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Du retard technologique de l'Algérie

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  • Du retard technologique de l'Algérie

    Cette problématique est loin d'être circonscrite en quelques lignes, néanmoins voici quelques pensées dessus:

    Le retard dans le savoir-faire technologique dans notre pays est aujourdh'ui malheureusement plus flagrant que jamais.

    Le programme lancé par le ministère de l'éducation nationale visant la mise à niveau et le remplacement graduelles des enseignants des classes primaires et moyennes constitue certainement une bonne initiative dans ce sens. Hélas, ce projet peut aussi rater ses objectifs dans la mesure où les diplomés des universités -par lesquels on compte remplacer les enseignants actuels- ont un niveau malheureusement en deca des exigences techniques actuels.

    Par ailleurs, le projet de la ville technologique de Sidi-Abdallah, qui est très ambitieux, aura apparemment pour centre d'intérêt la recherche appliquée dans les technologies avancées en rapport surtout avec les besoins locaux, mais aussi la conquête d'une place sur le marché international dans le domaine des technolgies naissantes.

    Le constat de la situation actuelle fait ressortir que le problème le plus important ne se situe pas au niveau des nouvelles disciplines (ces dernières 20 années, des experiences ont été faites dans différents instituts de technologie à vouloir introduire des disciplines ultra-hightech, le résultat est qu'aucun objectif n'a été atteint !) mais plutôt dans les disciplines classiques dont les mots-clés ont (surtout grâce à l'outil informatique) changé durant la décennie passée. A titre d'exemple:
    Informatique: OOA/D/P, SQL, XML,NET,MFC...etc
    Electronique: EDA, FPGA,MCU, ...etc
    Mécanique: CAD, CAM, CNC, ...etc
    Chimie et Process: Simulation,CAE, ...etc

    Pour combler ce retard et faire que nos ingénieurs et techniciens soient compétitifs et au diapason du monde, il est impératif d'organiser régulièrement des séminaires pour les enseignants, responsables de laboratoires et "centres de calculs". Ces derniers doivent en somme se moderniser et se doter de ces outils (dont des outils de developpement et des licences académiques existent et à des prix moindres). De plus les contenus des programmes de cours doivent être actualisés et ce "régulièrement". Une autre mesure est également nécessaire, elle consiste en la valorisation du travail des enseignants sur des bases "qualitatives" (pas seulement en comptant le nombre de thèses soutenues !)

    En conclusion, il est inutile de vouloir enseigner la mécatronqie ou la biotronique ou autre discipline récemment née (juste pour se vanter qu'on l'a aussi ! Par ailleurs, faut-il remarquer que ces disciplines sont en fait des croisements des disciplines classiques), tant que la mise à niveau des disciplines classiques dans la vie quotidienne des secteurs et milieux concernés n'a pas eu lieu. La démarche précitée pourrait alors en outre faire dégager une élite qui soit capable de prendre en charge sérieusement la recherche (qui se fait d'ailleurs en groupes pluridisciplinaires, choisis celon les besoins des projets) au niveau de Sidi-Abdallah à son ouverture (ou autre structure faisant de la recherche appliquée ou simplement de la conception). Aussi, elle permettra de fournir au marché national des cadres capables de donner des solutions adéquates aux problèmes posées et de développer des produits compétitifs, en réduisant ainsi l'assistance étrangère qui coute les yeux de la tête (vu l'état de notre monnaie). De plus, le niveau de qualification des technologues est un facteur décisif pour l'attraction d'industriels étrangers (Exemple à suivre: l'europe de l'est). Enfin, on pourrait atteindre que celui qui enseigne quelque chose, ait vraiment quelque chose d'intéressant à donner (que ce soit au primaire, moyen, lycée, école professionelle ou à l'université, ou même aux écoles et instituts privées).

    Qu'en dites-vous de ce constat et ces conclusions et surtout de la faisabilité?

  • #2
    Hippone

    Bonjour,

    Il est clair que pour nourrir un développement économique le facteur humain est décisif. Les universités doivent se donner les moyens structurels et organisationnels pour produire des ingénieurs compétitifs qui sauront combler la demande du milieu industriel. L'université algérienne est restée trop longtemps en dehors de sa mission. Il faut dire aussi qu'il n'y avait pas lieu de mettre des moyens pour améliorer l'état de santé de l'université algérienne vu qu'il n'y avait pas derrière une économie pour reprendre ses diplômés!

