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Le don de sang - Reagissez !

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  • Le don de sang - Reagissez !

    Bonjour,


    Un acte anodin et tres simple qui peut donner la vie, l'espoir, la joie, le reconfort ... a des etres humains.
    N'attendons pas que ces 'inconnus' soient nos bien aime(e)s, nos parents ou nos enfants pour agir.
    La responsabilite est individuelle.



    Dernière modification par MavericK, 03 août 2008, 00h47.

  • #2
    Question

    Au Nom de Dieu, le Clément le Miséricordieux. Nous vous remercions pour vos efforts et vos contributions dans la sensibilisation des Musulmans vis-à-vis de leur religion. Le don du sang est-il considéré comme un acte de charité, en particulier envers les malades ? Que Dieu vous rétribue.
    Réponse de Sheikh Yûsuf `Abd Allâh Al-Qaradâwî

    Louanges à Dieu, et paix et bénédiction sur le Messager de Dieu.
    Le plus beau des services que peuvent rendre la famille ou les amis d’un malade est de lui donner de leur sang si celui-ci en a besoin lors d’un acte chirurgical ou d’une transfusion consécutive à une hémorragie. Il s’agit là d’un don inestimable et d’un acte hautement charitable, car donner de son sang dans ces circonstances revient à sauver une vie humaine. Or le Coran a décrété dans le cadre de son discours sur la valeur de la vie humaine que "quiconque tuerait une personne non coupable d’un meurtre ou d’une corruption sur la terre, c’est comme s’il avait tué tous les hommes ; et quiconque lui fait don de la vie, c’est comme s’il faisait don de la vie à tous les hommes" [1].
    Si le don d’argent en guise d’aumône a une noble valeur dans la religion, et appelle une récompense divine, au point que Dieu accueille ce don de Sa Main droite, et en multiplie la valeur jusqu’à sept cent fois voire plus si telle est Sa Volonté, alors le don du sang est encore plus méritoire et est plus largement rétribué. Car il est source de vie et fait partie intégrante du corps humain, le corps humain ayant bien plus de valeur que l’argent. Ainsi, c’est bien une partie de lui-même que le donneur offre à son prochain par amour et solidarité.
    La valeur et le mérite de cet acte sont accrûs lorsqu’il s’agit de secourir une personne affligée, ou de venir en aide à une personne désespérée. La récompense de cette charité est alors démultipliée. Le Prophète nous a informé que : "Dieu aime le secours de l’affligé." [2]
    Un hadith authentique stipule par ailleurs que : "Quiconque délivre un musulman d’une affliction, Dieu le délivrera d’une des afflictions du Jour de la Résurrection." [3]
    Il est d’ailleurs également rapporté de manière authentique, d’après le Messager de Dieu - paix et bénédiction sur lui - que le secours porté à un animal affamé ou assoiffé est un acte hautement récompensé auprès de Dieu. Cela est attesté par le hadith de l’homme qui a abreuvé un chien mourant de soif, qu’il a trouvé haletant, en train de creuser la terre à la recherche de l’eau. Il descendit alors dans un puits pour y emplir sa bottine d’eau, la remonta en la serrant entre ses dents, et abreuva le chien jusqu’à plus soif. Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - ajoute : "Dieu lui en sut gré et lui pardonna ses péchés." Les Compagnons, étonnés, demandèrent : "Les bêtes sont-elles pour nous une source de récompense divine, ô Messager de Dieu ?" "Oui, répondit-il, comme tout ce qui a un coeur qui bat. [4]
    Les Compagnons semblaient penser que la bienfaisance envers ces créatures n’était pas rétribuée par Dieu, ou que la religion n’y prêtait pas d’importance. Le Noble Messager leur a donc indiqué que la bienfaisance envers tout être vivant est source de récompense, même s’il s’agit d’un animal ou d’un chien, sans même parler de l’homme, et à fortiori de l’homme croyant.
    Le don du sang mérite donc une grande récompense de manière générale, et cette récompense est doublée lorsqu’il s’agit d’un don de proche à proche, car à l’acte de charité s’ajoutent le renforcement des liens familiaux et la réaffirmation de la solidarité filiale.
    Le Messager - paix et bénédiction sur lui - dit à cet effet : "La charité faite à un pauvre compte pour une charité simple. Faite à un proche, elle compte double : une charité et un renouement des liens." [5]
    La récompense de cet acte de charité peut encore être multipliée si la relation entre les deux proches - le donneur et le receveur - n’était pas au beau fixe, le diable les ayant séparés et allumé entre eux le feu de la discorde et de l’animosité. Si l’un deux parvient à surmonter son ego et à vaincre son diable, s’il parvient à franchir ce fossé détestable auprès de Dieu et auprès des hommes, en donnant à son proche besogneux de son argent ou de son sang, alors il aura commis un acte considéré par le Messager - paix et bénédiction sur lui - comme la meilleure des charités. Il dit en effet : "La meilleure des charités est celle faite à un proche antipathique" [6], le proche antipathique étant celui qui nourrit de l’animosité et de la rancoeur envers un membre de sa famille.
    Dieu est le plus Savant.

