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L'Algérie compte 14,2% d’analphabètes âgés entre 25 et 34 ans

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  • L'Algérie compte 14,2% d’analphabètes âgés entre 25 et 34 ans

    Rapport sur l’indice de développement humain 2007: 14,2% d’analphabètes âgés entre 25 et 34 ans

    Le taux d’alphabétisation n’est que de l’ordre de 81, 40%. Pour illustration, 6,4% d’hommes et 22,2 % de femmes, âgés entre 25 et 34 ans, sont analphabètes ! L’écart entre femmes et hommes reste, selon le rapport du CNES, élevé (17 pts).Le taux de survie d’une "cohorte" d’élèves est estimé, à la fin du cycle primaire, à 95, 20 % et de 66,20% en 9e AF.

    Les indicateurs du rapport sur le développement humain de l’année 2007 sont au vert, selon les responsables du Conseil national économique et social. De son côté, le représentant du Plan des Nations unies pour le développement (PNUD) a explicité que, dans le pays, la pauvreté est "plus discrète, plus isolée dans les territoires, sa profondeur est plus forte vu l’amélioration sensible de la conjoncture et des conditions de la majorité".

    De ce fait, "le besoin d’une analyse resserrée au niveau régional s’est fait sentir", a-t-il soutenu. A la fin de la séance, le président du CNES, S. Babès, a affirmé face aux journalistes qui l’ont interpellé au sujet de la critique du rapport, que "la lecture du rapport en plénière permettra d’analyser les problèmes d’un autre type qui se poseront à l’avenir… Après le quantitatif, il faut aller vers le qualitatif en poussant l’analyse et en entamant le réajustement".

    Au-delà du fait que les données du rapport datent de l’année 2006, avec toute "l’instabilité" qui a caractérisé pratiquement tous les éléments des différentes statistiques, les chiffres donnés, notamment ceux de l’emploi, ceux se rapportant à la condition féminine, ceux relatifs au niveau d’instruction, au recul de l’âge du mariage…sont sujets à des lectures nuancées, selon l’angle choisi. Le secteur de l’éducation, à titre d’exemple, auquel le CNES a décoché quelques fléchettes — quelques seulement !!! — est l’un des secteurs dont les réalités, par ailleurs si éloquentes ces deux dernières décennies, ne peuvent être occultées ; il n’est pas nécessaire de se rendre à l’USTHB pour percevoir la chute du niveau de nos bacheliers. Ajouté à cela le taux de déperdition assez significatif, seuls 66,2% d’élèves passent au lycée. La question du sort et de la destinée du reste, hormis la minorité insérée dans les centres de formation professionnelles en attendant de se retrouver à la recherche “vaine” d’un emploi.

    Par ailleurs, le taux d’alphabétisation n’est que de l’ordre de 81, 40%. Pour illustration 6,4% d’hommes et 22,2 % de femmes, âgés entre 25 et 34 ans, sont analphabètes ! L’écart entre femmes et hommes reste, selon le rapport du CNES, élevé (17 pts).

    Le taux de survie d’une "cohorte" d’élèves est estimé, à la fin du cycle primaire, à 95, 20 % et de 66,20% en 9e AF. Aussi, il est mentionné que le système d’orientation dans le secondaire est inadapté et que la qualification du personnel d’enseignement dans le primaire et le moyen est insuffisante. Quant au taux de chômage, qui selon les statistiques, enregistre un recul accru à partir de 2001 (autour de 12 % en 2006) ; il n’en demeure pas moins que pour endiguer ce phénomène, on a dû recourir à toutes sortes de formules de recrutement et gymnastiques contractuels, suppléants, vacataires, et recrutements dans le cadre du filet social.

    De ce fait, la précarité de l’emploi représente une source d’angoisse qui empoisonne le quotidien d’une bonne partie des recrutés ces dernières années. Les diverses actions de protestation des enseignants contractuels, qui se sont retrouvés dans l’obligation de recourir à l’ultime recours, au risque et au péril de leur vie, la grève de la faim pour se faire entendre en est l’exemple tragique. Sans omettre de rappeler que la grande majorité de la population occupée est concentrée dans le secteur de "la consommation" ; commerce, services et administration, (64,30%).

    Sagissant du net recul de l’âge du mariage, qui demeure croissant et élevé ; il est de 33 et de 29,6 ans, respectivement pour l’homme et la femme en 2000. La moyenne est passée à 33,5 pour les hommes et de 29,9 ans pour les femmes en 2006, selon le CNES qui signale, aussi, un écart significatif d’une région à une autre du pays.

    Le mérite du rapport de l’année 2007 du CNES réside, en particulier, dans le fait qu’il tire la sonnette d’alarme face aux nouveaux phénomènes et problèmes d’un autre genre qui prennent de l’ampleur dans la société ; suite à l’enregistrement de nouvelles donnes et par là même de saisir la nécessité d’une politique orientée vers le renouveau rural, avec comme crédo et slogan ; "Penser national (global) – agir local", le recul de l’âge du mariage, la déscolarisation et l’échec prématuré des garçons par rapport aux filles — la comparaison n’étant qu’un indice révélateur, pas plus —, la lancinante question de la condition féminine, la place de la femme et sa participation dans la vie politique et économique du pays, qui au demeurant reste non satisfaisante, sont autant d’éléments qui devraient susciter réflexion et analyse à tous les niveaux et à toutes les échelles pour être décryptées et mettre en place les dispositifs de prévention des conséquences et à même de les juguler, avant qu’ils ne deviennent des fléaux sociaux et une tare pour l’Etat et la société. Après un regard rétroactif, la projection vers l’avenir et une vision futuriste s’avèrent à l’ordre du jour.

    - La depeche de Kabylie

  • #2
    14% d'inalphabetes, mais 85% d'inintelectuels malheureusement. et 1% de gens bien cultivés et bien epanouis.

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