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Performances. Les produits et solutions marocains des technologies
de l'information s'exportent bien
Cette performance est à mettre notamment
à l'actif des professionnels qui, en plus d'avoir mis sur le marché une offre riche et diversifiée, ont fait preuve d'une agressivité commerciale en prospectant tous les marchés, y compris l'algérien. Développant une offre riche et diversifiée de compétences et de solutions, reconnues au niveau international et dont la plupart sont classées dans le «Top Ten » mondial, les professionnels marocains des technologies de l'information partent résolument à la recherche de nouveaux débouchés pour leurs produits et solutions. Pour cela, ils mènent des actions de prospection dans tous les marchés et ont recours à tous les moyens pour s'y faire une place.
Ainsi, après une offre de nouveaux services aux entreprises du secteur, leur permettant un meilleur accès au financement, la Fédération des Technologies de l'Information, des Télécommunications et de l'Offshoring (Apebi) a lancé la semaine dernière un service de conseil pour l'aide à l'export, personnalisé sur le
marché algérien, en partenariat avec la SFI.
En effet, nous précise-t-on auprès de ladite fédération, la Société Financière Internationale, institution membre du Groupe Banque Mondiale, accompagne l'Apebi dans la définition précise de ce service et l'assiste techniquement et financièrement dans le cadre de son lancement.
Ce service consiste en la mise à disposition des membres de l'Apebi (à jour de leurs cotisations) d'un réseau de cabinets de conseil labellisés intervenant au profit de ces derniers et ce, sur la base d'une tarification préférentielle.
A ce jour, fait-on savoir, un consortium de deux cabinets a été labellisé en ce sens, chacun d'entre eux intervenant de manière individuelle auprès des membres de l'Apebi. Leur mission consiste ainsi à accompagner individuellement les membres de la Fédération, « selon leurs besoins, dans le cadre de l'accompagnement personnalisé à l'export vers le marché algérien, sur la base de quatre étapes successives », explique-t-on.
Ces étapes portent successivement sur l'identification des problématiques de l'entreprise cliente au niveau de l'accès au marché algérien ; l'identification des types d'opportunité et de partenariat dont l'entreprise cliente dispose et la rédaction d'un rapport comportant une précision claire du couple produit/marché (l'orientation est non seulement marketing et financière mais aussi technique).
Pour la quatrième étape, elle concerne l'appui à la présentation et à la négociation avec les potentiels partenaires et clients en Algérie.
Il est à noter, selon la même source, que ces quatre étapes sont modulables en fonction des pré-requis de chaque membre. Ainsi, explique-t-on, certaines entreprises auront besoin de bénéficier de l'accompagnement à tous les niveaux prévus par cette offre de service, alors que d'autres peuvent se contenter d'une partie seulement de ces actions d'assistance. Pour ce faire, fait-on savoir, «une boite à outils, dédiée à ce service, reprend des documents synthétisant toutes les sources de financement existantes à ce jour pour le secteur TIC au Maroc ainsi que les principaux supports de base à administrer en ce sens à destination des bailleurs de fonds».
Par ailleurs, cet accompagnement ne manquera pas, selon l'Apebi, d'aider les entreprises marocaines des technologies de l'information à prendre pied sur un marché nouveau pour eux, en l'occurrence l'Algérie. Il est à rappeler que l'Apebi a mené, il y a quelques mois, une étude d'évaluation du potentiel réel de pénétration de l'offre E-Maroc sur le marché algérien, en réponse au besoin exprimé par les opérateurs du secteur.
Cette étude a donné un aperçu approfondi des marchés TIC
algériens.
En plus de la taille du marché et de sa segmentation, l'étude livre aussi des recommandations concrètes quant à l'approche de pénétration de marché pour les sociétés TIC marocaines désirant étendre leurs activités sur l'Algérie et identifier des acteurs majeurs dans des buts de partenariat.
En outre, l'Algérie n'est pas le seul marché de la région à être ciblé par les professionnels marocains. En fait, ils lorgnent d'autres marchés du Maghreb et de l'Afrique. Ainsi, après l'Algérie, c'est au tour des marchés libyen et sénégalais de faire l'objet d'une étude d'opportunités pour les produits et services TIC marocains.
