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"En Algérie, le système de sécurité n’est pas parfait,” a reconnu le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Yazid Zerhouni, lors d’un point de presse tenu hier au niveau du siège de la wilaya de Tizi-Ouzou. “Je peux même parler de négligence car aucun système humain n’est parfait”, a expliqué Zerhouni qui s’est rendu en compagnie du directeur général de la Sûreté nationale, Ali Tounsi, à Tizi-Ouzou suite à l’attentat terroriste qui a ciblé le siège du service des renseignements de la sûreté de wilaya.
Le ministre de l’Intérieur a réitéré son appel par plus de vigileance citoyenne. “Il est nécessaire que dans la lutte antiterroriste il y ait l’apport des citoyens”, a-t-il fait comprendre. Selon ce dernier, le bilan de l’attentat kamikaze enregistré hier est de 25 blessés dont 21 civils et quatre policiers. Selon Zerhouni l’un des policiers devrait subir une intervention chirurgicale alors que les trois autres ont dû regagner leurs familles hier. Pour le ministre, “les dégâts sont légers”. “On peut recenser au maximum quatorze appartements dans le bâtiment jouxtant le commissariat ciblé, touchés et endommagés”, a estimé le conférencier.
Pour celui-ci l’urgence est de prendre en charge les familles dont les logements ont été détruits. “Nous allons réfléchir à la meilleure manière de la prise en charge. Il y a déjà des psychologues qui sont sur place à l’hôpital pour assurer le soutien à ces victimes”. dira M. Zerhouni qui a signifié que les familles recensées seront recasées dans d’autres appartements en attendant que les services du CTC fassent les constats d’évaluation des dégâts enregistrés.
Questionné sur le point relatif à la délocalisation des commissariats situés en plein centre-ville, qui constitue pour certains une manière d’éviter les carnages, Zerhouni a répondu que “la délocalisation ne constitue pas la meilleure solution;” bien au contrainte, dira-t-il car, “cela constituera un autre danger dans le sens, expliqua le ministre, où les centres d’habitations ne seront plus ainsi sécurisés”. Dans le même registre, Zerhouni a affirmé que le commissariat objet de l’attentat d’hier ne sera pas “délocalisé”. Pour le ministre cet attentat vise à décourager les services de sécurité dans leur déploiement en Kabylie, “des services de sécurité qui ne cessent, poursuit Zerhouni, de gagner du terrain dans la lutte antiterroriste.”
Ce genre d’attentats peut survenir n’importe où et à n’importe quel moment. Les attentats à la bombe sont imprévisibles”, a aussi estimé le ministre qui s’est rendu avec Ali Tounsi, au chevet des victimes de l’attentat avant la conférence de presse.
Par la Dépêche de Kabylie
Le ministre de l’Intérieur a réitéré son appel par plus de vigileance citoyenne. “Il est nécessaire que dans la lutte antiterroriste il y ait l’apport des citoyens”, a-t-il fait comprendre. Selon ce dernier, le bilan de l’attentat kamikaze enregistré hier est de 25 blessés dont 21 civils et quatre policiers. Selon Zerhouni l’un des policiers devrait subir une intervention chirurgicale alors que les trois autres ont dû regagner leurs familles hier. Pour le ministre, “les dégâts sont légers”. “On peut recenser au maximum quatorze appartements dans le bâtiment jouxtant le commissariat ciblé, touchés et endommagés”, a estimé le conférencier.
Pour celui-ci l’urgence est de prendre en charge les familles dont les logements ont été détruits. “Nous allons réfléchir à la meilleure manière de la prise en charge. Il y a déjà des psychologues qui sont sur place à l’hôpital pour assurer le soutien à ces victimes”. dira M. Zerhouni qui a signifié que les familles recensées seront recasées dans d’autres appartements en attendant que les services du CTC fassent les constats d’évaluation des dégâts enregistrés.
Questionné sur le point relatif à la délocalisation des commissariats situés en plein centre-ville, qui constitue pour certains une manière d’éviter les carnages, Zerhouni a répondu que “la délocalisation ne constitue pas la meilleure solution;” bien au contrainte, dira-t-il car, “cela constituera un autre danger dans le sens, expliqua le ministre, où les centres d’habitations ne seront plus ainsi sécurisés”. Dans le même registre, Zerhouni a affirmé que le commissariat objet de l’attentat d’hier ne sera pas “délocalisé”. Pour le ministre cet attentat vise à décourager les services de sécurité dans leur déploiement en Kabylie, “des services de sécurité qui ne cessent, poursuit Zerhouni, de gagner du terrain dans la lutte antiterroriste.”
Ce genre d’attentats peut survenir n’importe où et à n’importe quel moment. Les attentats à la bombe sont imprévisibles”, a aussi estimé le ministre qui s’est rendu avec Ali Tounsi, au chevet des victimes de l’attentat avant la conférence de presse.
Par la Dépêche de Kabylie
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