Les femmes musulmanes et les hommes musulmans sont-ils obligés d'intérioriser et de mettre en pratique la conception occidentale de la notion de modernité?
Est-il possible d'affirmer que le fait de vouloir appréhender différemment le monde contemporain, ou la vie dite moderne ne veut pas dire refuser le progrès ou le fait de la modernité?
On doit reconnaître les avancées impressionnantes des sociétés industrielles et l'on ne peut que se réjouir des progrès réalisés aujourd'hui.
On ne saurait oublier pourtant de faire le compte de la dislocation du tissu social, de la crise profonde des valeurs...du doute généralisé, au coeur du confort, quant au sens de la vie et de la réalité des repères.
On ne saurait trop s'aveugler sur les conséquences de cette vie " trop moderne " qui fait de la vitesse une valeur et du sens une question accessoire.
Par essence, la civilisation musulmane ne peut se reconnaître dans cet étrange renversement des priorités; par essence, elle mesurera l'évolution des sociétés à l'aune des valeurs fondamentales en privilégiant la qualité de la vie( sociale, spirituelle, morale) à la quantité de la prodcutivité et de la consommation.
Des femmes aujourd'hui, de plus en plus nombreuses, désirent participer à la construction d'une société nouvelle, mais ne veulent rien renier de leur fidèlité à l'ialam.
Elles sont "modernes" sans être "occidentales". On reste incrédule en Occident devant l'expression de cette étrange "mixture": cela paraît tellement impossible.
Les médias occidentaux renforcent ce réflexe dubitatif tant ils rapportent avec force publicité, les propos de femmes qui, opposées à " l'obscurantisme islamique", pensent " comme ici". Ainsi la qualité de ces femmes intellectuelles est d'abord d'avoir un discours qui est accessible parce qu'il ressemble à la formulation employée en Europe ou aux Etats-Unis; elles représentent les forces progressistes parce qu'elles revendiquent le même progrès, la même modernité que ceux de l'Occident.
La logique ne souffre d'aucune discussion: L'Occident c'est le progrès; qui parle " la langue occidentale" est progressiste. Les conclusions sont lumineuses.
On a peine à entendre aujourd'hui une intellectuelle voilée qui affirmerait son engagement totalement autonome, ses revendications de femme refusant de façon déterminée le modèle occidental. Dans tous ls pays musulmans, ces femmes exigent une application réelle des principes de l'islam.
Contre les coutumes locales , contre les traditions ancestrales, contre le patriarcat despotique, contre l'aliènation quotidienne, elles sont persuadées que " plus d'islam, c'est plus de droits et plus de liberté.
A ce jour , l'Occident paraît sourd à la force de ce discours, alors que tout porte à croire que c'est à sa source que seront façonnées les sociétés musulmanes de demain.
Est-il possible d'affirmer que le fait de vouloir appréhender différemment le monde contemporain, ou la vie dite moderne ne veut pas dire refuser le progrès ou le fait de la modernité?
On doit reconnaître les avancées impressionnantes des sociétés industrielles et l'on ne peut que se réjouir des progrès réalisés aujourd'hui.
On ne saurait oublier pourtant de faire le compte de la dislocation du tissu social, de la crise profonde des valeurs...du doute généralisé, au coeur du confort, quant au sens de la vie et de la réalité des repères.
On ne saurait trop s'aveugler sur les conséquences de cette vie " trop moderne " qui fait de la vitesse une valeur et du sens une question accessoire.
Par essence, la civilisation musulmane ne peut se reconnaître dans cet étrange renversement des priorités; par essence, elle mesurera l'évolution des sociétés à l'aune des valeurs fondamentales en privilégiant la qualité de la vie( sociale, spirituelle, morale) à la quantité de la prodcutivité et de la consommation.
Des femmes aujourd'hui, de plus en plus nombreuses, désirent participer à la construction d'une société nouvelle, mais ne veulent rien renier de leur fidèlité à l'ialam.
Elles sont "modernes" sans être "occidentales". On reste incrédule en Occident devant l'expression de cette étrange "mixture": cela paraît tellement impossible.
Les médias occidentaux renforcent ce réflexe dubitatif tant ils rapportent avec force publicité, les propos de femmes qui, opposées à " l'obscurantisme islamique", pensent " comme ici". Ainsi la qualité de ces femmes intellectuelles est d'abord d'avoir un discours qui est accessible parce qu'il ressemble à la formulation employée en Europe ou aux Etats-Unis; elles représentent les forces progressistes parce qu'elles revendiquent le même progrès, la même modernité que ceux de l'Occident.
La logique ne souffre d'aucune discussion: L'Occident c'est le progrès; qui parle " la langue occidentale" est progressiste. Les conclusions sont lumineuses.
On a peine à entendre aujourd'hui une intellectuelle voilée qui affirmerait son engagement totalement autonome, ses revendications de femme refusant de façon déterminée le modèle occidental. Dans tous ls pays musulmans, ces femmes exigent une application réelle des principes de l'islam.
Contre les coutumes locales , contre les traditions ancestrales, contre le patriarcat despotique, contre l'aliènation quotidienne, elles sont persuadées que " plus d'islam, c'est plus de droits et plus de liberté.
A ce jour , l'Occident paraît sourd à la force de ce discours, alors que tout porte à croire que c'est à sa source que seront façonnées les sociétés musulmanes de demain.
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