Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Energie en Algérie : Le seul secteur qui séduit les étrangers…

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Energie en Algérie : Le seul secteur qui séduit les étrangers…

    Dans la dernière édition du groupe d’étude britannique, Oxford Business Group (OBG) a estimé une capacité moyenne annuelle de dix puits forés pour 10 000 km2 contre environ 100 puits forés en moyenne dans les autres pays de l’Opep quant aux richesses énergétiques algériennes, celles-ci «restent sous-exploitées».

    Toutefois, l’Algérie se trouve en position de force sur le plan énergétique dans la région méditerranéenne, étant le 3e fournisseur de gaz naturel vers l’Union européenne et le 4e exportateur de gaz et de pétrole à destination de l’Europe, a-t-il souligné.

    Dans le vieux continent, l’Algérie ambitionne de devenir un leader dans la production et la distribution de gaz naturel. Et ce, à travers l’inauguration de deux nouveaux gazoducs entre l’Algérie et l’Europe, celui de Medgaz reliant l’Algérie à l’Espagne et celui de Galsi reliant l’Algérie à l’Italie via la Sardaigne, souligne-t-il. Et d’ajouter que le principal marché d’exportation du gaz naturel algérien est l’Italie, qui achète plus de 27 milliards de m3 par an. «Mais la France affiche une volonté accrue de reprendre du terrain», a affirmé Bussines Group.

    Il a tenu a précisé à ce propos que avec la fusion entre Gaz de France et le groupe Suez, désormais GDF Suez, un nouveau «géant de l’énergie» est né le 22 juillet 2008 et peut contribuer à une nouvelle dynamique euro-méditerranéenne, voire mondiale de ce secteur à forte croissance. Cette nouvelle entreprise qui figure parmi les trois premières utilities mondiales est le leader mondial du GNL.

    De plus, «Gaz de France a signé un accord avec le groupe Sonatrach pour étendre l’approvisionnement de GNL jusqu’en 2019, représentant un montant total de 2,5 milliards d’euros. L’Algérie est le premier fournisseur de GNL de GDF Suez et apporte une contribution essentielle à l’équilibre de notre balance gazière et de l’approvisionnement en gaz de l’Europe dans la durée», a dévoilé Jean-François Cirelli, vice-président et directeur général délégué de GDF Suez à OBG.

    La production du champ gazier de Touat par GDF Suez pourrait débuter en 2011. Ce projet constitue une étape majeure des activités du Groupe en Algérie. Situé dans la zone encore non exploitée du Sud-Ouest algérien, GDF Suez espère contribuer au développement de cette zone.

    «Nous sommes très fiers d’avoir été retenus pour exploiter avec notre partenaire Sonatrach un champ d’une telle importance. Le défi est de taille : il faudra construire de nouvelles installations pour acheminer la production jusqu’au hub gazier de Hassi R’mel.

    La production devrait atteindre un plateau de 4,5 milliards de m3 par an pendant huit années, ce qui est très significatif», a précisé Cirelli lors de son entretien avec OBG. Il a ajouté que les liens énergétiques entre l’Algérie et l’Europe dans son ensemble seront renforcés dans les années à venir et que pour la France, l’Algérie fait parti du socle des fournisseurs en énergie du pays.


    - La nouvelle Repoublique

  • #2
    le contraire m'aurait étonné.... d'ailleurs notre gouvernement vient de trouver une idée magnifique pour inciter les usines a venir en Algérie.

    Ils ont augmenté la taxe sur les nouvelles voiture de combien .... devenez, de 50 000 a 120 000 DA. Waw, Bravo pour l'idée magnifique.


    Comme cela, l'algérien qui a déjà plus que marre de prendre l'ETUSA devra encore cotiser 10 ans de plus pour acheter une petite Matiz.


    Pour faire un point final a notre économie......

    Boutef vient d'avouer son échec et tte la stratégie économique de son gouvernement...

    et voila, comment il rectifie les erreurs en augmentant les prix des bagnoles pour que Peugeot ou je ne sais quel firme s'installera en DZ sachant qu'il n aura aucune grande firme de voiture ou d'aviation ou grande industrie qui mettra les pieds en Algérie vu le manque de visibilité et d'interlocuteur valable.

