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Agir contre la privatisation du vivant : semer militant

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  • Agir contre la privatisation du vivant : semer militant

    Pour faire face au "brevetage" et ainsi, à la privatisation du vivant par quelques firmes industrielles, les initiatives se multiplient, ainsi la proposition du militant altermondialiste José Bové et des faucheurs volontaires qui pour compléter leur action de fauchages, décident de semer :

    « On va lancer un mouvement d'échanges gratuits et désobéir en plantant dans son champ, dans son potager ou sur son balcon des semences interdites » a laissé entrevoir M. Bové. «Il n’y a pas d’issue aux émeutes de la faim si les paysans ne peuvent pas échanger des semences sans passer par des firmes» a-t-il ajouté. (voir article)

    Seriez-vous prêts à planter dans vos jardins, sur vos balcons, des semences "libres de droits", de soutenir des associations crées dans ce but, de participer à développer ce genre d'échanges ?

    Par ailleurs, n'hésitez pas à donner votre avis, sur le bien-fondé de ces actions, et même à nous faire partager vos propres idées... concernant l'organisation de telles initiatives, le cadre juridique à leur donner (ou à transgresser), etc
    7
    oui
    85,71%
    6
    non
    0,00%
    0
    ne sais pas
    14,29%
    1
    ne se prononce pas
    0,00%
    0
    Dernière modification par Virginie, 16 août 2008, 19h29.

  • #2
    Pour produire ces semences, les firmes ont investi de l'argent dans la recherche, c'est normal qu'elles tentent d'avoir un retour d'investissement. ça permet aussi de continuer à financer la recherche...

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    • #3
      bsr Mirakira

      Les grandes firmes agro-alimentaires ne sont pour rien ou pas grand-chose dans la diversité des espèces végétales consommables.
      Jusqu'au siècle dernier, le monde s'est très bien passé d'elles.

      Bien sûr, elles ont le droit d'exister et d'être rentable. De là à leur demander de proposer des produits véritablement utiles, sûrs, et innovants, plutôt que de dépenser des milliards en lobbying pour s'imposer sans conditions, il y a un pas à franchir...

      L'idée ici est surtout de permettre à des paysans, à tout un chacun en fait, d'investir (du temps, de l'espace, un savoir-faire et de l'huile de coude) et d'espérer un retour sur investissement, sans avoir à faire appel à ces firmes. Réfléchir à un cadre juridique, patrimoine de l'humanité ou libre de droit pour toutes les variétés et semences non génétiquement modifiée, et permettre la recherche et l'exploitation dans ce cadre. La libre-concurrence en somme...

      Offrir aussi une alternative collective et solidaire à ce genre d'initiative menées (encore) par des grandes firmes, et perpétuer les méthodes traditionnelles de reproduction des espèces, de préparation des semis, etc.

      Un peu comme le système Linux... Il y a microsoft et son windows, mac et son OS... Et parallèlement, chacun peut choisir d'accéder et de participer au développement d'un logiciel libre de droits, Linux et ses applications...

      La contrainte contraire serait anormale.
      Dernière modification par Virginie, 04 août 2008, 20h59.

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      • #4
        je suis d'accord avec cette idée, pas pour semer des graines que les industriels ont modifié génétiquement bien sûr, car celles ci leurs appartiennent de droit, mais les semences de "plantes souches" appartiennent à tout le monde, en algérie nous sommes obligés d'acheter chaque années des semences , alors oui je suis d'accordsi ça peut régler le problème de la faim!

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        • #5
          Il y a toujours deux faces à une médaille. Comment savoir si ces semances sont adaptés à tel climat, si elle sont exemptes de maladies qui pourraient détruire des champs complets? Oui pour la semence libre de droit en autant qu,il y ait un mécanisme de controle qui en assure la qualité et qu'on puisse retracer son origine.

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          • #6
            Bsr Sassyma et Brise-glace,

            @Sassyma : tu connais un peu le fonctionnement d'une exploitation en Algérie ?

            S'il y a des propriétaires ou des exploitants d'oliviers, pouvez-vous nous faire partager votre expérience, nous expliquez vos méthodes de travail, actuelles et anciennes ? Merci d'avance...

