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Investisseurs étrangers en Algérie : la brutalité inutile de Bouteflika

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  • Investisseurs étrangers en Algérie : la brutalité inutile de Bouteflika

    Le gouvernement a annoncé, en fin de semaine dernière, une série de mesures destinées à accroitre le contrôle de l’Etat sur les investissements étrangers. Des annonces intervenues quelques jours après le discours du président Bouteflika devant les maires du pays. Le chef de l’Etat s’est montré particulièrement virulent à l’égard des investisseurs étrangers, accusés notamment de profiter des largesses de l’Etat. M. Bouteflilka a même évoqué, sans nommer le groupe égyptien, la plus-value de deux milliards de dollars réalisée par Orascom dans le ciment.

    Le président de la République a t–il choisi le bon ton pour montrer son mécontentement concernant la politique de son gouvernement en matière d’investissements et de privatisations ? Certes, expliquer aux investisseurs étrangers qu’ils devront dans l’avenir respecter un certain nombre de règles est une bonne chose. Mais dans ce domaine, l’Etat doit intervenir avec souplesse et éviter toute forme de brutalité inutile qui pourrait faire fuir les investisseurs. Les investissements étrangers sont importants pour l’Algérie. Ils ne devraient en aucun cas faire l’objet de discours populistes ou électoralistes.

    Avant de prononcer son discours, le président de la République savait également très bien qu’il n’avait aucun moyen de peser sur des décisions prises par des multinationales, souvent financièrement plus puissantes que l’Algérie – Jeudi, le Wall Street Journal, en commentant les résultats semestriels du géant pétrolier Shell expliquait qu’en six mois, ce groupe avait réalisé un chiffre d’affaires équivalent au PIB de l’Algérie en 2007 qui était de 131 milliards de dollars. L’Algérie n’a donc aucun moyen d’étendre sa souveraineté au-delà de ses frontières. Le chef de l’Etat, en laissant croire le contraire, s’est disqualifié.

    L’embellie financière – sans doute passagère- que connait le pays ne doit pas masquer les faiblesses de l’Algérie. Hormis quelques projets d’infrastructures et dans l’immobilier, aucune réforme sérieuse n’a été engagée. Des secteurs aussi stratégiques que les télécommunications et les banques restent sous-développés. Avec 150 milliards dans les caisses, l’Algérie donne l’image d’un pays qui perd son temps.

    Dans ce contexte, au lieu de se disqualifier en prononçant ce type de discours, le président Bouteflika devrait redoubler d’efforts et user de son talent de diplomate pour tenter de convaincre les investisseurs étrangers de s’implanter en Algérie. Il pourrait aussi commencer par mettre un peu d’ordre dans l’équipe gouvernementale et définir des priorités sérieuses en matière économique.

    Par lounes guemache le 02/08/2008 à 13:20
    TSA

  • #2
    TSA= "journal" girouette en manque de crédibilité.

    Il y a 3 jours a peine ces investisseurs etait litteralement lynches dans leurs articles, et maintenant c'est eux memes qui reproche a Bouteflika d'avoir ete "brutal" envers eux...Allez comprendre.

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    • #3
      L'état socialiste restera un état socialiste sans aucune culture économique. A moins qu'il y ait un changement d'hommes

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      • #4
        Ils ne devraient en aucun cas faire l’objet de discours populistes ou électoralistes
        voilà qui se fait bien laisser entendre dans l'article !!!!

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