    Perso, si les algériens reconduisent ce gouvernement de Barbouze en 2009, je ne pleurerai jamais sur son sort et je lui dirais même CHAH FIK
    Dernière modification par racdavid, 02 août 2008, 20h27.

    Commentaire


    • #3
      le contraire m'aurait étonné....
      David, puisque tu es si bien informé :
      • Peux tu nous dire quel a été le montant des IDE en 2007 ?
      • Quel a été la part des IDE hors hydrocarbures ?

      A partir de ces deux données, on essaiera d'analyser le reste.

      Commentaire


      • #4
        Alors david ? Tu ne sais pas ?
        le contraire m'aurait étonné....
        La boucle est bouclée.

        Commentaire


        • #5
          l'Algérie continue de souffrir de son image négative. Elle reste pour les étrangers un pays peu sur et malgré son potentiel et sa position géographique stratégique attire peu d'investisseur.
          Mr NOUBAT

          Commentaire


          • #6
            Par les chiffres

            Dopé par la manne pétrolière, ce pays peuplé de 33,9 millions d’habitants met en œuvre une politique volontariste pour moderniser ses infrastructures et renforcer la compétitivité de son économie et du tissu industriel. Ce message ambitieux est bien perçu par les opérateurs étrangers, qui ont investi en 2007 plus de 5,3 milliards d’euros (contre 2,4 milliards en 2006).

            Ce qui frappe cette année, c’est le boom des IDE hors-énergie comme la métallurgie qui atteint 1,6 milliard d’euros d’IDE en 2007 (contre 1,5 milliard pour l’énergie). Le secteur de la chimie attire des flux importants, comme les 746 millions de dollars de l’égyptien Orascom investis dans Sofert, une joint venture avec la Sonatrach, créée pour gérer une usine d’engrais.

            Le secteur du BTP (immobilier, transport et services délégués) a reçu 636 millions d’euros d’IDE en 2007 (contre 311 millions en 2006):
            • L’émirati Emaar investit 2,9 milliards d’euros dans un complexe touristique à Colonel Abbès, à l’ouest d’Alger;
            • Le Singapourien Portek investit 145 millions de dollars dans de nouvelles plateformes logistiques portuaires;
            • Le saoudien Pharaon‐CTI rachète 49% de International BULK Carriers
              (IBC), filiale de la CNAN, et investit 50 millions de dollars dans le renouvellement de la flotte.


            Les partenariats publics privés se développent fortement, notamment dans les zones urbaines:
            • Le consortium Espagnol Inima-Aqualia remporte deux appels d’offres à Mostaganem et à Cap Djinet pour la construction et la gestion en BOT d’usines de dessalement pour 67 millions d’euros;
            • Les espagnols SNC Lavalin et Acciona détiennent 51% de lʹusine de dessalement de Fouka pour 180 millions de dollars;
            • Le malaisien Malakoff et le singapourien Hyflux détiendront ensemble
            • 51 % dʹune usine de dessalement construite à Tlemcen valant 205 millions de dollars;
            • Le singapourien Keppel remporte un appel dʹoffres pour créer et gérer
            • une station dʹépuration valant 10,4 millions dʹeuros à Ain Beida.


            Relativement discrets en 2006, les investisseurs du Golfe commencent à prendre leurs marques en Algérie avec 12 projets d’IDE valant 1,5 milliard d’euros. On relève la présence des Emiratis dans l’immobilier, la métallurgie et l’alimentaire, tandis que les Saoudiens investissent dans le tourisme et l’agro‐alimentaire (notamment Savola qui investit 140 millions dʹeuros à Oran dans une raffinerie de sucre d’une capacité d’un million de tonne).

            Les opérateurs européens restent pour des raisons historiques les premiers investisseurs en nombre de projets (62 projets d’IDE sur un total de 111), en particulier dans :
            • les matériaux de construction (l’allemand Knauf et le français Saint‐Gobain dans le plâtre);
            • le secteur des machines et équipements mécaniques (arrivée de plusieurs PME françaises comme Boccard, Trévise et MLI);
            • le BTP (13 projets) et le secteur bancaire (8 projets dont celui de BNP Paribas qui injecte 1 milliard de dinars dans sa filiale algérienne BNP El-Djazair.


            L’année 2007 marque également le retour des français dans le secteur de l’énergie avec l’arrivée de Total à Arzew.

