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A la recherche de nouveaux investisseurs, Charles Villeneuve s’est rapproché d’une compagnie d’investissements d’Abu Dhabi ? Objectif du président parisien : attirer des sponsors du Golfe Persique.
Charles Villeneuve a décidemment de la suite dans les idées. Décrié lors de sa nomination le 27 mai dernier, le nouveau président du Paris Saint-Germain s’active depuis pour aider le club parisien à retrouver les sommets. D’abord sur le marché des transferts en participant activement à la venue de Ludovic Giuly notamment. Et à celle probable de Mateja Kezman. Mais également en coulisses où l’ancien patron des sports de TF1 travaille ardemment sur le dossier « actionnaires ». Charles Villeneuve s’est en effet vu confier deux missions lors de son arrivée : trouver un remplaçant à la banque anglo-américaine Morgan Stanley, qui détient 33% du club mais qui souhaite se retirer depuis maintenant deux ans. Et remplir les caisses parisiennes afin de soulager Colony Capital, un actionnaire majoritaire à hauteur de 62,5% mais qui vient d’accuser de lourdes pertes dans plusieurs affaires. Dans son édition de dimanche, le quotidien Le Parisien révèle ainsi que Charles Villeneuve a rencontré récemment Mehdi Dazi, directeur général d’Emirates International Investment Company (EIIC). Objectif : l’entrée dans le capital du PSG de cette société basée à Abu Dhabi et dont les actifs sont estimés entre 40 et 50 milliards d’Euros.
Avantage non négligeable dans ces discussions : Mehdi Dazi connaît bien le dossier PSG qu’il suit depuis quelques temps. Cet ancien élève de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’université de Columbia de New York, âgé de 42 ans, est également une connaissance de Tom Barrack, le PDG de Colony Capital. Et histoire de rassurer tous les protagonistes concernés, notamment une mairie de Paris qui avait été réticente il y a deux ans à une arrivée d’investisseurs du Qatar, Mehdi Dazi possède une carte de visite sans tâche : consultant au programme des Nations Unies pour le développement, analyste puis gestionnaire de portefeuilles chez Deutsche Morgan Grenfell, senior manager chez Scudder Kemper Investments, directeur général de Founoon Holdings, administrateur de Estithmaar Ventures, co-directeur général chez Emerging Market Partnership et désormais directeur général de Emirates International Investment Company dont il préside la branche parisienne.
Plus concrètement, que peut espérer le PSG d’une arrivée prochaine d’Emirates International Investment Company ? Idéalement, Sébastien Bazin (patron de Colony Capital Europe) aimerait une entrée dans le capital à hauteur de 33% en lieu et place de Morgan Stanley. Mais si EIIC détient 3% de Vivendi, la compagnie d’investissements d’Abu Dhabi a d’autres ambitions avec le PSG. A savoir obtenir au moins 51% des parts du club parisien. Et le tout en échange d’un chèque de 15 à 20 millions d’Euros. Pas suffisant aux yeux de Colony Capital et encore moins pour un Sébastien Bazin devenu depuis peu actionnaire principal et peu enclin à céder du terrain. Cependant, la nécessité d’ouverture du capital est réelle et Colony Capital pourrait rapidement se résoudre à quelques concessions. Charles Villeneuve, lui, pourrait alors se frotter les mains. Car il aurait réussi en quelques mois ce que le PSG n’arrive pas à faire depuis plus de deux ans…
source sport63
Charles Villeneuve a décidemment de la suite dans les idées. Décrié lors de sa nomination le 27 mai dernier, le nouveau président du Paris Saint-Germain s’active depuis pour aider le club parisien à retrouver les sommets. D’abord sur le marché des transferts en participant activement à la venue de Ludovic Giuly notamment. Et à celle probable de Mateja Kezman. Mais également en coulisses où l’ancien patron des sports de TF1 travaille ardemment sur le dossier « actionnaires ». Charles Villeneuve s’est en effet vu confier deux missions lors de son arrivée : trouver un remplaçant à la banque anglo-américaine Morgan Stanley, qui détient 33% du club mais qui souhaite se retirer depuis maintenant deux ans. Et remplir les caisses parisiennes afin de soulager Colony Capital, un actionnaire majoritaire à hauteur de 62,5% mais qui vient d’accuser de lourdes pertes dans plusieurs affaires. Dans son édition de dimanche, le quotidien Le Parisien révèle ainsi que Charles Villeneuve a rencontré récemment Mehdi Dazi, directeur général d’Emirates International Investment Company (EIIC). Objectif : l’entrée dans le capital du PSG de cette société basée à Abu Dhabi et dont les actifs sont estimés entre 40 et 50 milliards d’Euros.
Avantage non négligeable dans ces discussions : Mehdi Dazi connaît bien le dossier PSG qu’il suit depuis quelques temps. Cet ancien élève de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et de l’université de Columbia de New York, âgé de 42 ans, est également une connaissance de Tom Barrack, le PDG de Colony Capital. Et histoire de rassurer tous les protagonistes concernés, notamment une mairie de Paris qui avait été réticente il y a deux ans à une arrivée d’investisseurs du Qatar, Mehdi Dazi possède une carte de visite sans tâche : consultant au programme des Nations Unies pour le développement, analyste puis gestionnaire de portefeuilles chez Deutsche Morgan Grenfell, senior manager chez Scudder Kemper Investments, directeur général de Founoon Holdings, administrateur de Estithmaar Ventures, co-directeur général chez Emerging Market Partnership et désormais directeur général de Emirates International Investment Company dont il préside la branche parisienne.
Plus concrètement, que peut espérer le PSG d’une arrivée prochaine d’Emirates International Investment Company ? Idéalement, Sébastien Bazin (patron de Colony Capital Europe) aimerait une entrée dans le capital à hauteur de 33% en lieu et place de Morgan Stanley. Mais si EIIC détient 3% de Vivendi, la compagnie d’investissements d’Abu Dhabi a d’autres ambitions avec le PSG. A savoir obtenir au moins 51% des parts du club parisien. Et le tout en échange d’un chèque de 15 à 20 millions d’Euros. Pas suffisant aux yeux de Colony Capital et encore moins pour un Sébastien Bazin devenu depuis peu actionnaire principal et peu enclin à céder du terrain. Cependant, la nécessité d’ouverture du capital est réelle et Colony Capital pourrait rapidement se résoudre à quelques concessions. Charles Villeneuve, lui, pourrait alors se frotter les mains. Car il aurait réussi en quelques mois ce que le PSG n’arrive pas à faire depuis plus de deux ans…
source sport63