Ces études de positionnement stratégique devraient être disponibles à partir de ce mois de juillet.
En plus de la situation actuelle du marché et les prévisions futures, ces études mettent en évidence les facteurs favorables et inhibiteurs à l'adoption des TIC en Libye et au Sénégal, les barrières réglementaires à l'entrée des produits et services marocains et la perception des produits et services TIC marocains en Libye et Sénégal.
Le Maghreb et l'Afrique de l'Ouest en tête
Avec cette conquête annoncée des marchés voisins, les professionnels marocains sont en train de concrétiser l'une des conclusions d'une étude sur le potentiel actuel à l'export du secteur.
En fait, celle-ci a conclu que «la vision Sud-Sud des échanges est une réalité très apparente dans l'offre des exportateurs actifs membres de l'Apebi ».
En effet, 60% de ceux-ci orientent leur offre exportable à destination de la région du Maghreb et de l'Afrique de l'Ouest qui constitue, à elle seule, près de 40% des débouchés commerciaux à l'international de notre secteur (l'Apebi représentant une concentration de 95% du chiffre d'affaires du secteur).
Ainsi, au niveau de cette région cible, la monétique (53% du CA export dédié à cette zone), l'intégration des réseaux télécoms (38%), ainsi que l'édition (16%) constituent le contingentement principal de l'offre export dédiée à cette zone.
L'Europe de l'Ouest est la seconde région consommatrice de l'offre export Apebi (24% du CA global à l'export).
Les domaines d'activités de l'offre marocaine les mieux représentés sur cette zone sont la monétique (44,6% du CA à l'export dédié à cette zone) et l'Offshoring-ITO (40,8% du CA à l'export dédié à cette zone) dont la prestation de gestion de contenus pour des solutions en ligne constitue près de 50% des prestations de service commercialisés.
Enfin, le Moyen-Orient (21% du CA global à l'export) et l'Asie (11% du CA global à l'export) sont principalement consommatrices de l'offre monétique marocaine (94% du CA dédié au Moyen-Orient – 100% du CA dédié à l'Asie).
de l'information s'exportent bien
Cette performance est à mettre notamment
à l'actif des professionnels qui, en plus d'avoir mis sur le marché une offre riche et diversifiée, ont fait preuve d'une agressivité commerciale en prospectant tous les marchés, y compris l'algérien. Développant une offre riche et diversifiée de compétences et de solutions, reconnues au niveau international et dont la plupart sont classées dans le «Top Ten » mondial, les professionnels marocains des technologies de l'information partent résolument à la recherche de nouveaux débouchés pour leurs produits et solutions. Pour cela, ils mènent des actions de prospection dans tous les marchés et ont recours à tous les moyens pour s'y faire une place.
Ainsi, après une offre de nouveaux services aux entreprises du secteur, leur permettant un meilleur accès au financement, la Fédération des Technologies de l'Information, des Télécommunications et de l'Offshoring (Apebi) a lancé la semaine dernière un service de conseil pour l'aide à l'export, personnalisé sur le
marché algérien, en partenariat avec la SFI.
En effet, nous précise-t-on auprès de ladite fédération, la Société Financière Internationale, institution membre du Groupe Banque Mondiale, accompagne l'Apebi dans la définition précise de ce service et l'assiste techniquement et financièrement dans le cadre de son lancement.
Ce service consiste en la mise à disposition des membres de l'Apebi (à jour de leurs cotisations) d'un réseau de cabinets de conseil labellisés intervenant au profit de ces derniers et ce, sur la base d'une tarification préférentielle.
A ce jour, fait-on savoir, un consortium de deux cabinets a été labellisé en ce sens, chacun d'entre eux intervenant de manière individuelle auprès des membres de l'Apebi. Leur mission consiste ainsi à accompagner individuellement les membres de la Fédération, « selon leurs besoins, dans le cadre de l'accompagnement personnalisé à l'export vers le marché algérien, sur la base de quatre étapes successives », explique-t-on.