    L'université doit travailler en étroite collaboration avec l'industrie. Le milieu industriel doit s'impliquer dans les milieux universitaires pour en quelque sorte formuler un cahier des charges en vu de produire des ingénieurs selon les besoins de l'économie.

    Voici pour moi quelques points essentiels :

    - Mettre au centre de tout action l'OBJECTIF. Avoir le sens du RENDEMENT et du RÉSULTAT.

    - Doper en moyen humain (professeurs, etc) et matériels (informatiques, logiciels, équipements laboratoire, etc) et financier (bourses, bourses au mérite, stage à l'étranger, etc).

    - Des stages pratiques au sein d'entreprises tout au long de la formation universitaire.

    - Créer des partenariats avec des universités étrangères.

    - Créer des structures pour amener les universitaires algériens à l'étranger de jouer un rôle dans le développement de l'université algérienne qui est d'ailleurs un très bon moyen pour le transfert de technologie chez nous.



    Cette liste est loin d’être complète!
    La puissance n'est rien sans maîtrise!

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    • #3
      Un autre probleme est aussi qu'il faut sensibiliser le secteur privé a utiliser ces outils sinon ca servirait a rien.

      Cepenpandant je suis pas d'accord avec sur:
      En conclusion, il est inutile de vouloir enseigner la mécatronqie ou la biotronique ou autre discipline récemment née (juste pour se vanter qu'on l'a aussi
      au contraire puisque le fondement theorique de la mechatronique par ex n'est autre que la mechanique classique que les etudiants maitrisent dnas les universités. Et puis qu'il faut introduire comme tu dis le CAD, CAE et Technique de simulation alors je vois pas pouquoi il faut pas enseigner la mechatronique?

      j'ai vu aussi bcp de travaux sur la simulation sur le Web provenant des etudiants ou chercheur de l'université d'Alger et c'et tres encourageant. Certes c'etaient des etudes a caractere purement theoriques mais avec les outilles necessaires et l'engagement de l'industrie locale il est au moins possible de creer une elite qui formera le noyeau de la nouvelle generation Inchaallah. reste bcp de trvail a faire mais il ne faut rien negliger les nouvelles thechnologies sont notre chance et notre avenir

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      • #4
        Bonsoir

        Merci pour votre participation à mon "topic".

        Pour Hippone:

        Nous nous sommes en gros bien compris et vos propositions sont celles que tout le monde en effet revendique. Seulement voilà, moi je constate que, chez nous le milieu industriel (ou même celui du service dans le domaine de l'engineering) est lui même en retard. Par conséquent, il ne peut offrir grand chose aux stagiaires.
        De l'autre coté, les quelques sociétés crées récemment (spécialement d'informatique) ne peuvent prendre de stagiaires qui n'aient de bases solides car elles doivent aussi y gagner quelque chose à son stage (ceci est bien connu dans les pays à économie de marché). Dans ce cas de figure, on se retrouve avec le schema de l'oeuf et de la poule (en n'ayant ni l'un ni l'autre). D'où ma conclusion que l'effort doit se faire d'abord au niveau de la formation et surtout en mettant les programmes et les moyens pédagogiques à jour. Une fois que les choses auraient avancé, la collaboration entre la formation et le marché du travail va s'améliorer d'elle même.

        Pour Tizinissa:

        L'utilisation des outils de developpement dans le domaine de l'engineering par les opérateurs économiques privés est plutôt motivée par un soucis de qualité et de rentabilité. Donc si un opérateur veut rester compétitif, il est obligé de se doter d'outils performants (ceci est le fonctionnement normal dans une économie de marché "normale").
        Vous m'avez interpellé sur une phrase qui constitue ma conclusion finale, sans toute fois l'avoir recopié en entier. Je ne sais si c'est une omission, mais la phrase bien que longue, se termine par un point (celui-ci se situe loin après la parenthèse). Mais, admettons que vous me contestez cette idée comme que j'ai voulu l'exprimer. Dans ce cas, je vai la formuler autrement. La maitrise et l'integration dans le secteur productif des disciplines classiques est (à mon avis) une condition préalable à l'introduction de disciplines nouvelles. C'est comme si on voulait apprendre à quelqu'un à résoudre un système d'équations sans lui avoir appris d'abords à résoudre une seule. C'est si vous voulez la base de connaissances que nous devons "d'abord" maitriser pour pouvoir se lancer dans les disciplines nouvelles. Je ne dis pas que nous pouvons faire concurrence au monde industrialisé dans ces domaines classiques (pour jouer à réinventer la roue). Notre chance est en effet dans les nouvelles technologies, mais pour y parvenir, il faut bien maitriser (au moins à titre académique) les technologies classiques. Par ailleurs, je salue aussi les efforts "individuels" de nos compatriotes, hélas à mon avis nous sommes tous encore très loin du but. Tant qu'une stratégie globale et des grands changements n'ont pas touché ce secteur, les résultats resteront maigres.
        En somme chez nous beaucoup de choses ont été malheureusement faites avec l'ésprit de "vite fait, mal fait".
        Ce serait d'ailleurs intéressant d'avoir aussi un apercu sur l'évolution et l'évaluation (objective) de ce domaine ailleurs, par exemple au maroc.

