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L'Algérie risque de perdre toutes ses compétences

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  • L'Algérie risque de perdre toutes ses compétences

    Malgré les conditions alléchantes qu’offre la confortable situation financière de l’économie algérienne, les investisseurs ne se bousculent guère au portillon. C’est ce qu’a déclaré, hier, le président de l’Agence algérienne des ressources humaines. D’ici une génération, un quart de siècle, l’Algérie sera vidée de ce qu’elle a de plus précieux: sa matière grise, sa jeunesse. Deux éléments qui constituent la sève indispensable à son développement. A sa croissance. Celle qui doit la sortir de cette éternelle «adolescence» et la conduire à la maturité.

    L’Algérie est-elle condamnée à faire sans cesse appel au savoir-faire étranger? A se draper dans cette lancinante stratégie de transfert des technologies. L’absence d’une économie créatrice de richesses a mis à nu l’inefficacité d’un projet d’industrialisation à peine balbutiant. Malgré les conditions alléchantes qu’offre la confortable situation financière de l’économie algérienne, les investisseurs ne se bousculent guère au portillon.
    Et les quelques investissements qui ont pu se concrétiser ne lui ont guère profité. Le président de la République l’a fait remarquer sévèrement lors de sa rencontre avec les présidents d’APC, le 26 juillet. Les 125 milliards de dollars de réserves de change ne constituent donc pas l’arme redoutable tant espérée pour propulser vers la modernité et le développement. Pire, cela n’arrive plus à convaincre les jeunes Algériens d’un avenir dans leur propre pays. La fuite s’organise. Le phénomène «harraga» s’amplifie. Plus de 60 jeunes ont été encore interceptés à Annaba sur des embarcations artisanales d’infortune, ce week-end. Partir, partir à tout prix.

    Le phénomène touche toutes les couches de la société, pas uniquement celles dont les horizons sont bouchés. Celles qui estiment que leur avenir est ailleurs. Le malaise est partout. Il est au coeur même de la société algérienne. «D’ici à 25 ans, l’Algérie aura perdu toutes ses compétences», a déclaré sur les ondes de la Radio nationale, le président de l’Agence algérienne des ressources humaines, M.Ahmed Mena, qui s’exprimait sur la Chaîne III, a fait ce constat pour le moins alarmant, sinon annonciateur de conséquences dramatiques sans aucun détour. Il a, pour la circonstance, avancé des arguments qui tiennent la route.

    L’état de déliquescence dans lequel se trouve aujourd’hui l’université algérienne, l’absence de laboratoires de pointe qui puissent permettre aux scientifiques de mener à bien leurs travaux et à la recherche de connaître un véritable essor, expliqueraient cet exode à venir, selon le président de l’Agence algérienne des ressources humaines. L’Algérie aura-t-elle donc échoué dans le projet qu’elle s’est fixée de retenir ses compétences? Le chef de l’Etat avait pourtant attiré l’attention sur ce point si important. «Le plus grand défi que nous devons relever aujourd’hui est la bonne gestion des ressources humaines, qui reste un acquis stratégique, à travers l’orientation et la formation du capital humain», avait déclaré Abdelaziz Bouteflika, le 19 mai 2008, à l’occasion de l’ouverture des Assises nationales sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Est-ce déjà l’échec avancé?

    Alors que nos ministres redoublent de déclarations et de promesses pour tenter de faire revenir les compétences algériennes établies à l’étranger, force est de constater que plus de 80.000 diplômés ont quitté le territoire national depuis 1979. Les universitaires et chercheurs, toutes spécialités confondues, qui s’exilent tous les ans à destination du Canada uniquement, sont estimés à 5000. Si l’on rajoute à tout cela le manque de considération et de valorisation nécessaires à l’épanouissement de la «matière grise» algérienne de la part des pouvoirs publics, l’affaire semble entendue. L’hémorragie n’est pas près de s’arrêter. A moins qu’on n’opte pour la criminilisation de la fuite des cerveaux comme c’est devenu le cas des harragas.

    source : L'Expression

  • #2
    A moins qu’on n’opte pour la criminilisation de la fuite des cerveaux comme c’est devenu le cas des harragas.
    Quand on veut éviter de faire face à la réalité, on criminalise. Ce n'est pas comme ça que l'Algérie gardera ses compétences. Au contraire, ça les poussera à fuire encore plus loin, et encore plus tôt.

