Jusqu'à présent, on n'avait pas encore réussis à créer des robots doté de peau ultra-sensible et acquérant ainsi le sens du toucher. Or pour avoir un bon robot domestique ce sens est nécessaire pour affiner ses fonctions.
Et bien c'est fait grace au professeur sumaya et son équipe de l'université de Tokyo. Le seul obstacle maintenant est liée à la longétivité des puces car elles s'altérent avec le temps.
Et bien c'est fait grace au professeur sumaya et son équipe de l'université de Tokyo. Le seul obstacle maintenant est liée à la longétivité des puces car elles s'altérent avec le temps.
Jusque-là, les chercheurs japonais étaient parvenus à créer une peau capable de mesurer uniquement la pression. De plus, elle n'était adaptable que sur des objets plats.
Ils annoncent cette semaine (1) avoir amélioré leur ancienne peau artificielle. Cette fois, elle peut mesurer à la fois la pression et la température. De plus, cette peau s'adapte à des objets en trois dimensions, car elle est plus élastique que la précédente version.
Le développement d'une peau artificielle est crucial pour mettre au point des robots domestiques. «Les robots qui travaillent à la maison ont résolument besoin du sens du toucher», estime Takao Someya. En effet, ils doivent être capables de saisir des objets ou des personnes sans les broyer. «S'il veut déplacer une personne handicapée, le robot doit pouvoir la soulever délicatement et donc avoir un sens du toucher développé», précise Takao Someya.
En lançant ce programme de recherche en 2002, les scientifiques nippons se trouvaient confrontés à plusieurs problèmes. Le premier était d'obtenir un circuit électronique flexible et qui soit bon conducteur. En effet, les puces électroniques qui équipent la plupart des machines de notre quotidien sont en silicium. Le silicium a deux problèmes majeurs : il coûte cher, et surtout il est rigide. Ils ont donc eu l'idée d'utiliser la technologie naissante des semi-conducteurs organiques, qui permet de créer des puces électroniques en plastique. «Ces puces sont flexibles et bon marché», explique Takao Someya. En effet, les puces sont littéralement imprimées sur un film plastique. Leur production est donc extrêmement simple.
Ils ont ainsi obtenu une matrice flexible qui s'adaptait à des objets en deux dimensions. Néanmoins, cette matrice, à la manière d'une feuille de papier, n'était pas étirable. Elle ne pouvait pas recouvrir des objets en trois dimensions comme la carcasse d'un robot. Ils ont donc eu l'idée de fabriquer une matrice en forme de «filet de pêche» constituée de «mailles» de 4 millimètres de côté, capable d'épouser des formes plus complexes.
Une peau ultrasensible pour les robots
Ils annoncent cette semaine (1) avoir amélioré leur ancienne peau artificielle. Cette fois, elle peut mesurer à la fois la pression et la température. De plus, cette peau s'adapte à des objets en trois dimensions, car elle est plus élastique que la précédente version.
Le développement d'une peau artificielle est crucial pour mettre au point des robots domestiques. «Les robots qui travaillent à la maison ont résolument besoin du sens du toucher», estime Takao Someya. En effet, ils doivent être capables de saisir des objets ou des personnes sans les broyer. «S'il veut déplacer une personne handicapée, le robot doit pouvoir la soulever délicatement et donc avoir un sens du toucher développé», précise Takao Someya.
En lançant ce programme de recherche en 2002, les scientifiques nippons se trouvaient confrontés à plusieurs problèmes. Le premier était d'obtenir un circuit électronique flexible et qui soit bon conducteur. En effet, les puces électroniques qui équipent la plupart des machines de notre quotidien sont en silicium. Le silicium a deux problèmes majeurs : il coûte cher, et surtout il est rigide. Ils ont donc eu l'idée d'utiliser la technologie naissante des semi-conducteurs organiques, qui permet de créer des puces électroniques en plastique. «Ces puces sont flexibles et bon marché», explique Takao Someya. En effet, les puces sont littéralement imprimées sur un film plastique. Leur production est donc extrêmement simple.
Ils ont ainsi obtenu une matrice flexible qui s'adaptait à des objets en deux dimensions. Néanmoins, cette matrice, à la manière d'une feuille de papier, n'était pas étirable. Elle ne pouvait pas recouvrir des objets en trois dimensions comme la carcasse d'un robot. Ils ont donc eu l'idée de fabriquer une matrice en forme de «filet de pêche» constituée de «mailles» de 4 millimètres de côté, capable d'épouser des formes plus complexes.
Une peau ultrasensible pour les robots
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