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Les crimes d'honneur en hausse en Jordanie!

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  • Les crimes d'honneur en hausse en Jordanie!

    Un Jordanien accusé d'avoir tué sa soeur dans un présumé "crime d'honneur"

    Un Jordanien de 26 ans a été accusé vendredi d'avoir tué sa soeur de 23 ans dans ce qui semble être un nouveau crime dit "d'honneur", a annoncé un responsable des services de sécurité.

    Le suspect, dont le nom n'a pas été révélé, aurait tiré sur sa soeur à six reprises jeudi soir dans la région de Nqeira, au sud de la capitale jordanienne, a déclaré à l'AFP le responsable.

    "Il s'est rendu à la police et a avoué avoir tué sa soeur pour laver l'honeur de la famille parce qu'elle avait disparu de la maison pendant quatre mois avec un homme", a-t-il ajouté.

    "Il l'a tuée au moment où elle rentrait à la maison la nuit dernière. Des expertises médico-légales ont cependant montré que la jeune femme était vierge".

    Il s'agirait du huitième crime dit "d'honneur" commis en 2008 en Jordanie, selon des responsables des services de sécurité jordaniens. Dix-sept avaient été officiellement répertoriés en 2007.

    En dépit des appels des militants des droits de l'Homme, les crimes dits "d'honneur" restent largement impunis en Jordanie et le Parlement a refusé par deux fois de réformer le code pénal pour renforcer les peines infligées.

    Ach-Chourouk Alyawmi

  • #2
    Le crime d'honneur est l'expression la plus absolue de la descriminition du genre

    pkoi une femme qui tue son marie qui l'a trompé n'est elle pas traité comme l'homme qui tue sa femme

    C'est un vestige de la culture bedoine de la penisule arabique

    heureusement au Maghreb, la culture berbère est beaucoup plus libérale et égalitaire
    .
    .
    ''La pauvreté ne sera plus séditieuse, lorsque l'opulence ne sera plus oppressive''
    Napoléon III

    Commentaire


    • #3
      @Philman Qu'est ce que tu racontes là .
      Aux Magrebs il fut un temps ou l'homme n'avait pas interet a lever les yieux pour regarder une jeune fille sans risque.
      Les crimes d'honneur étaient aussi courant qu'ils le sont en sécil ou en sardaigne.
      Quand à l'origine du crime d'honneur il n'a rien a voir avec les "Bedouins" au contraire.
      D'où vient cette coutume ?


      "Des crimes d'honneur, on en trouve en Europe, en Asie, en Amérique latine ou en Afrique. Partout ils sont en recrudescence. Dans le monde arabe, il est pratiqué aussi bien chez les chrétiens que chez les musulmans. Ses origines remontent non pas à la charia, qui paradoxalement protège un peu la femme en exigeant la production de quatre témoins pour prouver l'adultère, mais au Code d'Hammourabi et aux lois assyriennes édictées en 1200 avant Jésus-Christ et qui font de la virginité d'une femme la propriété de sa famille entière" (Journal Le Monde). Mais ce sont dans les pays à majorité musulmane que ces pratiques sont les plus répandues. C'est le cas, en particulier, au Pakistan (300 cas signalés en 1999) et au Bangladesh.

      Commentaire


      • #4
        D'où vient cette coutume ?

        C'est du à la pression sociale comme l'indique ces exemples éffarants.

        Myra21
        .................................................. .

        La Pression Sociale

        Le meurtre des femmes pour recouvrer l'honneur de leur famille provient en grande partie de la pression sociale et psychologique ressentie par les tueurs ainsi qu'ils en témoignent dans leurs confessions. Les meurtriers avouent à de nombreuses reprises que leur cercle de relations sociales immédiates, la famille, le clan, le village ou autres, les avaient encouragés et attendaient d'eux qu'ils commettent le meurtre. Du point de vue de la société, s'abstenir de tuer la femme dégrade ses proches parents. Voici cinq exemples:

        Un Palestinien de 25 ans qui avait pendu sa sœur avec une corde :

        " Je ne l'ai pas tuée, mais plutôt
        aidée à commettre un suicide et à exécuter la peine
        de mort à laquelle elle s'est condamnée elle-même."

