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Rapport du FMI sur le Maroc

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  • Rapport du FMI sur le Maroc

    DSK au rapport
    MAROC - 27 juillet 2008 - par PASCAL AIRAULT
    Entre le Maroc et Dominique Strauss-Kahn, c’est une vieille histoire d’amour. Le dirigeant socialiste français a passé son enfance à Agadir, compte de nombreux amis marocains et possède à Marrakech une splendide maison où il séjourne régulièrement. Les 29 et 30 juillet, il se rendra de nouveau dans le royaume, cette fois très officiellement, en tant que directeur général du Fonds monétaire international (FMI).
    Le premier jour, il rencontrera à Rabat Salaheddine Mezouar, le ministre de l’Économie et des Finances, et Abdellatif Jouahri, le gouverneur de la Bank Al-Maghrib. Le lendemain, à Fès, il sera l’invité de Mohammed VI lors de la fête du Trône, qui marque le neuvième anniversaire de l’arrivée de celui-ci au pouvoir. Enfin, il participera à un déjeuner offert par le Premier ministre, Abbas El Fassi.
    DSK présentera à ses hôtes le Pakistanais Massood Ahmed, nouveau responsable du département Afrique du Nord et Moyen-Orient au FMI. Puis leur communiquera les conclusions de ses experts, qui, au mois de mai, ont procédé à une revue de détail de l’économie marocaine. Dieu merci, celle-ci se porte bien !
    « Le royaume continue de récolter les fruits des réformes accomplies, notamment la mise en œuvre de politiques économiques et financières saines. D’importants progrès ont été réalisés ces dernières années en ce qui concerne la stabilité de l’environnement macroéconomique, la résilience de l’économie aux chocs et le renforcement de la position budgétaire. Ces acquis placent les pouvoirs publics dans une position relativement favorable pour faire face à la hausse durable des cours des matières premières », lit-on en préambule du rapport remis aux autorités.
    Le taux de croissance devrait être cette année supérieur à 6 %. Surtout, l’essor de l’industrie et des services rend l’économie marocaine de moins en moins dépendante de l’agriculture, donc des aléas climatiques. Plus ouvert sur le monde, le royaume voit ses échanges commerciaux augmenter à un rythme très rapide. Et la politique touristique (7 millions de visiteurs en 2007) ainsi que les envois de fonds des Marocains résidant à l’étranger (MRE) permettent de combler le déficit commercial creusé par la hausse des cours du pétrole. Compte tenu de l’importance des investissements directs étrangers, les réserves extérieures se sont même accrues de 4 milliards de dollars en 2007. À la fin de cette même année, elles s’élevaient à 24 milliards de dollars, soit l’équivalent de 6,8 mois d’importations de biens et services.
    Tout irait donc pour le mieux sans cette maudite crise de l’énergie. La flambée des cours du pétrole et des produits agricoles a relancé l’inflation (3,7 % au cours des douze derniers mois) et fait exploser le budget de la Caisse de compensation chargée de maintenir les prix à un niveau soutenable pour les ménages.
    « À terme, cela pourrait mener à des déficits plus élevés et mettre fin au mouvement de réduction de la dette publique [passée de 62 % du PIB en 2005 à 55 % l’an dernier, NDLR] », prévient le FMI. Les augmentations de salaires consenties par le gouvernement le 1er juillet accroissent également le risque inflationniste.
    Enfin, alors que les prêts à la consommation et dans l’immobilier se développent rapidement avec les progrès de la « bancarisation » et l’émergence d’une classe moyenne, les experts de Bretton Woods appellent les autorités à redoubler de vigilance et à multiplier les contrôles.

    Jeuneafrique

  • #2
    DSK c'est le président de la République que les français ont royalement raté
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      @pihman
      DSK c'est le président de la République que les français ont royalement raté
      Non pas tout à fait,ce sont les khorotos du parti socialiste qui lui ont preferé une nana souffrant des consequences psychologiques de la ménopause.

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      • #4
        ne soit pas méchant avec les femmes ROD

        il y quant même bcp de français qui ont voté pour segolene

        par contre avec Sarko j'avais deux opinions opposées
        1. Cela sera le meilleurs présidents que la France a connu avec son audace il va descléroser la société et l'économie francaise
        2. Cela sera le premier Président clown que la france aura connu

        entre nous , je commence de plus en plus a pencher pour la seconde option
        .
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        ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
        Napoléon III

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        • #5
          Les 2 affirmations sont vraies selon moi
          Everyone thinks of changing the world, but no one thinks of changing himself

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          • #6
            bemol

            MAROC, Inflation, la surchauffe menace !