        Commentaire


        • #5
          @Bonjour OutInsider

          Pour ce qui est du Maroc le gouvernement est decidé à ne plus se permettre un retard au moins regionale dans ce domaine et le secteur privé et de plus en plus conscient de l'importance d'integrer les nouvelles technologies et les nouveaux outils informatiques et de telecommunication dans les procede de productins. Cependant cela se heurte a la facon traditionel dont ete gere les entreprises jusqu'a present et la mentalité conservatives de plusieur "shab chakkara" pour ne pas dire entrepreneurs.

          Neanmoins on a pu enregistrer un grand bond positif dans les derniers 5 ans et on a pu combler un retard de 4 ans qu'on eu par exemple sur la tunisie.

          Cette prise de conscience a ete dicté avant tout par l'ouverture des marches international (mondialisation) et la creation de plusieur zone de libres echange au Marco et par le soucis d'attirer plus d'investisments etrangers en plus et pour plus de competitivité on a parainer le satandard ISO 9000 sur la qualité qui lui meme incite a un grand degré de modernisation dans la gestion d'entreprepise et dans la production.

          L'etat de son coté a prevu un important budjet pour la mise a niveau des entreprises et pour l'integrations des nouvelles technologie et de telecommunication. Il a en plus procedé a l'indroduction du l'informatique a l'administration ce qui a ouvert un grand marché pour les PME/PME (petit et moyen entreprise).

          Le domaine de l'enseignement s'est lui aussi metamorphosé et a suit ce mouvement. l'université offre desormais aussi apres la license classique qui ne dure maintenant que 3 ans au lieu de 4ans, un Master dans les domaines techniques et surtout en nouvelles technologie, telecommunication et informatique appliqué a la gestion d'entreprise. On a aussi vu la creation des ecoles de technologie de 2 ans dans ces domaines et ou le laureat a la possibilié soit de travailler soit de faire encore une specialité.
          L'inportant aussi est que le secteur privé investit aussi dans l'enseignement superieur.
          les dernieres annees ont vu la creations, dans les grandes villes, de grandes ecoles en collaborations avec les universités, centres de recherche etranger et sponsoriser entre autre par des grandes socites internationales (HP, Oracle, IBM..)

          L'etonnant est que l'evaluation de l'impact des technologies de l'informations a montré que les PMI/PME detiennet 30% de la demade totale dans ce secteur ce qui qui montre la maturité des nouveaux entrepreneurs et leurs conscience al'egard des NTIC. Tu peux lire le texte d'evaluation ici:
          http://www.aujourdhui.ma/economie-details28308.html

          Un grand winner est aussi le secteur des call center. Tu as ici un apercu sur le devoloppement de ce sujet au Maroc:
          http://www.aujourdhui.ma/economie-depeche35675.html

          Pour ce qui est du programme des ecoles dans ce domaine, je te donnes ce lien pour ou tu puisses consulter les matieres et outils informatique enseigné:
          http://www.hightech.edu/index.php3

          Ce dont je ne peux t'informer, et que je cherche moi aussi, est le domaine de l'engeenierig qui est aussi le mien. Je n'ai trouvé jusqu'a present que des articles sans inportance ladessus mais jamais une etude ou le resulat d'une etude fiable.

          Commentaire


          • #6
            Evitons de faire trop de simplisme

            Bonsoir,
            Pour Tizinissa:
            Voici une définition "plus exacte" de la mécatronique. Aussi en regardant bien le graphique, on pourra mieux comprendre mon idée de départ.
            L'exemple est en effet édifiant.
            http://www.image-dream.com/image.php...chatronics.jpg

            Sinon, merci pour les informations (objectives) que je ne veux pas commenter (puisqu'on l'on sortirait du thème). Je dirai tout de même une chose, personnellement, je vois d'un mauvais oeil le tranfert des "call-centers", qui n'ont d'ailleurs rien à voir avec l'engineering. Pour votre quête d'études sérieuses sur ce thème, je vous souhaite bonne chance et si vous trouvez quelque chose tenez nous au courant.