        Un Jordanien assassine sa sœur qui avait été violée par un autre frère. La famille avait d'abord essayé de recouvrer son honneur en mariant la victime a un vieil homme mais ce nouveau mari en fit une prostituée et elle s'échappa. L'assassin confessa que si c'était à refaire il ne la tuerait pas mais plutôt tuerait son père, sa mère, ses oncles et tous les parents qui l'avaient poussé à tuer et conduit en prison. Au lieu de tuer sa sœur et d'aller en prison, il dit qu'il aurait dû "l'attacher avec une corde comme une chèvre et la laisser vivre sa vie comme ça jusqu'à ce qu'elle meure."[11]
        Un Egyptien qui avait étranglé sa fille enceinte hors mariage et ensuite découpé son corps en huit morceaux pour les jeter dans les toilettes : "La honte me hantait où que j'aille [avant le meurtre]. Les gens du village n'avaient aucune pitié pour moi. Ils faisaient des blagues et se moquaient de moi. Je ne pouvais plus le supporter et j'ai décidé de mettre un terme à cette honte."[12]
        Un Palestinien de 25 ans qui avait pendu sa sœur avec une corde : "Je ne l'ai pas tuée mais plutôt aidée à commettre un suicide et à exécuter la peine de mort à laquelle elle s'est condamnée elle-même. Je l'ai fait pour laver de son sang l'honneur de la famille qui avait été violé à cause d'elle et en réponse au vœu de la société qui n'aurait eu aucune pitié pour moi si je n'avais pas fait... la société nous enseigne dès l'enfance que le sang est le seul moyen de laver son honneur."[13]
        Un jeune Palestinien qui avait tué sa sœur qui avait subi une agression sexuelle : "Avant l'incident, je buvais du thé et son goût était amer parce que mon honneur avait été violé. Après le meurtre, je me sentais beaucoup mieux... Je ne souhaite à personne l'état mental dans lequel je me trouvais. J'étais sous une terrible pression mentale."[14]
        Un autre Palestinien qui avait assassiné sa sœur : "Je devais la tuer parce que j'étais le plus vieux[des hommes]membres de la famille. Mon seul mobile du meurtre était[mon désir] d'être débarrassé de ce que les gens disaient. Ils me reprochaient de l'encourager à forniquer... Je lui ai laissé choisir la manière dont je me débarrasserais d'elle : lui couper la gorge ou l'empoisonner. Elle a choisi le poison."[15]
        Ces témoignages s'inscrivent dans l'analyse de 'Izzat Muhaysin, psychiatre au Projet pour la Santé Mentale de Gaza, qui dit que la culture de la société conçoit quelqu'un qui s'abstient de "laver la honte avec le sang" comme "un lâche qui ne mérite pas de vivre." Souvent, ajoute-t-il, une telle personne est décrite comme étant moins qu'un homme. [16]
        Dans certains cas, la décision de commettre un meurtre peut être déléguée. Dans le cas de Kifaya Husayn qui introduit cet article, les oncles de la victime ont en fait chargé son frère de commettre le crime au nom de la famille. L'assassin dans le cinquième cas cité plus haut s'est senti obligé de commettre le crime en tant qu'homme le plus âgé de la famille.
        Le meurtre aboutit à l'effet social escompté, permettant à la famille de recouvrer son statut social d'origine. L'assassin, dans le quatrième cas cité plus haut poursuivit en racontant que près de dix mille personnes assistèrent aux funérailles de sa sœur; une fois qu'elle fut morte, la société agréait à nouveau la famille.
        L'indulgence pour les assassins de parentes féminines, particulièrement les épouses, n'est pas entièrement étrangère à la société occidentale. Par exemple, en 1989, un juge de la ville de New York condamna un homme à seulement cinq ans de liberté provisoire pour le meurtre de sa femme adultère, en vertu de la "grande honte et l'humiliation" que l'homme avait ressenties d'être cocufié.[17] En 1994, un juge du Maryland condamna un homme à seulement 18 mois de prison pour le meurtre de sa femme qu'il avait surprise en adultère - et, reconnaissant le stress qu'il avait certainement enduré, le juge s'excusa de lui infliger une peine aussi dure. [18] Cependant, en Occident de tels cas sont exceptionnels; dans les pays arabes, l'indulgence vis-à-vis des meurtres liés à l'honneur familial est la norme et est, en outre, prévue par le code pénal.
        Dernière modification par chicha51, 03 août 2008, 15h44.

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