            @Brise-glace... Je ne sais pas pour le Québec, mais en France les seules mentions pour les maraîchers sont le pays d'origine, et bio ou pas.
            Tiens d'ailleurs, d'ou viennent les plans et semis des espèces bio ? Le bio voudrait qu'elles soient issues du cycle naturel... Merci de la remarque brise-glace.
            Donc aucune traçabilité, tu ne sais pas quels engrais, quels pesticides, et parfois à peine la variété de ton produit. Tu disais ?

            Je pense que le point principal est de déterminer un champs, large (ou sont représentées, pour répondre à brise-glace, toutes les variétés originelles, fruits de l'adaptation des espèces à leur milieu...) d'espèces "souches" comme dit Sassyma et leur donner un cadre juridique adapté. Ou la désobéissance civile (ou civique)... et militante.
            Dernière modification par Virginie, 04 août 2008, 20h58.

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            • #7
              oui je suis pour les semneces libres et contres la monopolisation du maché par quelque firme agroalimentaire ,a forcé qu'elles vont se retrouvers toute seules sur la marché mondiale ,elles vont nous faire bouffer nelporte quoi pour gagner plus .leure seul savoir c'est gagner gagner et gagner .la recherche doit se faire dans les universit encadrée ,pas dans des laboratoire industriel !!

              bizzarement ,toute les analyse et les controle faites dans ces firmes par les scientfiques des firme ,donnent des résultat négatifs et celles faitepar des laboratoires indépendants ou par les universités donne des résultat positive ,notamment sur les OGM .bisard nan.

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              • #8
                bonsoir virgineoui je peux t'en parler, nous avons une petite exploitation d'oliviers ici en Kabylie, la récolte est artisanale, ce n'est pas comme en espagne ou en italie , mais notre huile est la meilleure!!!!!!!!! j'ai aussi un oncle qui est fellah( agriculteur) il envisage d'investir dans une exploitation dans les hauts plateaux et au sud(datier et figuiers)

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                • #9
                  Et pour les plans, les nouveaux arbres... Il faut longtemps avant qu'un olivier ne produise. Vous préparez vous-même le renouvellement de vos arbres ?
                  Comment ça se passe pour la préparation des jeunes plants ?

                  PS : ça donne envie d'y goûter.

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                  • #10
                    les jenes plans des jardineries ne résistent pas aux maladies mais les souches ( en Kabyle c'est ahechadh) ou l'olivier sauvage est le meilleur pour une plantation, c'est une méthode romaine, elle est aussi utilisée en italie

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                    • #11
                      Merci Sassyma et Révo de vos quelques explications.

                      Peu de personnes ont répondu... C'est pourtant un sujet qui concerne chacun et engage l'avenir, voir la liberté de nos enfants.

                      Qu'en pensent les jardiniers du dimanche, pour ceux qui ont des balcons ou jardins ? Et les autres aussi...
                      Dernière modification par Virginie, 17 août 2008, 23h04.

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                      • #12
                        je suis en quelque sorte une passionnée du jardinage , dans mon petit balcon!!! si j'avais la possibilité d' acquérir des graines souches cela me ferais plaisir

                        Commentaire


                        • #13
                          tout a fait pour les semances libres abat la mondialisation vegetale
                          ¸.¤*¨¨*¤.¸¸...¸.
                          \¸.♥ ALGERIE ♥.¸¸.
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                          • #14
                            Merci pour vos réponses sassy et cocci.
                            Avant de dormir, envie d'un petit jeu peut-être ?

                            Plus sérieusement, j'essaierai de voir s'il y a des nouvelles sur le sujet.

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                            • #15
                              J'avais lu sur CQFD il y a un moment (2 ans quelque chose comme ça), la guerre au paysans sur la manière de traiter ecologiquement et gratuitement les fruits et les légumes du jardin, l'homme dans son témoignage expliquait alors au journal les méthodes des agents de nos propres institutions.

                              Il s'est vu confisqué son carnet de recette "libre de droit" et on lui a interdit de les donner librement sous peine de poursuite. La guerre est bel est bien présente, je confirme.

                              Si tu as beaucoup de richesses, donne ton bien.
                              Si tu possèdes peu, donne ton coeur!
                              Charif Barzouk

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