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L'Union pour la Méditerranée a-t-elle un avenir ?

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  • L'Union pour la Méditerranée a-t-elle un avenir ?

    Le sommet fondateur de l'Union pour la Méditerranée, réuni à Paris le 13 juillet écoulé, a été un franc succès diplomatique et d'image pour son promoteur et organisateur, le président Nicolas Sarkozy. Ce dernier est en effet parvenu pour la circonstance à rassembler dans la capitale française 42 de ses pairs et chefs de gouvernement, malgré les doutes et réticences que beaucoup d'entre eux cultivent sur la nécessité du projet dont il est le «père putatif». L'exploit n'a pas été sans avoir un impact positif sur la courbe de popularité du président français dans son pays.

    Si donc Sarkozy a été le gagnant du «show UPM», pour le reste et après les paillettes du sommet, les mêmes interrogations et le même manque d'enthousiasme subsistent autour de l'union censée avoir vu le jour ce 13 juillet. Le «consensus mou» du sommet à peine approuvé du bout des lèvres par les participants, certains parmi eux ont, dès la clôture de la rencontre, délivré des propos peu optimistes sur l'avenir de cette UPM. Ce qui laisse augurer que sa concrétisation ne sera pas une urgence pour beaucoup de ses Etats membres.

    Malgré tout le tapage médiatique que le projet UPM puis le sommet fondateur de l'Union ont suscité, les opinions publiques tant européennes que de la rive sud de la Méditerranée n'ont guère été «emballées» par l'évènement. Celles de l'Europe parce qu'elles réprouvent le principe de l'union de leur pays avec des Etats du sud de la Méditerranée, en majorité, pour ne pas dire tous, en délicatesse avec la démocratie et les droits de l'homme. Celles de la rive sud qui ont conscience que l'union, telle que la veulent les Européens, s'arrête à la coopération économique, sécuritaire, à la circulation de l'argent et des marchandises et exclut la dimension humaine dans ce rapprochement.

    Alors, avec des gouvernants «tièdes» pour les mieux disposés à son égard et des opinions publiques qui n'en apprécient nullement positivement la création, l'on peut affirmer, sans grand risque de se tromper, que l'UPM est non seulement mal partie, mais qu'elle ne tiendra pas la route. Au mieux, elle se cantonnera dans les limites des processus précédents du dialogue euro-méditerranéen.

    A Paris, les chefs d'Etat et de gouvernement présents au sommet se sont soigneusement gardés d'aborder directement et franchement les sujets qui fâchent, en se contentant d'exprimer «la disponibilité» de leurs Etats respectifs à «approfondir» le dialogue euro-méditerranéen, mais chacun assignant à ce dialogue une forme, un contenu, des objectifs et des conditions dont il est impossible de faire une synthèse à laquelle tous accepteront de se conformer.

    L'évènement fondateur de l'UPM aussitôt expédié, l'Union à laquelle il a donné «naissance» ne fait plus recette. Les médias se sont trouvés un autre sujet d'intérêt: les Jeux olympiques et la Chine. Seul le président français a des raisons de rappeler l'évènement. Et pour cause, il l'a «boosté» dans les sondages d'opinion dans son pays en confortant son image d'homme d'Etat «qui sait ce qu'il veut et comment l'obtenir».

    Kharroubi Habib
    Quotidien d'Oran

  • #2
    NON,

    Le proverbe algérien qui dit "eli ma dja m3a le3rousse ma yedji m3a yemaha", s'applique parfaitement, depuis le temps on attendait des projets de partenariat avec les européens, Barcelone, 5+5 etc... résultat : Rien, nothing, nada, oualo, donc je vois pas pourquoi ce dernier né sera différent.
    Les vrais partenaires des l'Europe occidentale (riche), est l'Europe de l'est, d'ailleurs tout l'effort est concentré la, le reste (des miettes) peut être pour les plus dociles de la rive sud, et toute cette arnaque d'UPM vise 2 choses : la sécurité énergétique (Libye et Algérie), et la normalisation sans contre partie avec les sionistes pour les pays qui résistent encore.

    Commentaire


    • #3
      Voici un article paru sur le site du Comité International de la Quatrième Internationale qui n'augurent rien de bon pour les pays de la Méditerranée, ni pour les salariés et contribuables d'Europe.