            Commentaire


            • #7
              Merci OutInsider pour les infos que je trouve tres interessantes,

              Pour la mechatronique je croix que je sais un peu de quoi il s'agit puisque c'est la specialité de mon Master que j'ai decroché il y a 5 ans ici a Cologne/Allemagne apres un diplome d'ingenieur thermicien avec comme specialité La simulation des procedes thermodynamique et d'ecoulement (=CFD= Computional Fluid Dynamik). Et du fait que c'est mon metier aussi.

              A propos le meme schema definissant la mechatronique est aussi sur le site Web de notre institut :http://www.clm-online.de/de_mt_was_ist.htm c'est marrant non.

              Je regrete encore une fois de ne pouvoir te donner des infos sur l'ingennering au Maroc etant donné que je ne dispose pas d'informations precises ladessus.

              NB: Tu parles de nous dans ton message, vous etes une societé ou un bureau d'etudes?
              Dernière modification par Tizinissa, 17 août 2005, 20h35.

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              • #8
                Hippone

                @ OutInsider :

                Je pense qu'il y a un niveau acceptable dans ce qui est enseigné dans l'université algérienne! Je parle ici des cours magistraux! Il est clair qu'il y a beaucoup à faire pour améliorer la structure d'un cursus universitaire à l'obtention d'un diplôme d'ingénieur par exemple, dans une spécialisation X!

                Un exemple concret pour se comprendre :

                Moi même je suis ingénieur gradué de l'Université d'Annaba. Diplôme obtenu en cinq ans d'étude, dont deux ans de tronc commun et trois ans de spécialisation (génie civil dans mon cas). Les deux ans de tronc commun sont consacrés à donner à l'étudiant une base technique en mathématique (analyse, algèbre, analyse numérique), physique, mécanique (mécanique rationnelle, mécanique du solide, mécanique des fluides, résistance des matériaux), chimie, dessin industriel, etc. Les trois années de spécialisation débutent par une première année de tronc commun qui met les étudiants dans "le bain" de la spécialité et les prépare à s'orienter vers une sous spécialisation Y durant les deux dernières années, qui débouchent sur la rédaction d'un mémoire, suite à une étude de cas dans le cadre d'un stage, pour enfin soutenir et obtenir le diplôme. Voici donc en résumé, un cursus universitaire dans une discipline technique. Les cours magistraux y sont bons.

                Mais cela est loin d'être suffisant. Pendant ce cursus des lacunes existent.

                - L'outil informatique n'est pas introduit systématiquement dans l'enseignement des cours et ne représente pas un support alors qu'il est indispensable!

                - Les travaux pratiques sont peu ou même très peu même!

                - Laboratoires mal équipés!

                - Les stages pratiques font énormément défaut!

                - Etc.

                En résumé, je dirais que l'enseignement théorique est assez bon mais les ressources qui viennent compléter la formation en stage pratique, etc, font défaut. Quand je parle de "enseignement théorique est assez bon", je ne dis pas que c'est parfait, au contraire, il faut toujours apporter des améliorations à ce niveau également et continuellement. Mais seulement, je dis qu'il y a une base avec laquelle on peut travailler et aller de l'avant. Il ne s'agit pas de tous refaire.

                En d'autres termes, et comme tu le suggères OutInsider, il faut commencé par quelque part. L'Université algérienne existent, les professeurs aussi, les étudiants, les formations, les départements, les bibliothèques, etc. Il ne s'agit pas de repartir de zéro mais il s'agit d'améliorer ce qui existe!

                Il faut créer un système qui va faire que l'industrie aura besoin de l'université pour qu'elle (l'industrie) fonctionne! Il faut que les entreprises aillent embaucher à la sortie des universités! Avec ce système les entreprises ouvriront certainement leurs portent aux universitaires dans le cadre de stages, partenariat avec les laboratoires, etc. Ce système fera que les moyens vont être mis en place pour améliorer la qualité de l'enseignement en mettant les moyens dans l'intérêt de tous!
                Dernière modification par Hippone, 18 août 2005, 01h33.
                La puissance n'est rien sans maîtrise!

