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Les Français partent de moins en moins en vacances. 42 % resteront chez eux cet été, soit une augmentation de 10 % depuis 2005, selon une étude de l'Ifop pour L'Humanité publiée jeudi. Sans surprise, ce sont les plus modestes qui sont les plus nombreux à devoir renoncer à voyager.
À la question : "Allez-vous partir au moins trois jours consécutifs en juillet et août ?", seuls 54 % des Français ont répondu oui. 4 % ne se sont pas prononcés d'après cette étude qui compile des résultats de plusieurs sondages réalisés en juin et juillet par l'Ifop "avec les mêmes méthodes" pour différents supports ( Paris Match , la banque Robecco ou Valeurs Actuelles ).
"En quatre ans, la proportion d'ouvriers ne partant pas en vacances a doublé" passant de 21 % en 2005 à 41 % en 2008. Même observation chez les employés : 47 % ne partiront pas en vacances cette année (+ 13 % depuis 2005). Chez les cadres, 20 % ne prennent pas de congé cet été, soit une hausse de 8 % depuis 2004.
Le pouvoir d'achat, principale préoccupation des Français devant le chômage
Ces évolutions semblent directement liées à la dégradation du pouvoir d'achat. Pour 45 % des Français, celle-ci a détrôné l'emploi depuis l'automne 2007 comme "principale préoccupation". "Il faut remonter à la fin des années 1970 pour trouver pareille situation", souligne l'étude. "Cette préoccupation en termes de pouvoir d'achat concerne d'abord les ouvriers (53 %), les plus touchés par la hausse des prix", mais les cadres sont également inquiets (43 %).
Par ailleurs, si la hausse des prix, notamment des carburants, a d'abord été particulièrement ressentie dans les zones rurales où les personnes dépendent beaucoup de la voiture pour aller travailler ou faire leurs courses, "on observe désormais une contagion en zones urbaines", d'après l'étude. Ainsi, 46% des urbains estimaient en mai que la hausse des prix et des carburants était le principal problème en France, contre 44 % des ruraux.
Enfin, pour 77 % des Français, "la hausse des prix et l'inflation sont perçues comme structurelles et durables , 22 % estiment qu'elle est due à des causes conjoncturelles et temporaires " (1 % ne se prononçant pas).
Par AFP
À la question : "Allez-vous partir au moins trois jours consécutifs en juillet et août ?", seuls 54 % des Français ont répondu oui. 4 % ne se sont pas prononcés d'après cette étude qui compile des résultats de plusieurs sondages réalisés en juin et juillet par l'Ifop "avec les mêmes méthodes" pour différents supports ( Paris Match , la banque Robecco ou Valeurs Actuelles ).
"En quatre ans, la proportion d'ouvriers ne partant pas en vacances a doublé" passant de 21 % en 2005 à 41 % en 2008. Même observation chez les employés : 47 % ne partiront pas en vacances cette année (+ 13 % depuis 2005). Chez les cadres, 20 % ne prennent pas de congé cet été, soit une hausse de 8 % depuis 2004.
Le pouvoir d'achat, principale préoccupation des Français devant le chômage
Ces évolutions semblent directement liées à la dégradation du pouvoir d'achat. Pour 45 % des Français, celle-ci a détrôné l'emploi depuis l'automne 2007 comme "principale préoccupation". "Il faut remonter à la fin des années 1970 pour trouver pareille situation", souligne l'étude. "Cette préoccupation en termes de pouvoir d'achat concerne d'abord les ouvriers (53 %), les plus touchés par la hausse des prix", mais les cadres sont également inquiets (43 %).
Par ailleurs, si la hausse des prix, notamment des carburants, a d'abord été particulièrement ressentie dans les zones rurales où les personnes dépendent beaucoup de la voiture pour aller travailler ou faire leurs courses, "on observe désormais une contagion en zones urbaines", d'après l'étude. Ainsi, 46% des urbains estimaient en mai que la hausse des prix et des carburants était le principal problème en France, contre 44 % des ruraux.
Enfin, pour 77 % des Français, "la hausse des prix et l'inflation sont perçues comme structurelles et durables , 22 % estiment qu'elle est due à des causes conjoncturelles et temporaires " (1 % ne se prononçant pas).
Par AFP
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