            Enfin, comme en 2006, les pays MEDA ont démultiplié leurs investissements en Algérie avec plus de 2 milliards d’euros (contre 639 millions en 2006), provenant principalement d’Egypte (métallurgie, ciment), de la Tunisie (métallurgie, textile, médicaments) et du Liban (banque). Retenons que c’est la sidérurgie qui concentre la plus grosse part des flux d’IDE en provenance de MEDA :
            • L’égyptien Al Ezz investit 1,25 milliard de dollars pour la construction d’une usine sidérurgique dans la wilaya de Jijel;
            • Tunisie Profilés Aluminium, filiale du groupe tunisien Bayahi, crée pour 31 millions d’euros une usine d’aluminium près d’Alger;
            • L’égyptien Orascom construit pour 18 millions de dollars une nouvelle
            • usine de composants métalliques située à 45 km d’Arzew


            De nouvelles opportunités devraient voir le jour dans le secteur du tourisme. Ce secteur, jusqu’ici parent pauvre des politiques de développement, devient un grande priorité nationale pour les 15 prochaines années.

            Commentaire


            • #7
              C'est ce qu'on appelle prêcher dans le désert.

              Commentaire


              • #8
                Jawzia. bonjour

                Comment est fixé le prix du gaz?...

                Commentaire


                • #9
                  Salut Bachi

                  Il existe une relative indexation entre le prix du Brut et celui du Gaz. De plus, il n'existe pas de marché mondial, à l'instar du brut, pour le gaz naturel.

                  Il en résulte des prix négociés entre le vendeur et l'acheteur et ce en fonction du type de contrats : Long terme, "spot" ou à court terme.

                  Le prix spot du gaz constitue le prix de référence sur les marchés américain et britannique alors que les marchés européen et asiatique conservent le principe de l’indexation sur les produits pétroliers

                  Pour les contrats à long terme et afin de trouver un prix qui puisse être significatif sur une aussi longue période (25 ans) et de tenir compte des possibles substitutions énergétiques, la formule de fixation du prix du gaz doit être indexée sur une énergie concurrente du gaz naturel (celle du Brut axtuellement). Le contrat gazier de long terme est donc un contrat de partage de risques.

                  Commentaire


                  • #10
                    C'est compliqué...

                    Comment l'Algérie se fait payer son gaz?
                    Le prix est-il constamment indéxé?
                    A quelle fréquence sinon?

                    Commentaire


                    • #11
                      Pour faire simple :

                      1. Les contrats à longue durée
                      Prix du gaz =
                      prix de l’énergie concurrente la moins chère
                      - coûts de transport de la frontière au consommateur
                      - coûts de stockage pour les pointes de consommation
                      - toutes taxes à la consommation
                      2. Pour les contrats spots, le prix est fixé par un cours (tel celui du brut) sur les marchés britanniques et américains.

                      3. Autre précision d'ordre général

                      le marché américain repose à 50% sur des contrats court terme et spot et à 50% sur des contrats long terme. La proportion de contrats court terme et spot tombe à 15% sur le marché britannique, les contrats long terme représentant encore 85% des transactions. Le marché continental européen demeure à l’heure actuelle largement dans une logique de contrats de long terme.

                      Commentaire


                      • #12
                        Prix du gaz =
                        prix de l’énergie concurrente la moins chère
                        Le calcul se fait-il sur une base journalière ?

                        Commentaire


                        • #13
                          Non à la négociation du contrat avec (éventuellement) des clauses permettant la ré-actualisation à dates pré-établies sur la durée du contrat.

                          Commentaire


                          • #14
                            exemple
                            le prix du gaz pour la periode allant du 01/06/08 AU 31/12/08
                            est calcule sur la moyenne ponderee des prix du brut allant du 01/01/08 AU 31/05/08
                            Ainsi de suite
                            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                            Commentaire


                            • #15
                              J'essaie de suivre. Tu m'excuseras mes incompétences, le cas échéant.
                              Comment on peut indéxer à l'avance sur un prix aussi volatile ?

                              Prenons un exemple.
                              Le 1er janvier 2008, on signe à long terme.
                              La livraison du mois de juin. Comment on calcule son côut ?

                              Commentaire

                              Chargement...
                              X