de failles. Le manque de vérification des prétextes avancés est pointé du doigt ainsi que la prise en considération du seul facteur matériel pour juger de la capacité du mari de remplir ses obligations. L’article instituant le partage des biens est également source de complications. Il s’avère que les femmes ne demandent ce droit que de manière exceptionnelle, la sensibilisation autour de la question étant quasi absente. L’article reconnaît pourtant le travail au foyer en tant que composante des fonds familiaux. Quant au divorce, la loi a introduit la démarche judiciaire. Selon le rapport du ministère de la Justice, datant de février 2008, le divorce pour discorde (Chiqaq) a augmenté de 78%, le divorce par consentement mutuel (Khol’) quant à lui a baissé de 10%. Ce qui constitue un grand pas pour la femme, selon Zahra Azirae, coordinatrice du réseau de la Ligue démocratique des droits des femmes LBBD-Injad.

        Jihane Kabbaj

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        • #5
          Franchement le maroc avance à pas forcés.
          Lhamdoulah, même si on n'a pas de petrole ni de gros capitaux, le maroc a changé radicalement de visage en quelques années, en 9 ans son PIB est passé d'environ 25-30Milliards de $ à près de 80Milliards, et ceci sont compter l'economie informelle du pays qui très grande et très répondu (le premier ministre parle de 150Milliars$)
          Le maroc a étendu son influence sur toute l'afrique francophone: Telecom, banque et finance, aérien, transport, medicaments et dernièrement des marchés dans l'eau et l'electricté...
          Sans oublier l'image que le maroc a gagné sur le niveau mondiale.

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