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Le groupe pétrolier français Total a annoncé, vendredi 1er août, avoir dégagé au premier semestre un bénéfice net ajusté de 6,977 milliards d'euros, en hausse de 15 %. Ce bon résultat, dans un contexte de forte hausse des prix du but et de baisse continue du dollar, est notamment porté par les activités d'exploration-production du groupe.
"Cette performance a été portée par l'amont, qui a démontré une nouvelle fois la bonne sensibilité de ses résultats à un prix des hydrocarbures élevés", a commenté le directeur général du groupe, Christophe de Margerie. Le bénéfice opérationnel net ajusté du secteur amont – qui englobe les activités d'exploration, de développement et de production d'hydrocarbures, ainsi que les activités exercées par le groupe dans les domaines du charbon, du gaz et des énergies nouvelles – a en effet crû de 44 % sur le semestre, à 5,83 milliards, tandis que celui de l'aval, la distribution, a dégringolé de 39 %, à 898 millions d'euros, la consommation diminuant en raison des prix élevés.
TENSIONS ET INCERTITUDES
"Au deuxième trimestre, la demande de pétrole est restée forte, toujours tirée par l'Asie et le Moyen-Orient, malgré des signes de ralentissement sur le bassin atlantique", a souligné M. de Margerie, précisant que "les tensions sur les capacités de production mondiale demeurent, en dépit de l'augmentation de la contribution de l'Arabie saoudite". L'offre a été affectée une nouvelle fois par "les incertitudes géopolitiques ou les problèmes de sécurité dans plusieurs zones de croissance et la poursuite du déclin des régions matures". Total souligne que le prix moyen du baril de brent a bondi de 72 % (à 109 dollars) au premier semestre par rapport aux six premiers mois de 2007. M. de Margerie a aussi relevé que "les marges de raffinage en Europe se sont redressées", mais qu'elles sont en retrait depuis le début du troisième trimestre.
Le secteur chimie de Total a, quant à lui, pâti des faibles marges pétrochimiques, dues "en particulier à l'augmentation rapide des prix du naphta et à la baisse de la demande sur le bassin atlantique" . Le bénéfice net opérationnel ajusté a chuté de 56 %, à 228 millions d'euros. Les investissements de Total ont augmenté de 8 % sur le semestre, à 5,5 milliards d'euros.
Par le monde
"Cette performance a été portée par l'amont, qui a démontré une nouvelle fois la bonne sensibilité de ses résultats à un prix des hydrocarbures élevés", a commenté le directeur général du groupe, Christophe de Margerie. Le bénéfice opérationnel net ajusté du secteur amont – qui englobe les activités d'exploration, de développement et de production d'hydrocarbures, ainsi que les activités exercées par le groupe dans les domaines du charbon, du gaz et des énergies nouvelles – a en effet crû de 44 % sur le semestre, à 5,83 milliards, tandis que celui de l'aval, la distribution, a dégringolé de 39 %, à 898 millions d'euros, la consommation diminuant en raison des prix élevés.
TENSIONS ET INCERTITUDES
"Au deuxième trimestre, la demande de pétrole est restée forte, toujours tirée par l'Asie et le Moyen-Orient, malgré des signes de ralentissement sur le bassin atlantique", a souligné M. de Margerie, précisant que "les tensions sur les capacités de production mondiale demeurent, en dépit de l'augmentation de la contribution de l'Arabie saoudite". L'offre a été affectée une nouvelle fois par "les incertitudes géopolitiques ou les problèmes de sécurité dans plusieurs zones de croissance et la poursuite du déclin des régions matures". Total souligne que le prix moyen du baril de brent a bondi de 72 % (à 109 dollars) au premier semestre par rapport aux six premiers mois de 2007. M. de Margerie a aussi relevé que "les marges de raffinage en Europe se sont redressées", mais qu'elles sont en retrait depuis le début du troisième trimestre.
Le secteur chimie de Total a, quant à lui, pâti des faibles marges pétrochimiques, dues "en particulier à l'augmentation rapide des prix du naphta et à la baisse de la demande sur le bassin atlantique" . Le bénéfice net opérationnel ajusté a chuté de 56 %, à 228 millions d'euros. Les investissements de Total ont augmenté de 8 % sur le semestre, à 5,5 milliards d'euros.
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