                Commentaire


                • #9
                  Bonsoir

                  Pour Tizinissa:
                  Je suis content que vous sachez exactement de quoi il s'agit. Donc récapitulons l'inventaire des disciplines nécessaires au developpement d'un système mechatronique:
                  - Mécanique: pour concevoir le système lui-même.
                  - Control systems: pour la modélisation-simulation et conception de la commande
                  - Electronique (ou electrotechnique): pour la réalisation de la commande
                  - Informatique: pour l'implémentation de la commande sur le(s) controlleur(s).

                  Donc à moins d'avoir une bonne maitrise de ces disciplines un tel developpement ne peut aboutir. D'ou ma proposition de ramener "d'abord" le niveau de maitrise de celles-ci à celui internationalement requis. "Ensuite" faire des combinaisons pour entrer dans les disciplines nouvelles voir même en créer. C'est toute mon idée (question d'ordre logique, c'est tout)
                  N.B. le "nous" dans la dernière phrase de mon dernier message remplace les forumistes, puisque nous discutons dans ce cadre.

                  Pour Hippone:

                  Depuis le début j'ai parlé aussi de carences et de retard. Mon objectif n'est pas de dresser un tableau noir, mais de discuter comment améliorer la situation et atteindre de meilleurs résultats, éstimant qu'avec le potentiel existant, on aurait dû être depuis longtemps parmis les pays exporteurs de technologie et de produits industriels.

                  Comme nous l'avons tous dit, le sujet est vaste et les raisons du retard multiples. Prenons par exemple ce "caractère théorique" qui marque la formation de nos ingénieurs en technologie. A mon avis, il n'est pas seulement dû au manque d'équipements de labos, mais bien plus. Je m'explique: Un ingénieur a pour metier: "la conception", d'où son nom d'ailleurs. Or, la pédagogie suivie dans nos instituts consiste à "modéliser et calculer". Ce qui fait que les étudiants passent leurs temps à résoudre des équations et à faire du calcul numérique, en négligeant "l'aspect conception" (Pour l'anequedote, il y en a même qui doivent apprendre par coeur certains algorithmes de calcul !). Avec l'avènement des outils informatiques spécialisés dans ces calculs, cette pédagogie doit être abolie. Alors l'énergie investie peut être orientée pour élargir ses connaissances et ses horizons en tant que "concepteur".

                  Celà dit, chez nous le savoir-faire dans le secteur de la construction est plus développé que dans celui de l'industrie. Les raisons en sont multiples et les preuves plusque visibles. Accordé

                  Voici enfin quelques liens que je trouve intéressants à ce sujet:
                  - une base de données rassemblant le savoir-faire technique en Algérie: http://www.rcnct.org.dz/
                  - études faites par le CREAD: http://www.cread.edu.dz/cread/poles/...ie.php?page=25
                  http://www.cread.edu.dz/cread/poles/...n.php?page=130
                  Malheureusement, on n'y voit qu'un descriptif des études, mais ils promettent de mettre en ligne l'integralité des textes bientôt. éspérons le.
                  - le 1er ouvrage sur: http://www.cread.edu.dz/cread/ouvrage/ , sonne très intérssant.
                  - Article paru aujourd'hui chez le "quotidien d'oran" à la rubrique "Evènement", sous le Titre: UNION GENERALE DES COMMERÇANTS ET ARTISANS ALGERIENS «La production nationale est loin des normes internationales»: http://www.lequotidien-oran.com/html/home.html

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                  • #10
                    @ Outinsider
                    J ai bien apprécié le thème abordé, certains médias ont parlé dernièrement d un classement des pays selon un indice numerique et que l algerie est bien classée.
                    si quelqu un parmi vous a des détails, SVP expliquez moi ça .
                    Merci d avance.

                    @ Hippone
                    Doper en moyen humain (professeurs, etc) et matériels (informatiques, logiciels, équipements laboratoire, etc) et financier (bourses, bourses au mérite, stage à l'étranger, etc).
                    A annaba ça se fait differents jumelages entre des facultés français et l université badgi mokhtar et le CHU Annaba, mais sur le terrain la réalité est vraiment décevante.
                    Des sommes colossales sont investies par les administrations et les facultés, le résultat reste médiocre, on a l impression que rien ne pourra combler les lacunes en matière de savoir faire technologiques.
                    Ce n'est pas avec des stages pratiques et des TP bidons qu on aboutira à quelque chose de concret.
                    Comment peux-on elever le niveau ?
                    A mon avis il faudra revoir tout le système éducatif Algérien et ne négliger aucun détail.
                    J ai vu l exemple de quelques usines privées où les patrons ont su investir dans le but d avoir une main d oeuvre compétente et ben les résultats surprennent.
                    Pourquoi dans le secteur privé ça marche alors que dans le secteur etatique c'est le chaos

                    Commentaire


                    • #11
                      Hippone

                      @ OutInsider : Merci pour les liens. Fort intéressant tous ça!


