Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Pouvoir d'achat : les vraies raisons de l'inflation

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Pouvoir d'achat : les vraies raisons de l'inflation

    Olivier Cros
    Cher Investisseur,
    De l'origine de la crise
    Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde ont un travail pénible. Il leur faut constamment inventer et réinventer des effets d'annonce pour maintenir l'illusion : l'histoire d'un gouvernement qui relance la croissance, redonne à son peuple le pouvoir d'achat...
    Ça peut devenir agaçant à la longue, mais pour autant on aurait tort de penser que la tâche du gouvernement est aisée -- c'est même le contraire, elle est quasiment impossible à gérer.
    Si le débat public ne sort pas des problèmes franco-européens... la source des déséquilibres économiques et financiers est probablement à chercher dans des causes plus profondes et plus lointaines : le dérapage du libéralisme américain.
    Il était une fois les Etats-Unis d'Amérique
    Pour comprendre comment tout a commencé, il faut retourner dans l'enfance du libéralisme économique, lorsque les économistes se lançaient à corps perdu dans cette épopée lumineuse -- drainant les espoirs les plus fous -- qui devait briser les frontières et permettre à chacun de profiter de la richesse mondiale.
    Malheureusement, leurs ambitions ont été stoppées net dès l'instant où les profits du libéralisme n'ont plus été distribués dans un circuit fermé.
    Dans le schéma libéral théorique, l'entreprise génère du profit qu'elle réutilise pour l'investissement. Mais ces 25 dernières années, le profit engendré par l'entreprise a été redistribué aux créanciers sous forme d'intérêts, et aux actionnaires sous forme de dividendes.
    Ajoutez à cela la nécessité de réduire les coûts de production... et vous obtenez la délocalisation de la production à l'étranger.
    Résultat : la production américaine n'est plus soutenue par l'investissement qui s'expatrie... la demande passe de plus en plus par l'importation. Il s'est ainsi créé un vide de richesse sur le sol américain -- et c'est à ce moment qu'on se tourne vers son voisin avec un regard circonstancié : on aurait bien besoin d'un gros crédit pour faire tourner la boutique.
    Quelques rustines ont permis de faire du chemin
    Entre 1982 et 1990, l'activité économique mondiale a été soutenue par les crédits d'une part et par la formation d'une bulle d'autre part : la bulle internet. Mais rapidement le "boom" a fait "krach"... la récession s'est installée... et les crédits se sont multipliés.
    C'est la Réserve fédérale qui apposera la première rustine en stimulant le crédit et en baissant ses taux d'intérêt : grâce à ces mesures, l'industrie financière a pu ouvrir les vannes des crédits hypothécaires.
    Les consommateurs à la base de la pyramide des salaires ont ainsi pu relancer la machine en consommant de cet argent facile mis à leur disposition pour leurs besoins de tous les jours -- et notamment pour se loger.
    C'est la fin de la récession ! Bravo, l'économie américaine est à ce moment-là en plein numéro d'équilibriste, avec son économie reposant sur des rustines provisoires et quelques millions de trous dans les poches des consommateurs de crédits hypothécaires.
    Sortie de route du néolibéralisme
    Sauf qu'à prêter de l'argent bon marché à des gens qui ne peuvent pas le rembourser... on finit droit dans le mur.
    Les conséquences de la crise des prêts hypothécaires subprimes sur le système monétaire, bancaire et immobilier se sont succédées, vous les connaissez : nous sommes en plein dans cette phase de "gueule de bois". Intéressons-nous plutôt aux perspectives.
    La température a gravement chuté à Wall Street. Les investisseurs ont compris que leur fuite en avant avait ses limites et que la machine néolibérale ne répondait plus à ses propres créateurs.
    Les abus -- du dumping fiscal au carry trade en passant par les délits d'initiés --, la fuite des capitaux et la paupérisation d'une majeure partie du monde ont contraint les autorités à changer de stratégie. Aujourd'hui, on voudrait limiter les dérives... un peu trop tard, à mon avis.
    Le néolibéralisme a montré ses limites et l'on entend ici et là parler de retour de l'éthique pour canaliser les marchés. Mais l'histoire du néolibéralisme ne s'arrête pas là ; il faudra désormais nous tourner vers l'Asie pour connaître l'évolution, voire la mutation, de ce système économique.
    Revenons à nos moutons... de Panurge
    La France, au milieu de ce champ de bataille économique, ne pèse pas lourd.
    Nos représentants nous ont parlé bien tard de la hausse du pétrole et des matières premières... on bricole les chiffres de l'INSEE pour éviter de noircir le tableau de l'inflation... et de récession n'en parlons point du tout ! Et pourtant, je suis fermement convaincu qu'elle est devant nous, contrairement à ce que disent les plus optimistes.
    Et si la solution était de se barricader ? A mon sens, seuls les plus prévoyants sortiront gagnant de cette situation de crise. Attendons la fin des J.O. de Pékin pour voir si la croissance chinoise tiendra le coup... et nous verrons alors si les Etats-Unis posent un second genou à terre.
    En attendant, vous ne pourrez pas vous passer longtemps d'une stratégie solide pour protéger votre patrimoine. L'inflation n'a pas fini de faire parler d'elle, et si le dollar continue son chemin à la baisse -- sur le long terme -- l'économie française ne résistera pas longtemps à un euro fort.
    Ajoutez à cela la hausse du pétrole que beaucoup attendent désormais à 200, voire 250 $, malgré sa récente consolidation -- et nous aurons peut-être la chance de découvrir un troisième acte dans la pièce "Le Libéralisme économique".
    Plutôt que d'attendre cette troisième partie qui s'annonce tragique, je vous conseille de découvrir les 5 secteurs qui seront les premiers touchés par la crise à venir.
    N'attendez pas pour protéger votre capital de ces secteurs moribonds : si ces 5 bombes à retardements financières explosent dans les mois à venir, elles ne manqueront pas de déplacer des milliards de dollars, d'euros et de yens sur de nouveaux marchés.
    Vous pourriez profiter de cette manne grâce à la stratégie détaillée ici même...
    En attendant soyez vigilant,
    Bien à vous,
    Olivier Cros
    Chargé de recherches
    Dernière modification par nacer-eddine06, 30 juillet 2008, 22h18.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
Chargement...
X