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Hausse de l'inflation au Maroc au premier trimestre

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  • Hausse de l'inflation au Maroc au premier trimestre

    L’indice des prix des produits alimentaires a évolué de 4,5% au cours du premier trimestre.
    L’inflation, tous produits confondus, a atteint 2,4% pour le premier trimestre et 3,2% pour le seul mois
    de mars.
    +2,3% pour les équipements ménagers, +1,6% pour l’habillement et les loisirs.

    Les pressions à la hausse des prix à la consommation, apparues depuis 2006, se confirment, pour ne pas dire s’exacerbent. Et même les prévisions, pour les semaines voire les mois à venir, sont loin d’être optimistes, compte tenu de la persistance de l’envolée des cours mondiaux des matières premières, en particulier énergétiques.

    Au premier trimestre de cette année, en effet, l’inflation, mesurée par l’indice du coût de la vie (ICV), s’est située à 2,4%, et elle atteindrait 3,2% au deuxième trimestre, selon les prévisions du Haut commissariat au plan (HCP).

    Sur le seul mois de mars, l’inflation a été de 3,2%. Et ce qui paraît être la source de l’exaspération des consommateurs, c’est surtout le fait que ce sont les produits alimentaires, plus particulièrement ceux consommés presque quotidiennement, qui ont subi les hausses les plus importantes. L’inflation alimentaire a en effet été de 4,5% sur les trois premiers mois de 2008 et de 5,5% sur le seul mois de mars.

    Ce profil de l’inflation, apparu depuis le quatrième trimestre 2007, est à l’opposé de celui de 2006 où l’inflation (3,3%) était essentiellement d’origine énergétique - même si la hausse s’est propagée à d’autres produits, comme les services, le transport et quelques produits alimentaires.

    La compensation, un filet malgré tout
    Désormais planétaire, la «crise» qui affecte les matières premières agricoles n’est plus seulement conjoncturelle (en liaison avec les incidents climatiques) mais aussi structurelle (hausse de la demande, notamment des pays émergents comme la Chine et l’Inde, et réaffectation de quantités de plus en plus grandes de produits agricoles à la production de biocarburants).

    D’où la persistance du phénomène inflationniste dans le monde et qui a atteint le Maroc via les importations de produits alimentaires de base comme les céréales, les oléagineux, le sucre, les produits laitiers, notamment. A titre d’exemple, l’huile de table, au Maroc, a connu cinq augmentations entre septembre 2007 et mars 2008. Heureusement pour les consommateurs, les prix des produits agricoles frais ont, eux, connu au contraire une décélération par rapport à leur niveau de 2006/2007.

    C’est ce qui explique que, dans le niveau de l’inflation pour le premier semestre 2008, la part de l’alimentation hors frais est prépondérante, puisqu’elle y a contribué pour 1,3 point.

    Surtout, l’intervention publique, à travers la Caisse de compensation, a joué un rôle fondamental dans le niveau des prix de l’alimentation hors frais et des carburants. Sans l’injection de fonds considérables (on parle désormais d’une enveloppe qui pourrait atteindre 38 milliards de DH sur l’année 2008 ) pour soutenir certains produits de consommation, l’inflation aurait été et serait encore beaucoup plus élevée.

    Il faut savoir d’ailleurs que l’inflation sous-jacente (qui ne tient pas compte des produits à prix volatils et des tarifs publics) est nettement plus élevée (1,4 point de plus) que l’inflation d’ensemble : 3,8% contre 2,4% sur le premier trimestre. Pour le deuxième trimestre, l’inflation sous-jacente atteindrait 5,4%, selon les indications du HCP.

    Certes, pour l’essentiel, l’inflation est d’origine extérieure, affectant les biens échangeables (quoique à un degré moindre pour l’énergie en raison de l’effet de change qui bénéficie au Maroc s’agissant du dollar, monnaie de facturation des produits pétroliers) ; mais on aurait tort de croire que les autres produits, non alimentaires, sont épargnés par la hausse des prix. En effet, sur le premier trimestre de cette année, l’indice des prix de l’habillement a progressé de 1,6%, celui des équipements ménagers de 2,3%, et celui des loisirs et culture de 1,6%.

    En revanche, l’indice des prix des transports et communication a carrément baissé (- 2%). Mais, comme le fait remarquer, en plaisantant à peine, un observateur, «la communication, c’est très bien, mais ça n’apaise pas un ventre affamé… ». Tout le débat sur la place centrale de l’agriculture dans l’économie mondiale est résumé ici !

    source : http://www.lavieeco.com/Economie/inf...chauffe-menace
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Allez voir le site de l'Economiste. Il y a une interview de DSK sur la question.

    La vie éco est un peu trop pessimiste à mon gout, même si l'inflation est redevenue la bête noire des banques centrales dans le monde, et le Maroc ne fait pas exception à la règle.

    Les subventions jouent aussi un rôle dans l'emballement des taux d'inflation. Les gens consomment bien trop de ressources par rapport aux moyens qu'on a, et ça tire les prix encore plus vers le haut.

    Il faut lever les subventions automatiques et revoir totalement le système.
    Au moins le gouvernement en est conscient. Maintenant il faut voir s'ils pondron un plan viable pour nous éviter la crise.
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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    • #3
      *****

      == MODERATION ==
      Evitez les hors sujets et la pollution de topic. Lisez la charte du forum.

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      • #4
        le maroc doit se separé du sa7ara c est pas a lui
        Admirez moi cette perle.

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        • #5
          Magnifique oui
          Mais la modéraion va s'en charger
          La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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          • #6
            moi je dis qu'il doit se séparer de LEMERRE
            .
            .
            ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
            Napoléon III

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            • #7
              le maroc doit se separé du sa7ara c est pas a lui
              hahaha
              le pauvre

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              • #8
                Qu'on s'inquiète pas pour le Maroc , ceux qui "s'inquiètent" devraient plutôt voir ce qu'ils ont dans leur propre assiette.

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                • #9
                  L'Algérie doit rester comme un pays neutre dans cette affaire de Sahara.

                  Pour ce qui est de la situation économique du Maroc, peut être elle explique la main tendue du royaume pour ouvrir les frontières.

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                  • #10
                    La situation va très bien hamdoulillah, et elle va aller de mieux en mieux pour peu qu'on travaille pour.

                    L'ouverture des frontières serait bénéfique pour le nord et l'est du royaume, comme pour l'ouest algérien. Ca accèlèrerait le dévelopement des projets dans c'est régions.

                    Le nord du Maroc mise sur l'Europe, mais pourrait aussi profiter de l'ouverture des frontières pour accelerer le rythme des investissements.

                    Qu'on le veuille ou non, nous sommes dépendant les uns des autres.
                    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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