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  • Le rôle de la France officielle et de notre minorité élitiste dans l’aggravation de

    la crise et dans la désinformation

    site wikio 25/07/2008

    Par Salah-Eddine SIDHOUM

    ...
    Parler de ce que certains ont appelé déjà la «seconde guerre d’Algérie » et de la désinformation, c’est parler inéluctablement du rôle de la France officielle et de son lobby néo-colonial dans la tragédie algérienne.
    Il est indéniable que la France officielle a joué un rôle non négligeable dans la prolongation de la guerre, par son soutien inconditionnel à la politique répressive de l’oligarchie. Il est important ici d’ouvrir une parenthèse pour clarifier certains faits. Pour lever d’emblée toute équivoque, nous distinguerons clairement dans notre écrit la France officielle du peuple de France. Si nous persistons à dire que la France officielle et ses réseaux mafieux politico-financiers ne sont pas étrangers à l’aggravation de la guerre, nous insisterons aussi sur le fait que l’écrasante majorité du peuple français s’est réfugiée dans une indifférence teintée de compassion. Seule une poignée d’intellectuels aura le courage de dénoncer l’horrible « machine de mort » et la politique de mystification du drame algérien. Je salue à l’occasion leur attitude très digne, faisant honneur à la véritable patrie des Droits de l’Homme.
    De l’aide militaire à l’aide financière en passant par la vaste campagne diplomatique de soutien de l’oligarchie au sein des institutions politiques et financières internationales, la France officielle aura joué pleinement son rôle néo-colonial. En tant que militants des droits de l’homme, nous garderons à l’esprit l’impressionnant travail de coulisses que déployèrent ses «agents » lors de la session de la commission des droits de l’homme de l’ONU à Genève, durant le printemps de l’année 98. Alors que des preuves irréfutables de violations massives des droits de l’homme se trouvaient entre les mains des experts internationaux de la dite commission, les représentants français déployèrent des efforts surhumains pour éviter une motion de condamnation de l’oligarchie d’Alger.
    Les querelles et fréquentes scènes de ménage, savamment entretenues entre Alger et Paris, par médias interposés, ne sont en fait que des montages grossiers des communicateurs des deux rives, pour tromper l’opinion publique. L’intrication des intérêts de l’oligarchie militaro-financière et de certains milieux politico-mafieux français n’est plus à démontrer et certaines vérités doivent être crûment dites aujourd’hui.
    L’esprit colonial n’a en réalité jamais quitté l’Algérie malgré les apparences et la notion de colonisabilité n’est pas une simple vue de l’esprit. De part et d’autre de la Méditerranée se sont tissés des liens plus que douteux entre une minorité algérienne de nostalgiques de l’Algérie des bachaghas, atteinte d’une « francomanie » névrotique qui virera à une véritable francofolie, et un lobby néo-colonial hexagonal avec ses réseaux extrêmement bien structurés, constituant de puissants groupes d’influence et de pression économique et politique.
    La répartition des rôles se fera avec une admirable synchronisation. Ce lobby aura ses hommes politiques (Pasqua et ses réseaux, Marsaux, Bonnet, Stasi, Sarre, Lang, Audibert, Chesson, Soulier..) ses journalistes attitrés (Taveau, Schemla, Adler, Paul-Marie de la Gorce, Nahon, Kahn, Leconte, Benyamin, Ghozlan, Julliard ….), son mercenariat intellectuel (Glucksman, Lefort, Henri-Levy, Herzog, Finkelkraut, Brukner, .).
    Français et Algériens sincères ont tous reconnu les honteux rôles joués par les acteurs de ce lobby dans la guerre de désinformation menée durant les six premières années du conflit. Doit-on rappeler pour l’Histoire, le tristement célèbre CISIA (comité international de soutien aux intellectuels algériens) et son indigne…. indignation sélective,l’odieuse partialité du député André Soulier, chef de la commission européenne en visite en Algérie lors des massacres, les multiples meetings de soutien à la politique d’éradication tenus à la Mutualité, qui constituaient de véritables encouragements au terrorisme d’État et au meurtre, l’ignoble émission de désinformation de plus de 4 heures d’Arte (Nuits Algériennes), sous la direction de Daniel Leconte qui soulèvera l’indignation de certains journalistes français, les reportages et autres écrits télécommandés de certains philosophes de l’imposture qui joueront le rôle d’envoyés «spécieux » en Algérie sous la garde très rapprochée des services spéciaux. Doit-on aussi rappeler les grossières provocations et machinations policières contre certains opposants politiques réfugiés en France et les nombreuses arrestations arbitraires qui se termineront au bout de quelques années par des non-lieux, tout comme les pressions exercées contre certains avocats et magistrats français, pratiques indignes de la patrie des droits de l’homme. Pour la France officielle, spécialiste dans l’élevage des dictatures en Afrique, la raison d’État et la protection de ses affidés prenaient encore une fois le dessus sur les valeurs et les principes universels de défense de la personne humaine dont elle était sensée en représenter la patrie.
    Dans une correspondance datant de 1997, un ami intellectuel français qui ramait courageusement durant cette période de désinformation à contre-courant de la «pensée dominante » m’expliquait cet état d’esprit du « milieu » résiduel nostalgique de l’Algérie de papa (et de Fafa) en m’écrivant à juste titre : « L’Algérie depuis 166 ans, nous sert à nous français, à nous unifier, à nous rassurer quant à l’avenir, à nous persuader que nous sommes dans la bonne voie (alors qu’en vérité nous en doutons). Notre hymne national dit :”Qu’un sang impur abreuve nos sillons !”. Depuis 1830, nous avons décidé que l’Algérie serait le ‘’sang impur” que nous pouvions faire couler à loisir. Le FIS fut le bouc émissaire de nos pêchés, et il ne s’est rien passé d’autre, ces quatre dernières années que ce qu’avaient connu l’Emir Abdelkader ou Mourad Didouche. C’est toujours la même histoire ! ». Sages et courageuses vérités qui expliquent beaucoup de choses en ces temps d’imposture intellectuelle et de néo-colonisation rampante!
    Il y a une autre vérité pas toujours bonne à dire et qui est que ce lobby néo-colonial français n’aurait jamais pu jouer ce rôle dans l’entretien du brasier algérien, sans la complicité du régime illégitime qui était à l’époque aux abois et d’une certaine faune d’analphabètes nationaux de service, de cas sociaux et de pantins politiques sur lesquels le peuple d’ailleurs ne s’était jamais trompé. Cette faune sera érigée par décret du Diwan Etalihine (que constitue le pouvoir occulte), en représentante exclusive de la société. C’est ce que j’ai appelé la « société servile », faute de société civile. Constituée plus particulièrement de la minorité élitiste opportuniste et khobziste, maîtrisant parfaitement l’histoire de ses maîtres Outre-Méditerranée mais ignorant superbement celle de ses ancêtres, elle jouera à la fois le rôle de commissaire politique, de commando médiatique et de diplomate parallèle et sillonnera l’Europe et plus particulièrement la France pour vomir des contre-vérités sur la tragédie que vivait la Nation algérienne meurtrie. Une véritable œuvre d’insalubrité politico-médiatique. Plateaux de télévision et salles de meetings lui seront grandement ouverts à Paris dans cette présentation honteusement simplificatrice du drame algérien.
    Comme nous le disons toujours, nous ne pouvons aller à une véritable Moussalaha (réconciliation) sans une réelle moussaraha (dialogue franc). Et il est temps de dire la vérité, toute la vérité à notre Peuple qui a longtemps été trompé par les aventuriers et les imposteurs instrumentalisés par ce pouvoir criminel. Il est temps aussi que ceux qui ont été utilisés dans cette politique de mystification et de désinformation, reconnaissent leurs erreurs et fassent leur autocritique franche et sereine. Nos Amis sud-africains et chiliens ont eu le courage de le faire. Pourquoi pas nous ?
    Fraternelles et respectueuses salutations.