Ces étapes portent successivement sur l'identification des problématiques de l'entreprise cliente au niveau de l'accès au marché algérien ; l'identification des types d'opportunité et de partenariat dont l'entreprise cliente dispose et la rédaction d'un rapport comportant une précision claire du couple produit/marché (l'orientation est non seulement marketing et financière mais aussi technique).
Pour la quatrième étape, elle concerne l'appui à la présentation et à la négociation avec les potentiels partenaires et clients en Algérie.
Il est à noter, selon la même source, que ces quatre étapes sont modulables en fonction des pré-requis de chaque membre. Ainsi, explique-t-on, certaines entreprises auront besoin de bénéficier de l'accompagnement à tous les niveaux prévus par cette offre de service, alors que d'autres peuvent se contenter d'une partie seulement de ces actions d'assistance. Pour ce faire, fait-on savoir, «une boite à outils, dédiée à ce service, reprend des documents synthétisant toutes les sources de financement existantes à ce jour pour le secteur TIC au Maroc ainsi que les principaux supports de base à administrer en ce sens à destination des bailleurs de fonds».
Par ailleurs, cet accompagnement ne manquera pas, selon l'Apebi, d'aider les entreprises marocaines des technologies de l'information à prendre pied sur un marché nouveau pour eux, en l'occurrence l'Algérie. Il est à rappeler que l'Apebi a mené, il y a quelques mois, une étude d'évaluation du potentiel réel de pénétration de l'offre E-Maroc sur le marché algérien, en réponse au besoin exprimé par les opérateurs du secteur.
Cette étude a donné un aperçu approfondi des marchés TIC
algériens.
En plus de la taille du marché et de sa segmentation, l'étude livre aussi des recommandations concrètes quant à l'approche de pénétration de marché pour les sociétés TIC marocaines désirant étendre leurs activités sur l'Algérie et identifier des acteurs majeurs dans des buts de partenariat.
En outre, l'Algérie n'est pas le seul marché de la région à être ciblé par les professionnels marocains. En fait, ils lorgnent d'autres marchés du Maghreb et de l'Afrique. Ainsi, après l'Algérie, c'est au tour des marchés libyen et sénégalais de faire l'objet d'une étude d'opportunités pour les produits et services TIC marocains.
Ces études de positionnement stratégique devraient être disponibles à partir de ce mois de juillet.
En plus de la situation actuelle du marché et les prévisions futures, ces études mettent en évidence les facteurs favorables et inhibiteurs à l'adoption des TIC en Libye et au Sénégal, les barrières réglementaires à l'entrée des produits et services marocains et la perception des produits et services TIC marocains en Libye et Sénégal.
Le Maghreb et l'Afrique de l'Ouest en tête
Avec cette conquête annoncée des marchés voisins, les professionnels marocains sont en train de concrétiser l'une des conclusions d'une étude sur le potentiel actuel à l'export du secteur.
En fait, celle-ci a conclu que «la vision Sud-Sud des échanges est une réalité très apparente dans l'offre des exportateurs actifs membres de l'Apebi ».
En effet, 60% de ceux-ci orientent leur offre exportable à destination de la région du Maghreb et de l'Afrique de l'Ouest qui constitue, à elle seule, près de 40% des débouchés commerciaux à l'international de notre secteur (l'Apebi représentant une concentration de 95% du chiffre d'affaires du secteur).
Ainsi, au niveau de cette région cible, la monétique (53% du CA export dédié à cette zone), l'intégration des réseaux télécoms (38%), ainsi que l'édition (16%) constituent le contingentement principal de l'offre export dédiée à cette zone.
L'Europe de l'Ouest est la seconde région consommatrice de l'offre export Apebi (24% du CA global à l'export).
Les domaines d'activités de l'offre marocaine les mieux représentés sur cette zone sont la monétique (44,6% du CA à l'export dédié à cette zone) et l'Offshoring-ITO (40,8% du CA à l'export dédié à cette zone) dont la prestation de gestion de contenus pour des solutions en ligne constitue près de 50% des prestations de service commercialisés.
Enfin, le Moyen-Orient (21% du CA global à l'export) et l'Asie (11% du CA global à l'export) sont principalement consommatrices de l'offre monétique marocaine (94% du CA dédié au Moyen-Orient – 100% du CA dédié à l'Asie).
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