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Les matières premières, des valeurs sûres

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  • Les matières premières, des valeurs sûres

    Isabelle Mouilleseaux
    Un "détail boursier" qui ne m'a pas échappé...
    Georges Soros, milliardaire et grand spécialiste de la finance, vient de prendre une position étonnante. Alors que le baril cotait encore 137 $, il s'est mis à shorter (vendre) massivement le baril de pétrole sur les marchés à terme. Il anticipait donc une baisse.
    Plus étonnant maintenant : au moment même où il initiait sa position vendeuse sur le brut, il s'est mis à acheter l'or dont il anticipe donc la hausse...
    Effectivement, pour l'instant, le baril a plongé de 15%, tandis que, sur la même période, l'or résiste, reculant à peine de 5%.
    Cette fois vous n'y comprenez plus rien. Je le lis sur votre visage...
    Vendre le brut et acheter l'or en même temps ? Il y a anguille sous roche...
    Eh oui, vous le savez aussi bien que moi, d'habitude, l'or et le pétrole sont corrélés positivement. Quand le baril monte, les anticipations inflationnistes resurgissent, ce qui dope les cours du métal jaune, qui grimpe à son tour. Et inversement.
    Haussier sur l'or, baissier sur le brut... Soros serait-il devenu fou ?
    J'en doute fort... Je dirais plutôt que Soros est lucide, lui !
    Décryptage...
    Vous y croyez, vous, aux contes de fées ?
    Une chose est certaine, les investisseurs y croient. En avril/mai, ils nous ont déjà fait le coup ! La crise est derrière nous, fini les subprime, vive le retour de la croissance, le CAC à 5 100 points, les bancaires ont provisionnés les dégâts... et j'en passe.
    Tout allait bien dans le meilleur des mondes et je m'évertuais à vous mettre en garde : ne croyez pas ce que vous disent les journaux ! La crise est devant nous !
    S'en est suivi le décrochage des marchés actions sur juin...
    Et nous voilà repartis en fanfare

    L'euphorie est de retour sur les marchés actions. Le CAC est passé de 4 000 points à 4 400 points à la vitesse de l'éclair ! En veux-tu ? En voilà...
    Je note toutefois un léger mieux : le week-end dernier le Journal des Finances titrait "prudence". Chat échaudé craint l'eau froide ! Cette fois, contrairement au printemps dernier, pas question de se ruer sur les opportunités du marché actions.
    Y aurait-il une prise de conscience ? A moins que ce ne soit qu'un reflexe pavlovien ?
    Au risque de me répéter depuis des mois : la crise est devant nous !
    Non, le système financier américain n'est pas encore purgé. La crise des subprime a certainement encore des surprises à nous révéler. Sans compter qu'elle se propage aux autres formes de crédits.
    Non, la crise financière n'épargnera pas l'économie réelle. La crise a commencé aux Etats-Unis, elle touche maintenant l'Europe, le Japon et je suis prête à parier que les pays émergents n'y échapperont pas. Même s'ils seront peut-être moins fortement touchés... Le découplage pourrait bien être à l'investisseur ce que l'opium de Marx était au Peuple !
    Pourquoi ? Parce que les Etats-Unis représentent 25% du PIB mondial. Ajoutez le PIB de l'Europe et du Japon qui ralentissent et dîtes moi à présent comment les Emergents pourraient être épargnés. Non seulement ils ne vivent pas dans une "bulle hermétique", mais en plus ils n'ont pas de consommation interne susceptible de prendre le relai des exportations pour assurer la croissance !
    Non, la crise immobilière n'est pas terminée.
    Oui, les marchés actions vont certainement encore baisser.
    Oui, les matières premières directement liées à l'activité économique en pâtiront, affaiblissement de la demande oblige. Je pense aux métaux industriels notamment.
    Quand au choc pétrolier... je donne ma langue au chat !
    Un enchainement implacable...
    Quand le chômage grimpe, que le pouvoir d'achat est grignoté par l'inflation, qu'on est endetté, et que par-dessus le marché il devient impossible de se refinancer, que son patrimoine immobilier et boursier (les bouées de sauvetage au cas où !) s'effondre, comment voulez-vous continuer de consommer plus que de raison ? Ce n'est tout simplement pas possible.
    Aux Etats-Unis (et en France) la consommation représente 70% du PIB !
    S'il y a moins de consommation, forcément, il y aura hausse des stocks et baisse de la production, donc moins de marges et de profits ainsi que plus de chômage. Mauvais pour les entreprises et la bourse...
    Et s'il y a moins de production, forcément la demande de matières et de pétrole (qui fait tourner le système !) diminuera. Mauvais pour les cours des matières industrielles...
    Inutile d'avoir fait Polytechnique pour comprendre cet enchaînement...
    De l'étincelle à l'embrasement...
    L'étincelle est venue du système financier américain.
    Le maillon faible qui transmettra la crise de la sphère financière à l'économie réelle sera la consommation -- et les banques par voie de restrictions du crédit.
    Je suis pessimiste ?
    Peut-être. L'avantage, c'est que j'ai vendu mes actions quand le CAC valait 5 700 points pour me consacrer entièrement aux matières premières.
    L'inconvénient, c'est que je laisse passer les rebonds ponctuels des marchés actions !
    Je préfère pour l'instant définitivement le monde des matières.
    Dans le marché actuel il n'y a que deux façons de survivre :
    -soit vous êtes un trader hyper actif et vous pouvez gagner beaucoup à condition d'être réactif -- et doué !
    - soit vous restez hors du marché actions et laissez passer le marché baissier, bien assis sur votre or (et votre argent). Quand l'économie et les finances vont mal, l'or et l'argent grimpent.
    N'est-ce pas ce que Soros est en train de nous crier lorsqu'il vend le brut et achète l'or ?
    Il voit noir sur l'économie en vendant le brut.
    Et il s'accroche à sa bouée de sauvetage, qui surnage comme toujours à la surface...
    Pour ceux que cela intéresse, voici les cours d'entrée à privilégier : 845 $/860 $ sur l'or ; 16,40 $/16,50 $ sur l'argent.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    solos je vous cite
    ""N'est-ce pas ce que Soros est en train de nous crier lorsqu'il vend le brut et achète l'or ? Il voit noir sur l'économie en vendant le brut.""