    J'ai bien noté que c'était de l'Ironie dans le ton du journaliste. Mais
    certains doivent voir ça comme une "solution".
    La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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    • #3
      Les Spécialistes Accordent Un Sursis De 15 Ans

      si la situation ne change pas l'Algerie dans 15 ans perdra tous ses compétences .
      Malgré les conditions alléchantes qu’offre la confortable situation financière de l’économie algérienne, les investisseurs ne se bousculent guère au portillon.
      C’est ce qu’a déclaré, hier, le président de l’Agence algérienne des ressources humaines. D’ici une génération, un quart de siècle, l’Algérie sera vidée de ce qu’elle a de plus précieux: sa matière grise, sa jeunesse. Deux éléments qui constituent la sève indispensable à son développement. A sa croissance. Celle qui doit la sortir de cette éternelle «adolescence» et la conduire à la maturité.
      L’Algérie est-elle condamnée à faire sans cesse appel au savoir-faire étranger? A se draper dans cette lancinante stratégie de transfert des technologies. L’absence d’une économie créatrice de richesses a mis à nu l’inefficacité d’un projet d’industrialisation à peine balbutiant. Malgré les conditions alléchantes qu’offre la confortable situation financière de l’économie algérienne, les investisseurs ne se bousculent guère au portillon.
      Et les quelques investissements qui ont pu se concrétiser ne lui ont guère profité. Le président de la République l’a fait remarquer sévèrement lors de sa rencontre avec les présidents d’APC, le 26 juillet. Les 125 milliards de dollars de réserves de change ne constituent donc pas l’arme redoutable tant espérée pour propulser vers la modernité et le développement. Pire, cela n’arrive plus à convaincre les jeunes Algériens d’un avenir dans leur propre pays. La fuite s’organise. Le phénomène «harraga» s’amplifie. Plus de 60 jeunes ont été encore interceptés à Annaba sur des embarcations artisanales d’infortune, ce week-end. Partir, partir à tout prix.
      Le phénomène touche toutes les couches de la société, pas uniquement celles dont les horizons sont bouchés. Celles qui estiment que leur avenir est ailleurs. Le malaise est partout. Il est au coeur même de la société algérienne. «D’ici à 25 ans, l’Algérie aura perdu toutes ses compétences», a déclaré sur les ondes de la Radio nationale, le président de l’Agence algérienne des ressources humaines, M.Ahmed Mena, qui s’exprimait sur la Chaîne III, a fait ce constat pour le moins alarmant, sinon annonciateur de conséquences dramatiques sans aucun détour. Il a, pour la circonstance, avancé des arguments qui tiennent la route.
      L’état de déliquescence dans lequel se trouve aujourd’hui l’université algérienne, l’absence de laboratoires de pointe qui puissent permettre aux scientifiques de mener à bien leurs travaux et à la recherche de connaître un véritable essor, expliqueraient cet exode à venir, selon le président de l’Agence algérienne des ressources humaines. L’Algérie aura-t-elle donc échoué dans le projet qu’elle s’est fixée de retenir ses compétences? Le chef de l’Etat avait pourtant attiré l’attention sur ce point si important. «Le plus grand défi que nous devons relever aujourd’hui est la bonne gestion des ressources humaines, qui reste un acquis stratégique, à travers l’orientation et la formation du capital humain», avait déclaré Abdelaziz Bouteflika, le 19 mai 2008, à l’occasion de l’ouverture des Assises nationales sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique. Est-ce déjà l’échec avancé?
      Alors que nos ministres redoublent de déclarations et de promesses pour tenter de faire revenir les compétences algériennes établies à l’étranger, force est de constater que plus de 80.000 diplômés ont quitté le territoire national depuis 1979. Les universitaires et chercheurs, toutes spécialités confondues, qui s’exilent tous les ans à destination du Canada uniquement, sont estimés à 5000. Si l’on rajoute à tout cela le manque de considération et de valorisation nécessaires à l’épanouissement de la «matière grise» algérienne de la part des pouvoirs publics, l’affaire semble entendue. L’hémorragie n’est pas près de s’arrêter. A moins qu’on n’opte pour la criminilisation de la fuite des cerveaux comme c’est devenu le cas des harragas.
      Mohamed TOUATI
      Faute de grives , nous mangeons des Merles

