Mubadala se donne les moyens de ses ambitions
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General Electric pourrait avoir trouvé son fonds souverain. Jeffrey Immelt, PDG du groupe américain, avait laissé entendre en mai dernier qu’il cherchait un partenaire de cette envergure pour investir dans des actifs financiers impactés par la crise de crédit. Rien de tel n'est pour le moment prévu, mais le partenariat avec Mubadala Development Company est plus que prometteur et pourrait ouvrir de nombreuses portes, notamment dans la région du Moyen-Orient. Mubadala est un groupe financier multimétier, comme le conglomérat américain lui-même, aux mains de la famille al-Nahyan, au pouvoir à Abu Dhabi. Pour sceller la coopération, Mubadala prévoit de devenir un des dix actionnaires institutionnels de long terme de General Electric, en acquérant des titres sur le marché.
L’accord prévoit des collaborations, via des joint-ventures et des fonds d’investissements conjoints, dans de nombreux domaines, allant de l’énergie propre et l’aviation au commercial finance. Dans ce dernier domaine, les deux groupes lanceront d’ici à douze mois une société, basée à Abu Dhabi. General Electric (GE) et Mubadala alloueront chacun 4 milliards de dollars pendant trois ans. «La société permettra à GE d’élargir son champ d’opportunités d’investissement dans le monde, notamment au Moyen-Orient et en Afrique.» Elle se concentrera «au début» sur les opérations en cours chez GE Capital, mais les deux partenaires prévoient déjà d'investir, effet de levier inclus, environ 40 milliards de dollars dans les dix-huit prochains mois. Mubadala bénéficiera aussi d’un meilleur accès aux ressources grâce à son nouveau partenaire. GE conserve en effet sa note AAA de Standard & Poor’s et de Moody’s.
Outre la société de financement, GE investira aussi 50 millions de dollars dans un fonds de technologies propres créé par la famille al-Nahyan, tandis que cette dernière consentira jusqu’à 200 millions de dollars à GE Industrial Investment Partners, qui investit dans la santé, l’énergie et les transports. Des activités auxquelles Abu Dhabi souhaite accéder pour diversifier son économie.
Mubadala et GE travaillent déjà main dans la main «depuis plus de quatre ans» soulignent les deux sociétés. Elles ont ainsi créé un fonds d’infrastructure, qui investit dans la région Moyen-Orient. GE est par ailleurs associé au grand projet de Mubadala de bâtir une ville écologique, baptisée Masdar City.
source L'Agefi
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General Electric pourrait avoir trouvé son fonds souverain. Jeffrey Immelt, PDG du groupe américain, avait laissé entendre en mai dernier qu’il cherchait un partenaire de cette envergure pour investir dans des actifs financiers impactés par la crise de crédit. Rien de tel n'est pour le moment prévu, mais le partenariat avec Mubadala Development Company est plus que prometteur et pourrait ouvrir de nombreuses portes, notamment dans la région du Moyen-Orient. Mubadala est un groupe financier multimétier, comme le conglomérat américain lui-même, aux mains de la famille al-Nahyan, au pouvoir à Abu Dhabi. Pour sceller la coopération, Mubadala prévoit de devenir un des dix actionnaires institutionnels de long terme de General Electric, en acquérant des titres sur le marché.
L’accord prévoit des collaborations, via des joint-ventures et des fonds d’investissements conjoints, dans de nombreux domaines, allant de l’énergie propre et l’aviation au commercial finance. Dans ce dernier domaine, les deux groupes lanceront d’ici à douze mois une société, basée à Abu Dhabi. General Electric (GE) et Mubadala alloueront chacun 4 milliards de dollars pendant trois ans. «La société permettra à GE d’élargir son champ d’opportunités d’investissement dans le monde, notamment au Moyen-Orient et en Afrique.» Elle se concentrera «au début» sur les opérations en cours chez GE Capital, mais les deux partenaires prévoient déjà d'investir, effet de levier inclus, environ 40 milliards de dollars dans les dix-huit prochains mois. Mubadala bénéficiera aussi d’un meilleur accès aux ressources grâce à son nouveau partenaire. GE conserve en effet sa note AAA de Standard & Poor’s et de Moody’s.
Outre la société de financement, GE investira aussi 50 millions de dollars dans un fonds de technologies propres créé par la famille al-Nahyan, tandis que cette dernière consentira jusqu’à 200 millions de dollars à GE Industrial Investment Partners, qui investit dans la santé, l’énergie et les transports. Des activités auxquelles Abu Dhabi souhaite accéder pour diversifier son économie.
Mubadala et GE travaillent déjà main dans la main «depuis plus de quatre ans» soulignent les deux sociétés. Elles ont ainsi créé un fonds d’infrastructure, qui investit dans la région Moyen-Orient. GE est par ailleurs associé au grand projet de Mubadala de bâtir une ville écologique, baptisée Masdar City.
source L'Agefi