            L’indice des prix des produits alimentaires a évolué de 4,5% au cours du premier trimestre.
            L’inflation, tous produits confondus, a atteint 2,4% pour le premier trimestre et 3,2% pour le seul mois
            de mars.
            +2,3% pour les équipements ménagers, +1,6% pour l’habillement et les loisirs.

            Les pressions à la hausse des prix à la consommation, apparues depuis 2006, se confirment, pour ne pas dire s’exacerbent. Et même les prévisions, pour les semaines voire les mois à venir, sont loin d’être optimistes, compte tenu de la persistance de l’envolée des cours mondiaux des matières premières, en particulier énergétiques.

            Au premier trimestre de cette année, en effet, l’inflation, mesurée par l’indice du coût de la vie (ICV), s’est située à 2,4%, et elle atteindrait 3,2% au deuxième trimestre, selon les prévisions du Haut commissariat au plan (HCP).

            Sur le seul mois de mars, l’inflation a été de 3,2%. Et ce qui paraît être la source de l’exaspération des consommateurs, c’est surtout le fait que ce sont les produits alimentaires, plus particulièrement ceux consommés presque quotidiennement, qui ont subi les hausses les plus importantes. L’inflation alimentaire a en effet été de 4,5% sur les trois premiers mois de 2008 et de 5,5% sur le seul mois de mars.

            Ce profil de l’inflation, apparu depuis le quatrième trimestre 2007, est à l’opposé de celui de 2006 où l’inflation (3,3%) était essentiellement d’origine énergétique - même si la hausse s’est propagée à d’autres produits, comme les services, le transport et quelques produits alimentaires.

            La compensation, un filet malgré tout
            Désormais planétaire, la «crise» qui affecte les matières premières agricoles n’est plus seulement conjoncturelle (en liaison avec les incidents climatiques) mais aussi structurelle (hausse de la demande, notamment des pays émergents comme la Chine et l’Inde, et réaffectation de quantités de plus en plus grandes de produits agricoles à la production de biocarburants).

            D’où la persistance du phénomène inflationniste dans le monde et qui a atteint le Maroc via les importations de produits alimentaires de base comme les céréales, les oléagineux, le sucre, les produits laitiers, notamment. A titre d’exemple, l’huile de table, au Maroc, a connu cinq augmentations entre septembre 2007 et mars 2008. Heureusement pour les consommateurs, les prix des produits agricoles frais ont, eux, connu au contraire une décélération par rapport à leur niveau de 2006/2007.

            C’est ce qui explique que, dans le niveau de l’inflation pour le premier semestre 2008, la part de l’alimentation hors frais est prépondérante, puisqu’elle y a contribué pour 1,3 point.

            Surtout, l’intervention publique, à travers la Caisse de compensation, a joué un rôle fondamental dans le niveau des prix de l’alimentation hors frais et des carburants. Sans l’injection de fonds considérables (on parle désormais d’une enveloppe qui pourrait atteindre 38 milliards de DH sur l’année 2008 ) pour soutenir certains produits de consommation, l’inflation aurait été et serait encore beaucoup plus élevée.

            Il faut savoir d’ailleurs que l’inflation sous-jacente (qui ne tient pas compte des produits à prix volatils et des tarifs publics) est nettement plus élevée (1,4 point de plus) que l’inflation d’ensemble : 3,8% contre 2,4% sur le premier trimestre. Pour le deuxième trimestre, l’inflation sous-jacente atteindrait 5,4%, selon les indications du HCP.

            Certes, pour l’essentiel, l’inflation est d’origine extérieure, affectant les biens échangeables (quoique à un degré moindre pour l’énergie en raison de l’effet de change qui bénéficie au Maroc s’agissant du dollar, monnaie de facturation des produits pétroliers) ; mais on aurait tort de croire que les autres produits, non alimentaires, sont épargnés par la hausse des prix. En effet, sur le premier trimestre de cette année, l’indice des prix de l’habillement a progressé de 1,6%, celui des équipements ménagers de 2,3%, et celui des loisirs et culture de 1,6%.

            En revanche, l’indice des prix des transports et communication a carrément baissé (- 2%). Mais, comme le fait remarquer, en plaisantant à peine, un observateur, «la communication, c’est très bien, mais ça n’apaise pas un ventre affamé… ». Tout le débat sur la place centrale de l’agriculture dans l’économie mondiale est résumé ici !

            source : http://www.lavieeco.com/Economie/inf...chauffe-menace
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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