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Regard!
Si je pouvais me détacher un seul instant de cette pesanteur. Si je pouvais reconnaître la vérité à la vérité qui se cogne constamment à moi. Si à la lueur des connaissances livides, pâles et tellement réelles, je pouvais, ne serai-ce qu’un seul instant me conformer, pour être heureux et, déposer les armes du songe, je m’y serai certainement conformé. Mais, hélas, je ne peux m’y conformer. Trop de signes, tellement d’énigmes et de connivences entre la nature humaine et l’humain. Trop de pièges multiformes, de trappes et d’attrapes, de solfèges, trop de lois, trop de sources de jouvence, assez de leurres et peu de sentences convenables.
Cette mer aux essences infinies, ces gestuelles, ces rivières qui rugissent dans le désert chauffé à blanc qui saute aux blancs des yeux, qui aveugle les morts, cette kyrielle de litanies qui nous viennent de loin, qui nous ont rejoint dans nos dernières volontés et, qui font de nos dernières volontés des prières d’abandon.
Sortis des cuisses de Jupiter, des Sarah Bernhardt, des père Foucauld, des millésimes interminables de nectars divins, de sourates déviées et de fatwas insalubres, sortis des manches, que dis-je? Des doubles manches de prestidigitateurs au regard honteux, laborieusement honteux.
Sortis de la tribu de l’incohérence. Incohérence tellement vitale au bedon de la faim qui n’a de cesse de prendre forme tant que la misère gouverne.
Hoyé, Hoyé gens de ce petit village, de ce minuscule village perché au faîte d’un continent lugubre aux allures macabres, aux regards vitreux et aux promesses venues de loin.
Hoyé. Hoyé, Braves champions de fond, de demi-fond et de vos tréfonds. Vous n’avez aucun besoin d’oxygène pour aérer le monde. Il vous suffit d’être maigre, il vous est utile et, à nous aussi, de programmer les rêves….de nous les faire vivre dans plusieurs dimensions. De les nouer autour des cous affreusement allongés par le folklore des légendes plus légendaires que celle de l’humanité toute entière.
sacov
Cette mer aux essences infinies, ces gestuelles, ces rivières qui rugissent dans le désert chauffé à blanc qui saute aux blancs des yeux, qui aveugle les morts, cette kyrielle de litanies qui nous viennent de loin, qui nous ont rejoint dans nos dernières volontés et, qui font de nos dernières volontés des prières d’abandon.
Sortis des cuisses de Jupiter, des Sarah Bernhardt, des père Foucauld, des millésimes interminables de nectars divins, de sourates déviées et de fatwas insalubres, sortis des manches, que dis-je? Des doubles manches de prestidigitateurs au regard honteux, laborieusement honteux.
Sortis de la tribu de l’incohérence. Incohérence tellement vitale au bedon de la faim qui n’a de cesse de prendre forme tant que la misère gouverne.
Hoyé, Hoyé gens de ce petit village, de ce minuscule village perché au faîte d’un continent lugubre aux allures macabres, aux regards vitreux et aux promesses venues de loin.
Hoyé. Hoyé, Braves champions de fond, de demi-fond et de vos tréfonds. Vous n’avez aucun besoin d’oxygène pour aérer le monde. Il vous suffit d’être maigre, il vous est utile et, à nous aussi, de programmer les rêves….de nous les faire vivre dans plusieurs dimensions. De les nouer autour des cous affreusement allongés par le folklore des légendes plus légendaires que celle de l’humanité toute entière.
sacov
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