    Notes

    [1] Sourate 5, Al-Mâ’idah, La Table servie, verset 32.
    [2] Hadith rapporté par Abû Ya`lâ, Ad-Daylamî et Ibn `Asâkir d’après Ibn Anas ; conférer Fayd Al-Qadîr, 2/287.
    [3] Hadith rapporté par Al-Bukhârî et Muslim d’après Ibn `Umar ; conférer Al-Lu’lu’ Wal-Murjân, n°1667.
    [4] Hadith consensuel rapporté d’après Abû Hurayrah ; conférer Al-Lu’lu’ Wal-Murjân, n°1447.
    [5] Hadith rapporté dans Al-Jâmi` As-Saghîr, d’après Ahmad, At-Tirmidhî, An-Nasâ’î, Ibn Mâjah et Al-Hâkim d’après Salmân Ibn `Âmir ; le hadith a été jugé solide par At-Tirmidhî et authentique par Al-Hâkim et Adh-Dhahabî ; conférer Fayd Al-Qadîr d’Al-Manâwî, 4/237.
    [6] Hadith rapporté dans Al-Jâmi` As-Saghîr, 1° d’après Ahmad et At-Tabarânî d’après Abû Ayyûb et Hakîm Ibn Hizâm, 2° d’après Abû Dâwûd, At-Tirmidhî et Al-Bukhârî dans Al-Adab Al-Mufrad d’après Abû Sa`îd, 3° d’après At-Tabarânî et Al-Hâkim d’après Umm Kulthûm Bint `Uqbah ; le hadith a été jugé authentique par Al-Hâkim et Adh-Dhahabî, selon les critères d’authentification de Muslim ; conférer Fayd Al-Qadîr, 2/38.
    Dernière modification par MavericK, 03 août 2008, 00h47.

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    • #3
      salam

      Merci de nous avoir rappelés , un petit geste qui peut sauver la vie !!

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      • #4
        Take it easy !

        Salaam Naw,

        Avec humour ca donne ca

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        • #5
          (Merci a DZone)

          «On vit sur les réserves de l’avant-ramadhan»


          Le mois de ramadhan s’avère un mois difficile à supporter pour les malades chroniques et surtout pour ceux qui souffrent de thalassémie et d’hémophilie.
          Les parents de ces malades sont contraints le plus souvent de se déplacer à l’hôpital 6 à 7 fois pour s’enquérir de la disponibilité du liquide précieux, selon M. Rahmouni Akli, président de l’association nationale des thalassémiques (Anatha). «On vit sur les réserves de l’avant-ramadhan» soutient le président de l’Antha. «La pratique du don du sang, poursuit notre interlocuteur ; en Algérie n’est pas encore atteint la dimension citoyenne ; l’Algérien a plutôt l’habitude de faire des dons de sang au profit des membres de sa famille ou lors de catastrophes naturelles».
          La période de jeûne, selon Rahmouni, dissuade beaucoup de gens d’aller faire le don de sang, certains par conviction religieuse croient que la transfusion sanguine est de nature à rendre illicite le jeûne, d’autres, affirme-t-il, en ressentant la fatigue croient que ce n’est pas le moment opportun pour faire preuve d’un geste aussi altruiste. 13 000 thalassémiques environ sont recensés en Algérie, un mauvais traitement de la maladie entraîne son aggravation.
          Pour le professeur Kamel Kezzal, directeur de l’Agence nationale du sang, il n’y a pas péril en la demeure. Il dit comprendre «l’angoisse des thalassémiques» parce que ce «sont les seules personnes qui ont besoin toutes les 3 semaines de renouveler leur sang». Selon lui «il y a parfois des tensions» dues à la rareté du rhésus négatif. En effet, explique notre professeur, la population algérienne dans son ensemble est formée d’une majorité de porteurs de rhésus O positif (40 %), ils sont suivis des rhésus A positif avec 30 % et des rhésus B positif avec 15 %. Les rhésus négatif venant donc en dernier avec moins de 10 %. «Il y a forcément de la tension découlant du déficit du rhésus négatif, la chance de trouver ce groupage forcément s’amenuise» affirme Kezzal. Ce dernier reconnaît l’existence des difficultés pendant la période du jeûne mais il précise que traditionnellement la saison estivale, moment où les étudiants sont en vacances, et le ramadhan, sont des périodes creuses et beaucoup de complications peuvent survenir lorsqu’il y a conjonction entre l’été et le ramadhan. «La situation est tout à fait gérable, ce qui est positif, c’est que tous les centres de transfusion sanguine ont un médecin, contrairement au passé» indiquera le professeur qui évoque la mise en place d’un programme de collecte du sang en coordination avec le ministère des affaires religieuses. 28 véhicules de transfusion sanguine sont mobilisés à l’échelle nationale à cet effet. L’opération a lieu de 21 h à 1 h du matin. Des campagnes de sensibilisation ont lieu lors des prières du taraouih. Selon le professeur Kezzal, ces véhicules qui stationnent devant les mosquées ont permis au 15e jour du ramadhan des collectes très satisfaisantes. Ainsi 900 poches (contenant chacune 450 cc, un demi-litre environ) ont été collectées à Alger depuis le 6 septembre. Dans les autres wilayas où la campagne a été entamée une semaine plus tôt, on dénombre 1000 poches à Oran, 600 à Annaba. Ce bilan concerne uniquement la collecte mobile, la collecte au niveau des hôpitaux, précise-t-on, suit son cours normal. Il y a eu 370 000 dons de sang en 2007, rappelle le professeur. Ce chiffre n’est pas rien soutient-il. Le DG de l’Agence nationale du sang promet même une amélioration dans les années à venir de la collecte du liquide physiologique. «Notre objectif immédiat est d’atteindre l’autosuffisance et une plus grande sécurité en matière de disponibilité du sang» (...) «Avant fin 2009, nous allons rendre disponible le sang sous forme séparée à 100 %». A noter que la séparation du sang permet une meilleure conservation de cette substance. Le sang est en effet séparé en globules blancs, plasma et en plaquettes, chacune de ces catégories étant soumise à des conditions de conservation bien précises.


          Le Jour d'Algérie
          Dernière modification par MavericK, 17 septembre 2008, 16h49.

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