    Salah-Eddine Sidhoum

    site wikio

  • #2
    Site Wikio est un hébergeur de blog et non pas une source!
    Par contre ta source c'est plutôt Islamic-Intelligence!
    Ce procédé très moyen au demeurant, va non seulement disqualifier l'argumentaire de l'article rapporté, mais démontre surtout une propension à essayer de tromper son monde et faire preuve de malhonnêteté intellectuelle flagrante!
    C'est assez affligeant!
    Voici l'article qui suit immédiatement dans ce même blog: Admirez la prose


    Les generaux harkis de la France en Algérie coupables de crime de masses et génocide...

    Le pouvoir des nains tremble devant une simple émission de télévision


    Bien que la direction de la chaîne Al-Alam se garde de justifier l’annulation de l’émission « Dossiers maghrébins » programmée pour la soirée du samedi 19 juillet, par les pressions exercées par les autorités algériennes.

    Rappelons que cette émission animée par le journaliste Yahia Abouzakariya a été consacrée au débat sur l’organisation Al-Qaéda au Maghreb. Nous étions deux invités à débattre du sujet. Mourad Dehina qui intervenait de Genève et moi, à partir de Paris. En quoi cela pouvait-il déranger le régime d’Alger ?



    Pour justifier leurs protestations auprès du ministère iranien des affaires étrangères, les autorités algériennes ont argué que les deux invités sont des opposants au régime d’Alger et que la chaîne Al-Alam a omis d’inviter un représentant officiel algérien. Comme c’est ridicule comme argument !



