Un individu, qui prenait place à bord d'un autobus de la compagnie Greyhound au Manitoba au Canada, a poignardé et décapité un jeune homme sous les yeux horrifiés des autres passagers, mercredi soir. Selon des témoins, l'attaque a été d'une rare violence et l'individu aurait agi sans raison apparente.
Après avoir encerclé l'autobus, les policiers ont procédé à son arrestation. La police n'est pas encore en mesure d'expliquer les circonstances qui ont poussé l'individu à agir avec une telle violence.
Garnet Caton, un des témoins, a indiqué que la victime âgée d'environ 19 ans aurait été poignardée une quarantaine de fois et qu'après que tous les passagers eurent quitté l'autobus, le suspect s'est présenté à la porte du véhicule avec la tête de la victime.
L'autobus, qui transportait 37 passagers, était parti d'Edmonton et se dirigeait vers Winnipeg. L'incident est survenu près de Portage la Prairie.
"Nous avons entendu un cri à glacer le sang, a raconté Garnet Caton, alors qu'il reprenait ses esprits dans un hôtel avec d'autres passagers. Nous nous sommes retournés, et nous avons vu l'individu, debout, poignardant à répétition le jeune homme, quarante, cinquante fois, dans le cou et dans la poitrine."
"Il était tout à fait calme, il ne disait rien. Il n'y avait pas de rage, ou rien. Il était comme un robot", a-t-il ajouté.
M. Caton a confié que l'autobus s'était immobilisé aussitôt et que tout le monde s'était précipité à l'extérieur. Pendant ce temps, l'agresseur a commencé à dépecer le corps de la victime, en ne portant pas attention à ce qui se passait autour de lui, a-t-il précisé.
M. Caton et le chauffeur de l'autobus ont bloqué la porte de l'extérieur en attendant l'arrivée de la police. "Et l'individu est retourné à l'arrière et a ramené la tête à l'avant, la brandissant sous nos yeux avant de la jeter par terre. Il était très calme, il portait des lunettes fumées, et il agissait en quelque sorte comme si cela avait peu d'importance pour lui", a poursuivi le témoin.
Un autre passager, Cody Olmstead, de Kentville, en Nouvelle-Ecosse, a aussi raconté ce qu'il a vu. "L'homme s'est approché de la porte avec la tête de la victime dans ses mains, décapitée. Il l'a jeté au sol et est retourné à l'arrière pour lacérer le corps", a-t-il confié.
Quand la police est arrivée quelques minutes plus tard, les passagers ont été transportés ailleurs et les agents ont tenté de maîtriser l'agresseur.
L'agresseur, décrit comme un homme de 40 ans provenant de l'extérieur de la province, a éventuellement tenté de s'enfuir en brisant une vitre de l'autobus et en plongeant à l'extérieur, a indiqué le sergent Steve Colwell.
Il a été arrêté aussitôt, sans incident.
Les deux témoins consultés ont dit avoir eu l'impression que l'agresseur et la victime ne se connaissaient pas. Ils ne s'étaient pas parlé, selon M. Caton, et la victime écoutait de la musique dans ses écouteurs.
Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Stockwell Day, a déclaré que la justice devait être implacable envers l'agresseur. "Nous voulons nous assurer que le processus légal soit suivi de la manière la plus forte possible, a confié le ministre. Sûrement que l'horreur de l'incident en fait un cas unique dans l'histoire canadienne."
source : La Presse Canadienne
Après avoir encerclé l'autobus, les policiers ont procédé à son arrestation. La police n'est pas encore en mesure d'expliquer les circonstances qui ont poussé l'individu à agir avec une telle violence.
Garnet Caton, un des témoins, a indiqué que la victime âgée d'environ 19 ans aurait été poignardée une quarantaine de fois et qu'après que tous les passagers eurent quitté l'autobus, le suspect s'est présenté à la porte du véhicule avec la tête de la victime.
L'autobus, qui transportait 37 passagers, était parti d'Edmonton et se dirigeait vers Winnipeg. L'incident est survenu près de Portage la Prairie.
"Nous avons entendu un cri à glacer le sang, a raconté Garnet Caton, alors qu'il reprenait ses esprits dans un hôtel avec d'autres passagers. Nous nous sommes retournés, et nous avons vu l'individu, debout, poignardant à répétition le jeune homme, quarante, cinquante fois, dans le cou et dans la poitrine."
"Il était tout à fait calme, il ne disait rien. Il n'y avait pas de rage, ou rien. Il était comme un robot", a-t-il ajouté.
M. Caton a confié que l'autobus s'était immobilisé aussitôt et que tout le monde s'était précipité à l'extérieur. Pendant ce temps, l'agresseur a commencé à dépecer le corps de la victime, en ne portant pas attention à ce qui se passait autour de lui, a-t-il précisé.
M. Caton et le chauffeur de l'autobus ont bloqué la porte de l'extérieur en attendant l'arrivée de la police. "Et l'individu est retourné à l'arrière et a ramené la tête à l'avant, la brandissant sous nos yeux avant de la jeter par terre. Il était très calme, il portait des lunettes fumées, et il agissait en quelque sorte comme si cela avait peu d'importance pour lui", a poursuivi le témoin.
Un autre passager, Cody Olmstead, de Kentville, en Nouvelle-Ecosse, a aussi raconté ce qu'il a vu. "L'homme s'est approché de la porte avec la tête de la victime dans ses mains, décapitée. Il l'a jeté au sol et est retourné à l'arrière pour lacérer le corps", a-t-il confié.
Quand la police est arrivée quelques minutes plus tard, les passagers ont été transportés ailleurs et les agents ont tenté de maîtriser l'agresseur.
L'agresseur, décrit comme un homme de 40 ans provenant de l'extérieur de la province, a éventuellement tenté de s'enfuir en brisant une vitre de l'autobus et en plongeant à l'extérieur, a indiqué le sergent Steve Colwell.
Il a été arrêté aussitôt, sans incident.
Les deux témoins consultés ont dit avoir eu l'impression que l'agresseur et la victime ne se connaissaient pas. Ils ne s'étaient pas parlé, selon M. Caton, et la victime écoutait de la musique dans ses écouteurs.
Le ministre fédéral de la Sécurité publique, Stockwell Day, a déclaré que la justice devait être implacable envers l'agresseur. "Nous voulons nous assurer que le processus légal soit suivi de la manière la plus forte possible, a confié le ministre. Sûrement que l'horreur de l'incident en fait un cas unique dans l'histoire canadienne."
source : La Presse Canadienne
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