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      • #4
        Avec la maigre somme que j'ai pu économiser pendant pendant- mon exile à l'etranger , j'ai voulait investir en Algerie dans le reconditionnement des moteurs et le montage des groupes froid avec la société Trane , pour aider mon pays et contribuer dans son developpement ,et pourtant c'était mes propres fonds , mais helas j'ai tocké à toutes les portes celles ci étaient verouées à doubles toures devant moi.
        Faute de grives , nous mangeons des Merles

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        • #5
          Monsieur Bouhef.

          AU lieu de recevoir, un professeur en medecin venu des USA avec un materiel madical qui n'a jamais exister en algerie, avec un tapi rouge a l'eoroport; L'ETAT AlGERIEN PREFERE RECEVOIR DES CHANTEURS ET CHANTEUSE AVEC UN TAPIS ROUGE . BLED JE NE SAIS PAS QUOI ... dans 10ans ETRE UN ALGERIEN ca devenir une honte . VOILA OU VOUS AVEZ POUSSEZ LES GENS MONSIEUR BOUHEF and CO. Comme tu l'a deja dis a plusieur reprise, tu sera juger devant Allah, Oublie le mot peuple.
          Connaître les autres, c'est la sagesse. Lao Tseu

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          • #6
            Salut Wimp ( on les trouve toujours pas ces WIMPs ),

            Tu as raison sur un point, la recherche (et tout ce qu'elle genere) est la derniere des dernieres des preocupations de notre pays..
            mais, je crois qu'il faut pas perdre espoir et surtout de ne pas mettre tout sur la responsabilite de Bouteflika, soyons honnetes.

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            • #7
              Malgré les conditions alléchantes qu’offre la confortable situation financière de l’économie algérienne, les investisseurs ne se bousculent guère au portillon
              Situation alarmante : l’investissement privé algérien est faible. Avec le peu d’ouverture qu’il y a eu, on s’attaque maintenant aux investisseurs étrangers. Comme quoi c’est eux la source de nos problèmes. Qui va créer de l’emploi alors ? L’Etat.

              Si rien n'est fait de plus en plus de cadres algériens vont suivre le chemin de l'exil.

              Il ne faut négliger aucun investissement créateur d’emploi algérien ou étranger. L’aisance financière, dont dispose l’Algérie, doit être utilisée pour relancer la machine économique hors-hydrocarbure. C'est notre dernière chance.
              Dernière modification par shadok, 02 août 2008, 20h14.
              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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              • #8
                ceux qui ne sont pas partis, sont mort, disparus ou emprisonés!!!

                Heureusement que dieu est la, et qu'il va juger ceux qui en son la cause!

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                • #9
                  A entendre certains, on dirait que l'Algerie est un pays fait de 35 millions d'ignares ignardisés et ignardisants..

                  Un minimum de respect est louable .
                  Ceux qui sont restés/revenus (et ils sont nombreux) méritent peut etre plus de respect que ceux qui 'ont pliés bagages' comme vous dites.

                  Commentaire


                  • #10
                    ............
                    Dernière modification par bledna, 05 août 2008, 13h03.

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                    • #11
                      Posté par racdavid
                      A mon avis, il ne reste pas un seul de compétent en Algérie.... ts on déjà plie baguage.
                      je trouve que c'est exagéré ce que tu avances là, c'est une insulte et un manque de respect pour tous les algériens d'Algérie.
                      une petite question
                      Sinon, donnez moi un stratège économique qui est encore la bas ?
                      pour toi il n'y a que les stratèges économiques qui comptent ??

                      Bonsoir, voulez vous être plus explicite SVP
                      Autant c'est douloureux de perdre des personnes compétentes, autant ça fait plaisir de se débarrasser de d'autres (pour plus d'éclaircissement relis tous les postes précédents)
                      ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                      • #12
                        Merci Lamia pour la précision

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                        • #13
                          ..............
                          Dernière modification par bledna, 05 août 2008, 13h02.

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