                      Il est clair qu'on ai resté trop longtemps à la traîne dans les différents secteurs qui forment une société! Tout est lié! L'université, l'industrie, etc. Les missions de chacun n'étaient pas accomplies!

                      Je te cite :

                      on se retrouve avec le schéma de l'oeuf et de la poule (en n'ayant ni l'un ni l'autre).


                      Je pense que le meilleur moyen pour sortir justement de cette spirale est d'ouvrir tous les chantiers en même temps et placer espoir sur l'effet d'entraînement. Il n'est pas possible de dire que le chantier université est "en construction" alors que l'industrie est là (entreprises étrangères et nationales compétitives!) pour fonctionner. Il est évident que des réformes dans le système éducatif et universitaire sont nécessaires et des actions urgentes sont à prendre sans plus tarder! On peut entreprendre des projets de réformes à court, moyen et long terme!

                      A court terme, et puisque "le minimum" est existant, on peut d'ores et déjà imaginer par exemple un partenariat entre un département d'électronique avec une entreprise X qui évolue dans ce domaine de compétence pour ouvrir des périodes de stages qui va faire qu'un étudiant Y travail dans un milieu professionnel sur un sujet pratique Z! Bien sûr cet étudiant sera encadré par un professionnel au niveau de l'entreprise et un professeur au niveau de l'université! Moyennant des aides financières, etc! Quitte à ce que l'université prend en charge le financement total de la chose, etc! Ou bien même allouer des subventions gouvernementales aux entreprises! Etc. Cela aura pour but également de mettre en contact l'université et l'industrie, qui va lancer, aussi, une certaine dynamique au niveau des professeurs qui auront une autre approche à comment donner leurs cours par exemple ou leurs travaux pratiques, etc! En procédant de la sorte, parmi les premiers stages il va en ressortir des lacunes, il est évident. Les choses vont se rectifier petit à petit lorsque chaque parti dressera un tableau de suggestion pour apporter des améliorations au niveau des contenus des cours, des travaux pratiques, etc qui se donnent pendant le cursus de cet étudiant dans cette spécialité X!

                      Ceci n'est qu'un scénario parmi tant d'autres, qui peuvent être imaginer et mis en place dans le cadre de "projets pilotes"!

                      Au moyen et surtout à long terme, il faut avoir une stratégie donc qui va faire que la réforme va aboutir à un développement total du système éducatif et universitaire.
                      Dernière modification par Hippone, 18 août 2005, 21h20.
                      La puissance n'est rien sans maîtrise!

                      Commentaire


                      • #12
                        Classement

                        Bonsoir, Quelqu'un m'a mis la puce à l'oreille en parlant de classement. C'est pourquoi, j' ai fais une petit tour de Google et voici le résultat.

                        --------------------------------------------------------
                        Share of
                        medium- and high-tech
                        goods in manufactured
                        exports (percent)
                        --------------------------------------------------------
                        1980 1990 2000
                        ---------------------------------------------------------
                        ALGERIA 3.1 5.6 1.1
                        --------------------------------------------------------
                        Antigua and Barbuda - - 1.0
                        --------------------------------------------------------
                        Belize - - 0.3
                        --------------------------------------------------------
                        Cape Verde - - 0.2
                        --------------------------------------------------------
                        Ethiopia - - 0.8
                        --------------------------------------------------------
                        Seychelles - - 0.1
                        ----------------------------------------------------------
                        Tonga - - 0.2
                        ---------------------------------------------------------
                        Turkmenistan - - 1.0
                        ---------------------------------------------------------
                        Fin du Tableau
                        ----------------------------------------------------------

                        Source: http://www.unido.org/doc/24505#second
                        (pages: 199-202)

                        Encore le chiffre (ici en %) date d'avant la flambée du prix du petrole ! Donc l'actuel doit être le tiers de celui-là.
                        Décidemment, ils ne sont pas nombreux derrière nous. Mais nous ne baisserons pas les bras, n'est-ce pas?

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