Le groupe français devient le premier producteur d'électricité en Europe.
Le conseil d'adminitration a validé jeudi une offre de rachat du groupe britannique d'électricité British Energy.
- le 31/07/2008 - 19h55
Entre EDF et British Energy, le courant passe. Le conseil d'administration du français EDF a validé jeudi une offre de rachat du britannique British Energy. Cette offre concerne la part du gouvernement britannique dans British Energy, soit 35,2% du capital. Elle valoriserait l'ensemble du groupe britannique à environ 15,5 milliards d'euros (12,2 milliards de livres), soit un montant de 5,45 milliards à débourser pour EDF, qui devient du coup de premier producteur d'électricité en Europe.
Plusieurs informations faisaient état ces derniers jours de l'imminence d'un accord de rachat entre EDF et BE, éventuellement en partenariat avec le gazier Centrica. Depuis que le gouvernement britannique avait donné son feu vert en janvier à la construction de nouvelles centrales nucléaires dans le pays, British Energy était convoitée car elle exploite déjà huit des dix sites nucléaires britanniques.
EDF, mondialement reconnu en matière de nucléaire civil, a toujours été donné comme favori sans s'être jamais vraiment déclaré. Un des autres candidats possibles, l'électricien espagnol Iberdrola, avait officiellement jeté l'éponge à la mi-juin.
Groupe public, dont le capital est détenu à 84,8% par l'Etat, EDF compte 38 millions de clients dans le monde, entreprises ou ménages, dont plus de 28 millions en France. Le groupe exploite en France 58 réacteurs nucléaires dans 19 centrales, qui représentent près de 87% de sa production. Ce géant de l'électricité contrôle EnBW en Allemagne depuis janvier 2005, Edison en Italie depuis mai 2005, et EDF Energy au Royaume-uni depuis 2003
La nouvelle n'a pas été confirmée par EDF, mais provient d'une source proche du dossier. Toutefois, une conférence de presse des dirigeants d'EDF aura lieu vendredi, après la publication des résultats semestriels de l'entreprise. Or, le groupe ne communique habituellement que lors de l'annonce des résultats annuels. Il est permis de penser que l'entreprise fera vendredi un autre genre d'annonce.
Le conseil d'adminitration a validé jeudi une offre de rachat du groupe britannique d'électricité British Energy.
- le 31/07/2008 - 19h55
Entre EDF et British Energy, le courant passe. Le conseil d'administration du français EDF a validé jeudi une offre de rachat du britannique British Energy. Cette offre concerne la part du gouvernement britannique dans British Energy, soit 35,2% du capital. Elle valoriserait l'ensemble du groupe britannique à environ 15,5 milliards d'euros (12,2 milliards de livres), soit un montant de 5,45 milliards à débourser pour EDF, qui devient du coup de premier producteur d'électricité en Europe.
Plusieurs informations faisaient état ces derniers jours de l'imminence d'un accord de rachat entre EDF et BE, éventuellement en partenariat avec le gazier Centrica. Depuis que le gouvernement britannique avait donné son feu vert en janvier à la construction de nouvelles centrales nucléaires dans le pays, British Energy était convoitée car elle exploite déjà huit des dix sites nucléaires britanniques.
EDF, mondialement reconnu en matière de nucléaire civil, a toujours été donné comme favori sans s'être jamais vraiment déclaré. Un des autres candidats possibles, l'électricien espagnol Iberdrola, avait officiellement jeté l'éponge à la mi-juin.
Groupe public, dont le capital est détenu à 84,8% par l'Etat, EDF compte 38 millions de clients dans le monde, entreprises ou ménages, dont plus de 28 millions en France. Le groupe exploite en France 58 réacteurs nucléaires dans 19 centrales, qui représentent près de 87% de sa production. Ce géant de l'électricité contrôle EnBW en Allemagne depuis janvier 2005, Edison en Italie depuis mai 2005, et EDF Energy au Royaume-uni depuis 2003
La nouvelle n'a pas été confirmée par EDF, mais provient d'une source proche du dossier. Toutefois, une conférence de presse des dirigeants d'EDF aura lieu vendredi, après la publication des résultats semestriels de l'entreprise. Or, le groupe ne communique habituellement que lors de l'annonce des résultats annuels. Il est permis de penser que l'entreprise fera vendredi un autre genre d'annonce.
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