    D’abord, il faudrait rappeler que Yahia Abou zakaria n’a pas invité des opposants au régime d’Alger mais deux hommes qui connaissent bien le sujet. En ce qui me concerne, c’est en qualité de journaliste chroniqueur de la rubrique internationale dans un hebdomadaire français que j’ai été invité. Je n’ai jamais fait partie d’un quelconque part ou mouvement politique d’opposition. Si mes écrits et mes analyses ne sont pas du goût des gouvernants algériens ce n’est nullement de ma faute. Non seulement ils gèrent mal le pays et nous connaissons tous les résultats de leur mauvaise gestion, mais pis encore, ils se comportent en véritable despotes refusant toute contradiction et toute critique. C’est ce qui m’a valu quatre condamnations à des peines de prison pour mes écrits journalistiques. Et c’est ce qui m’a poussé à l’exil comme beaucoup d’autres algériens.



    L’autre argument relatif à l’absence d’un représentant de l’état algérien est aussi ridicule que ses auteurs et il n’a d’égal que la stupidité de ces nains qui gouvernent la grande Algérie. Sinon, comment expliquer pareil argument ? Le représentant de l’état algérien à ce débat se serait-il constitué avocat d’Al-Qaeda ? Se serait-il substitué à Ben Laden pour défendre une organisation décriée tant par les musulmans que par les ennemis de l’Islam ? Pourquoi exiger la présence d’un représentant de l’état algérien ? La chaîne unique de la télévision algérienne invite-t-elle des opposants ou des journalistes en désaccords avec la politique de ces nais lorsqu’elle organise des débats insipides et sans enthousiasme aucun ? Les réponses sont connues.



    Le comble dans toute cette histoire, c’est que l’ambassadeur d’Algérie à Téhéran a fait appel à l’aide à l’ambassadeur du trublion de Tripoli comme pour faire croire que tous les régimes maghrébins sont contre cette émission. A Alger on veut carrément supprimer l’émission « Dossiers Maghrébins » de la chaîne iranienne parce que son animateur Yahia Abouzakaria est un journaliste algérien qui a fait trembler les généraux lors de ses précédents passages sur d’autres chaînes arabes.



    Après avoir corrompu les titres de la presse indépendante dont l’audience ne dépasse pas le seuil des salles de rédaction de ses pseudo journalistes et des salons de ces nains qu’ils encensent, le régime impopulaire d’Alger fait la chasse aux voix libres et dignes même à l’étranger.



    Je n’avais pas imaginé que l’Algérie était gouvernée par des nais si petits qu’ils ont peur de deux exilés qui n’ont pour seules armes que leur intégrité et leur dévouement à leur pays. Deux exilés qui font peur à des nains parce qu’ils disent tout simplement la vérité que refusent d’entendre ces despotes que tôt ou tard ils seront chassés du pouvoir.



    Les Algériens doivent bien méditer sur cette épisode de l’annulation d’une émission de télévision sur une chaîne étrangère pour comprendre que le régime qui leur fait si peur est finalement si faible qu’il suffit de lui souffler dessus pour qu’il s’écroule.



    Hichem ABOUD

    27 juillet 2008
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Voici l'article qui suit immédiatement dans ce même blog: Admirez la prose
      Bah rien à dire, je ne vois pas où se situe la médiocrité dans ce text ? tu veut en venir où au juste ?

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      • #4
        Bah rien à dire, je ne vois pas où se situe la médiocrité dans ce text ? tu veut en venir où au juste ?
        Tu pourras sans doute avoir une idée bien plus précise sur les positions politiques de l'auteur en te rendant sur sont site!
        agirpourlalgerie
        Tu y trouvera accessoirement une tribune pour un certain Ali Benhadj! Je dirais même qu'il y tient la vedette!...

        Sinon, le procédé qui consiste à donner une fausse source ne t'interpelle pas???
        Dernière modification par hben, 30 juillet 2008, 23h09.
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #5
          hben

          Si tu as des arguments qui peuvent "discréditer" l'article de salah eddine sidhoume, vas y on te lis. Sinon "terbeh"

          Commentaire


          • #6
            Si tu as des arguments qui peuvent "discréditer" l'article de salah eddine sidhoume, vas y on te lis. Sinon "terbeh"
            Tu n'as pas besoin de moi pour ça!
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              il commence à me taper un peu sur les neuronnes notre docteur de tahia bladi, certes, il s'est defendu d'etre partisan des ali belhadj, islamistes et consorts, mais ne reste pas moins à mon gout trop virulent, moi qui n'a pourtant pas ma langue dans ma poche concernant le pouvoir,
              je trouve qu'a force de trop vouloir devoiler des lievres, on ne convainc que ceux qu'on veux convaincre !
              perso, je n'aime pas trop cette façon SYSTEMATIQUE de diaboliser plus que de raison les tenants du pouvoir, ils sont mafieux d'accord, mais qu'ils jouent carrement les harkis au profit de la france, c'est un peu lourd, il y'a sans doute une partie des algeriens au pouvoir et en dehors qui sont pro francais, mais pas TOUT le pouvoir

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              • #8
                Tu as bien fait Hben de signaler ça...
                Les "caisses de résonance", c'est connu pour leur contenance...

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                • #9
                  tizi

                  Sidhoum n'a jamais traîté tous nos politiques de harkis .

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