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Algérie : les nouvelles mesures en matière d’investissement inquiètent les milieux d’

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  • Algérie : les nouvelles mesures en matière d’investissement inquiètent les milieux d’

    Par sonia lyes le 02/08/2008 TSLA

    Le discours du président de la République, prononcé samedi dernier devant les maires du pays, a suscité quelques inquiétudes et beaucoup d’incompréhension chez les investisseurs étrangers, particulièrement en France, selon des sources proches des milieux d’affaires français interrogée par ********************. Le chef de l’Etat avait notamment fustigé les investisseurs étrangers et annoncé des changements dans la politique d’investissements, en introduisant de nouvelles règles. Des changements illustrés dès mardi par des annonces à l’issue du conseil du gouvernement. Parmi elles : la volonté d’introduire un contrôle de l’Etat sur les transferts d’investissements. Cette loi est destinée à empêcher les ventes de filiales de groupes étrangers sans l’aval du gouvernement.

    «C’est une loi impossible à faire. Dans le cas d’Orascom avec Lafarge, ce n’est pas la filiale qui a été vendue mais c’est la maison mère qui a changé de mains. Comment ferait l’Etat algérien si Renault ou Peugeot, également présents en Algérie, étaient rachetés demain par General Motors ? Et si BP et Total fusionnaient ? l’Algérie a-t-elle les moyens de bloquer de telles fusions de plusieurs dizaines de milliards de dollars ?», s’interroge le PDG d’une entreprise française qui a requis l’anonymat. Pour lui, l’Etat algérien n’a ni le droit ni les moyens d’étendre sa souveraineté sur des pays étrangers en imposant des règles en matière de circulation des capitaux. «Ce n’est pas sérieux de tenir de tels discours », regrette le même PDG.

    Mais les investisseurs français s’inquiètent surtout d’un éventuel retour en force de l’étatisme dans les dossiers économiques. De tels choix « porteraient le coup de grâce à la politique algérienne en matière d’investissements. Car ils sont de nature à décourager les investisseurs », explique un banquier d’affaires qui connait le marché algérien. «Les investisseurs ont besoin d’un minimum de sécurité juridique pour aller en Algérie. Or, poursuit le même banquier, la mise en place de telles lois dans un pays connu pour son instabilité politique et juridique pourrait faire peur ».
    Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
    Mahomet
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