Cette problématique est loin d'être circonscrite en quelques lignes, néanmoins voici quelques pensées dessus:
Le retard dans le savoir-faire technologique dans notre pays est aujourdh'ui malheureusement plus flagrant que jamais.
Le programme lancé par le ministère de l'éducation nationale visant la mise à niveau et le remplacement graduelles des enseignants des classes primaires et moyennes constitue certainement une bonne initiative dans ce sens. Hélas, ce projet peut aussi rater ses objectifs dans la mesure où les diplomés des universités -par lesquels on compte remplacer les enseignants actuels- ont un niveau malheureusement en deca des exigences techniques actuels.
Par ailleurs, le projet de la ville technologique de Sidi-Abdallah, qui est très ambitieux, aura apparemment pour centre d'intérêt la recherche appliquée dans les technologies avancées en rapport surtout avec les besoins locaux, mais aussi la conquête d'une place sur le marché international dans le domaine des technolgies naissantes.
Le constat de la situation actuelle fait ressortir que le problème le plus important ne se situe pas au niveau des nouvelles disciplines (ces dernières 20 années, des experiences ont été faites dans différents instituts de technologie à vouloir introduire des disciplines ultra-hightech, le résultat est qu'aucun objectif n'a été atteint !) mais plutôt dans les disciplines classiques dont les mots-clés ont (surtout grâce à l'outil informatique) changé durant la décennie passée. A titre d'exemple:
Informatique: OOA/D/P, SQL, XML,NET,MFC...etc
Electronique: EDA, FPGA,MCU, ...etc
Mécanique: CAD, CAM, CNC, ...etc
Chimie et Process: Simulation,CAE, ...etc
Pour combler ce retard et faire que nos ingénieurs et techniciens soient compétitifs et au diapason du monde, il est impératif d'organiser régulièrement des séminaires pour les enseignants, responsables de laboratoires et "centres de calculs". Ces derniers doivent en somme se moderniser et se doter de ces outils (dont des outils de developpement et des licences académiques existent et à des prix moindres). De plus les contenus des programmes de cours doivent être actualisés et ce "régulièrement". Une autre mesure est également nécessaire, elle consiste en la valorisation du travail des enseignants sur des bases "qualitatives" (pas seulement en comptant le nombre de thèses soutenues !)
En conclusion, il est inutile de vouloir enseigner la mécatronqie ou la biotronique ou autre discipline récemment née (juste pour se vanter qu'on l'a aussi ! Par ailleurs, faut-il remarquer que ces disciplines sont en fait des croisements des disciplines classiques), tant que la mise à niveau des disciplines classiques dans la vie quotidienne des secteurs et milieux concernés n'a pas eu lieu. La démarche précitée pourrait alors en outre faire dégager une élite qui soit capable de prendre en charge sérieusement la recherche (qui se fait d'ailleurs en groupes pluridisciplinaires, choisis celon les besoins des projets) au niveau de Sidi-Abdallah à son ouverture (ou autre structure faisant de la recherche appliquée ou simplement de la conception). Aussi, elle permettra de fournir au marché national des cadres capables de donner des solutions adéquates aux problèmes posées et de développer des produits compétitifs, en réduisant ainsi l'assistance étrangère qui coute les yeux de la tête (vu l'état de notre monnaie). De plus, le niveau de qualification des technologues est un facteur décisif pour l'attraction d'industriels étrangers (Exemple à suivre: l'europe de l'est). Enfin, on pourrait atteindre que celui qui enseigne quelque chose, ait vraiment quelque chose d'intéressant à donner (que ce soit au primaire, moyen, lycée, école professionelle ou à l'université, ou même aux écoles et instituts privées).
Qu'en dites-vous de ce constat et ces conclusions et surtout de la faisabilité?
Le retard dans le savoir-faire technologique dans notre pays est aujourdh'ui malheureusement plus flagrant que jamais.
Le programme lancé par le ministère de l'éducation nationale visant la mise à niveau et le remplacement graduelles des enseignants des classes primaires et moyennes constitue certainement une bonne initiative dans ce sens. Hélas, ce projet peut aussi rater ses objectifs dans la mesure où les diplomés des universités -par lesquels on compte remplacer les enseignants actuels- ont un niveau malheureusement en deca des exigences techniques actuels.
Par ailleurs, le projet de la ville technologique de Sidi-Abdallah, qui est très ambitieux, aura apparemment pour centre d'intérêt la recherche appliquée dans les technologies avancées en rapport surtout avec les besoins locaux, mais aussi la conquête d'une place sur le marché international dans le domaine des technolgies naissantes.
Le constat de la situation actuelle fait ressortir que le problème le plus important ne se situe pas au niveau des nouvelles disciplines (ces dernières 20 années, des experiences ont été faites dans différents instituts de technologie à vouloir introduire des disciplines ultra-hightech, le résultat est qu'aucun objectif n'a été atteint !) mais plutôt dans les disciplines classiques dont les mots-clés ont (surtout grâce à l'outil informatique) changé durant la décennie passée. A titre d'exemple:
Informatique: OOA/D/P, SQL, XML,NET,MFC...etc
Electronique: EDA, FPGA,MCU, ...etc
Mécanique: CAD, CAM, CNC, ...etc
Chimie et Process: Simulation,CAE, ...etc
Pour combler ce retard et faire que nos ingénieurs et techniciens soient compétitifs et au diapason du monde, il est impératif d'organiser régulièrement des séminaires pour les enseignants, responsables de laboratoires et "centres de calculs". Ces derniers doivent en somme se moderniser et se doter de ces outils (dont des outils de developpement et des licences académiques existent et à des prix moindres). De plus les contenus des programmes de cours doivent être actualisés et ce "régulièrement". Une autre mesure est également nécessaire, elle consiste en la valorisation du travail des enseignants sur des bases "qualitatives" (pas seulement en comptant le nombre de thèses soutenues !)
En conclusion, il est inutile de vouloir enseigner la mécatronqie ou la biotronique ou autre discipline récemment née (juste pour se vanter qu'on l'a aussi ! Par ailleurs, faut-il remarquer que ces disciplines sont en fait des croisements des disciplines classiques), tant que la mise à niveau des disciplines classiques dans la vie quotidienne des secteurs et milieux concernés n'a pas eu lieu. La démarche précitée pourrait alors en outre faire dégager une élite qui soit capable de prendre en charge sérieusement la recherche (qui se fait d'ailleurs en groupes pluridisciplinaires, choisis celon les besoins des projets) au niveau de Sidi-Abdallah à son ouverture (ou autre structure faisant de la recherche appliquée ou simplement de la conception). Aussi, elle permettra de fournir au marché national des cadres capables de donner des solutions adéquates aux problèmes posées et de développer des produits compétitifs, en réduisant ainsi l'assistance étrangère qui coute les yeux de la tête (vu l'état de notre monnaie). De plus, le niveau de qualification des technologues est un facteur décisif pour l'attraction d'industriels étrangers (Exemple à suivre: l'europe de l'est). Enfin, on pourrait atteindre que celui qui enseigne quelque chose, ait vraiment quelque chose d'intéressant à donner (que ce soit au primaire, moyen, lycée, école professionelle ou à l'université, ou même aux écoles et instituts privées).
Qu'en dites-vous de ce constat et ces conclusions et surtout de la faisabilité?
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