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L’ancien directeur général de l’hôpital Baïnem condamné à cinq ans de prison

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  • L’ancien directeur général de l’hôpital Baïnem condamné à cinq ans de prison

    Pour dilapidation de deniers publics et atteinte à la réserve foncière

    L’ancien directeur général de l’hôpital de Baïnem, Lamri Zahereddine, a été condamné à cinq ans de prison ferme assortis de deux millions de dinars de dommages et intérêts. Le verdict a été prononcé hier par le président du tribunal d’Hussein Dey, jugeant que les preuves légales et matérielles relatives à l’atteinte à la réserve foncière et au détournement de deniers publics étaient réunies. Pour rappel, le procureur de la République a requis, le 20 juillet dernier, huit ans de prison ferme contre cet ancien cadre qui a été condamné par défaut à dix ans de prison ferme. Le condamné a nié, tout au long de l’instruction judiciaire et au cours de son audition, tous les faits qui lui ont été reprochés, notamment la dilapidation de 11 milliards de centimes et le détournement d’un édifice à des fins personnelles. L’ex-directeur général a par ailleurs nié avoir octroyé des avantages au profit de certaines connaissances qui n’avaient rien à voir avec l’administration hospitalière. Dans le même volet, l’ancien premier responsable de l’hôpital des Hammamet a déclaré qu’il a procédé au recrutement d’une femme qui avait à sa charge une mère épileptique et un frère non voyant. A signaler que les deux experts financier et foncier, désignés par le juge d’instruction pour établir leur rapport, n’ont pas pu déterminer si le mis en cause était entièrement responsable des accusations portées à son encontre, notamment en ce qui concerne la dilapidation des deniers publics et l’atteinte à la réserve foncière. Les avocats de la défense ont sollicité la relaxe pure et simple estimant : «L’ancien patron de l’hôpital fait l’objet d’un coup monté de toutes pièces par des inspecteurs du ministère de tutelle et de la directrice qui a été installée peu après son limogeage… ». Ces derniers, à l’instar de maîtres Tahar Khiar et Mourad Amriche, comptent introduire un appel à l’une des chambres pénales près la cour d’Alger pour la révision de la sentence prononcée contre leur client, car ils estiment : « Cette dernière est trop lourde dans la mesure où les experts n’ont pas pu déterminer si l’accusé était complètement responsable des charges retenues contre lui.»
    A noter enfin que l’ex-directeur de l’hôpital de Baïnem est également poursuivi dans une autre affaire liée à une plainte déposée à son encontre par la directrice du dit tribunal. Cette dernière accuse l’incarcéré d’avoir tenté de la kidnapper avec la complicité d’un autre prévenu qui travaillait dans cette structure en qualité d’agent de sécurité. Ce dernier qui se trouve dans un état lamentable a sollicité, par le biais de ses deux avocats, une liberté provisoire et n’a à ce jour pas eu une réponse du magistrat chargé de l’instruction judiciaire.

    Le Jeune Indépendant
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