Le Commissariat à l’énergie atomique (Comena) souhaite participer au vaste programme de production d’eau dessalée lancé par l’Algerian Energy Company (AEC) sur le littoral algérien et propose d’utiliser l’énergie nucléaire à cette fin. Le Comena envisage également l’emploi de l’énergie nucléaire pour la production d’électricité. Ces informations ont été données par M. Rezki Remki, directeur de la coopération au Comena, qui répondait jeudi aux questions d’un journaliste de la Chaîne III de la radio nationale. Elles confirment la volonté du Comena d’aller vers une plus grande utilisation de l’énergie nucléaire destinée à des usages civils.
En Algérie, deux réacteurs sont implantés à Draria, près d’Alger, et à Aïn Oussera, au sud de la capitale, d’une capacité de 1 mégawatt pour le premier et de 15 MW pour le second. C’est dérisoire par rapport à l’ambition caressée en 1974 déjà de construire une ou plusieurs centrales de 600 à 900 MW qui devaient assurer l’alimentation en énergie électrique et substituer l’énergie nucléaire au gaz et au pétrole plus facilement exportables. Actuellement, l’énergie nucléaire représente 88% de l’électricité produite en France. Par contre, l’Allemagne prévoit une sortie du nucléaire civil en 2021, date à laquelle sa dernière installation devrait s’arrêter. Cette décision a été prise à la suite de l’accident survenu le 30 septembre 1999 au Japon dans la centrale de Tokaimura qui est un centre composé de petits bâtiments où sont produites de faibles quantités d’uranium enrichi destinées à des réacteurs de recherche. La part du nucléaire dans la consommation globale d’électricité atteint 35% au Japon. Dans le monde, 17% de la production d’électricité est d’origine nucléaire.
En Algérie, l’ambition de se doter d’une stratégie dans le domaine de l’énergie nucléaire est réapparue avec la création, en décembre 1996, du Comena dont une des missions est de promouvoir l’utilisation de cette énergie dans les secteurs de l’agriculture, l’hydraulique, l’industrie, la santé, l’aménagement du territoire ou les travaux publics. Le traité de non-prolifération nucléaire, adopté en juillet 1968, a été signé par l’Algérie en janvier 1995 et ratifié le 30 mars 1996. Le protocole additionnel ne devrait pas tarder à être signé par l’Algérie.
La coopération avec l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) s’est développée après la création en 1982 du Haut-Commissariat aux énergies nouvelles. Il faut rappeler que c’est l’AIEA, dont l’Algérie est membre depuis 1963, qui a financé dans les années 1980 l’acquisition d’équipements et la formation de plusieurs centaines de chercheurs et techniciens dans le domaine du nucléaire.
En Algérie, deux réacteurs sont implantés à Draria, près d’Alger, et à Aïn Oussera, au sud de la capitale, d’une capacité de 1 mégawatt pour le premier et de 15 MW pour le second. C’est dérisoire par rapport à l’ambition caressée en 1974 déjà de construire une ou plusieurs centrales de 600 à 900 MW qui devaient assurer l’alimentation en énergie électrique et substituer l’énergie nucléaire au gaz et au pétrole plus facilement exportables. Actuellement, l’énergie nucléaire représente 88% de l’électricité produite en France. Par contre, l’Allemagne prévoit une sortie du nucléaire civil en 2021, date à laquelle sa dernière installation devrait s’arrêter. Cette décision a été prise à la suite de l’accident survenu le 30 septembre 1999 au Japon dans la centrale de Tokaimura qui est un centre composé de petits bâtiments où sont produites de faibles quantités d’uranium enrichi destinées à des réacteurs de recherche. La part du nucléaire dans la consommation globale d’électricité atteint 35% au Japon. Dans le monde, 17% de la production d’électricité est d’origine nucléaire.
En Algérie, l’ambition de se doter d’une stratégie dans le domaine de l’énergie nucléaire est réapparue avec la création, en décembre 1996, du Comena dont une des missions est de promouvoir l’utilisation de cette énergie dans les secteurs de l’agriculture, l’hydraulique, l’industrie, la santé, l’aménagement du territoire ou les travaux publics. Le traité de non-prolifération nucléaire, adopté en juillet 1968, a été signé par l’Algérie en janvier 1995 et ratifié le 30 mars 1996. Le protocole additionnel ne devrait pas tarder à être signé par l’Algérie.
La coopération avec l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA) s’est développée après la création en 1982 du Haut-Commissariat aux énergies nouvelles. Il faut rappeler que c’est l’AIEA, dont l’Algérie est membre depuis 1963, qui a financé dans les années 1980 l’acquisition d’équipements et la formation de plusieurs centaines de chercheurs et techniciens dans le domaine du nucléaire.
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