    les gens se rabatent sur l'or uniquement lors des grandes famines ou un cas de guerre qui est generalemnt limité dans le temps par enlisement.

    une nouvelle donné est crée par lés les megalopoles. dans une grande ville on reside a 100 km de notre de travail sans se rendre compte. dire cela a nous ça nous parat incencé travailler a oran est resider a ain temouchent en faisant la navette quotidienne. j'avais un amis qui residait a los angeles et m'avait raconté que certain lieu de residence les gens font 20 km envoiture pour ramener une bagette de pain. ce type la si on lui enleve le petrole il ne pourra pas ni se nourire ni aller pour son travail ni sortir en picnic. dans un rapport sur la définition de la pauvreté en amerique du nord canada compris le pauvre est définit comme : texte original se trouve
    dans
    Understanding Poverty in America
    by Robert E. Rector and Kirk A. Johnson, Ph.D.
    publié ici
    (traduction google)
    Conclusion
    Les conditions de vie des personnes définies comme pauvres par le gouvernement ont peu de ressemblance avec les notions de «pauvreté» détenus par le public. Si la pauvreté est définie comme l'indisponibilité des aliments nutritifs pour la famille, un appartement raisonnablement chaud et sec à vivre, ou avec une voiture pour se rendre au travail quand on est nécessaire, il ya relativement peu de pauvres personnes restant dans les États-Unis. Real difficultés matérielles ne se produisent, mais il est limité dans sa portée et la gravité.

    ici définition gouvernemental de l'americain moyen pour eux c'est un pauvre!!!!! possible de la langue de bois comme chez nous

    Le typique américain défini comme "pauvres" par le gouvernement a une voiture, de la climatisation, un réfrigérateur, une cuisinière, une laveuse et sécheuse et un micro-ondes. Il a deux téléviseurs couleur, le câble ou la réception TV par satellite, un magnétoscope ou lecteur DVD et une chaîne hi-fi. Il est en mesure d'obtenir des soins médicaux. Sa maison est en bon état et ne sont pas surpeuplés. Par son propre rapport, sa famille n'est pas faim et il avait suffisamment de fonds dans l'année écoulée pour répondre à sa famille de besoins essentiels. Si cette personne la vie n'est pas luxueux, il est tout aussi loin de la populaire images de la misère véhiculée par la presse, des militants libéraux, et les hommes politiques.


    l'americain model doit avoir au minimum 3 voiture pour se sentire bien dans sa peau. les algeriens qui sont partis vers le canada ont été surpris que il faut avoir deux chars (voitures) pour mériter le respect. immaginer 3 voitures avec 3 reservoires de 50 litres chacun avec 6 cylindre qui consomme au minimum 13 litres au 100 km.
    je ne pense pas le petrole ne baissera jamais au contraire il va s'embraser vue que nos villes vont dans le sens de petite los angeles pour devenir l'actuel los angeles.
    mais tu peux le faire baisser artifiecielement si tu veux

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    • #3
      Wouaa c'est un pur génie ce type... Non mais, tout le monde le voyait venir le ralentissement. Et tout le monde utilise des valeurs défensives pour stocker de l'argent en temps de crise. Il n'a pas inventé la roue le monsieur, et il n'est pas plus lucide que les 3/4 des gens de la finance dans ce monde.

      D'autres prendront des risques calculés, lui préfèrent cacher son argent. Chacun sa stratégie.

      Il y aura restructuration de l'économie, et une concentration des foyers autour des zones d'emplois, en plus du passage à des voitures qui consomment moins, et à une utilisation plus raisonnée des transports en commun. Les USA sont certes dans une mauvaise passe, mais pas pire que celle de 29. Ils se relèveront très vite.
      La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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      • #4
        Tout un plat parce que Soros vend le brut et achète l'or. Il en est toujours ainsi lorsqu'une crise se profile. C'est tout à fait normal et prévisible. Il aurait en effet prendre plus de risques...
        La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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        • #5
          C'est une fangirl de plus qui voulait passer une couche de peinture sur un milliardaire mon ami DZ
          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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          • #6
            Salut Geass: Elle parie sur le titre soros quoiqu'il arrive.
            La mauvaise langue n'est jamais à court d'inventions !

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