      L'effondrement en cours de la puissance militaire US semble semer la panique parmi ses mignons et satellites européens et les pousse à prendre des initiatives pour tenter de préserver leurs positions une fois que sa capacité d'étendre leur mainmise commune sur les ressources du tiers-monde ne sera plus qu'un souvenir.

      Hélas pour eux, tout cela intervient dans un contexte économique où l'argent se fait rare et ce coûteux projet est en grande partie pure divagation nostalgique et produira au sein des populations européennes quelques interrogations, si ce n'est plus.

      Une chose est quasiment certaine, sans les US, l'Europe aura du mal à résister, parce qu'elle refuse de s'adapter à son statut de région sans ressources, à la tentation d'opter pour la voie militaire. Quand on voit ce que cette voie à coûté aux US, qui étaient autrement mieux "outillés" pour la prendre, il y a lieu de s'interroger sur l'avenir de la prospérité, de la paix et surtout de la démocratie en Europe.

      Déjà de violentes tensions politiques sont apparues entre les pays européens dont les intérêts divergent et dès lors on peut aussi se demander si les différents lobbies atlantistes ne préfèrent pas tout simplement l'éclatement d'une Europe dont ils n'ont pu parvenir à mettre en place un contrôle des sources d'hydrocarbures.

      A tel point d'ailleurs que parfois, au cours des derniers mois, on s'est demandé ce qu'était devenue cette Europe à deux doigts de s'unir politiquement et qui ronronnait dans un unanimisme trompeur, peu avant le référendum français sur le Traité Constitutionnel Européen.

      On peut aussi se demander si ce TCE n'avait pas pour principal objectif la constitution d'un bloc militariste aux ressources économiques très importantes pour en déployer les armées à travers le monde, une fois l'étage US de la fusée néocolonialiste mis hors d'usage.

      Dans tous les cas, les russes doivent bien rire. Ils proposent une union incluant la Russie...

      Livre blanc sur la Défense : La bourgeoisie française se prépare à la guerre
      Par Kumaran Ira et Alex Lantier



      Le 16 juin, le gouvernement français a publié son livre blanc sur la politique militaire qui donne les grandes lignes des projets stratégiques et d’acquisition de matériel pour les quinze prochaines années. Malgré le langage nécessairement diplomatique, le document énonce clairement l’intense inquiétude avec laquelle l’élite dirigeante voit les tensions grandissantes de la situation politique française et internationale et sa détermination à préparer une riposte militaire.

      Le Livre blanc fait une déclaration, qui donne à réfléchir, sur l’éventualité de guerres majeures qui pourraient se déclarer dans un avenir proche. Elle argumente ainsi : « Dans un environnement international instable et incertain, on ne peut écarter l’implication de la France dans une guerre entre Etats. Il faut donc tenir compte de l’éventualité d’un conflit majeur lorsque l’on met en route la structure de l’armée pour les 15 ans à venir.» [Retraduit de l’anglais, comme toutes les citations du Livre blanc, ndt.]

      Bien que les auteurs du Livre blanc ne mentionnent pas de façon explicite l’attitude belliciste des Etats-Unis au Moyen-Orient, ils ont clairement à l’esprit la ruée mondiale sur le pétrole et les avantages stratégiques. Ils écrivent : « Les tensions à venir au sujet de l’énergie, de la nourriture et de l’eau ainsi que les matières premières stratégiques peuvent conduire directement à des crises majeures dans un ou plusieurs parties du monde. Il en va de même des effets à long terme du réchauffement de la planète, si une action préventive n’est pas prise à temps. »

      Ils ajoutent: « De nombreuses contingences régionales majeures ont le potentiel de dégénérer en un bouleversement stratégique à échelle mondiale. » Etant donné l’actuelle hégémonie militaire mondiale des Etats-Unis, cette phrase qui tient de l’euphémisme ne permet qu’une seule interprétation: l’élite dirigeante française s’inquiètent de ce que l’occupation américaine de l’Irak et de l’Afghanistan ont affaibli Washington à tel point que sa puissance sera défiée et que les Etats-Unis ne seront pas, à long terme, un garant solide de l’ordre politique mondial et des intérêts impérialistes français.

      La main d’œuvre et la base industrielle dont dispose le capitalisme français sont cependant trop limitées pour soutenir une présence militaire indépendante internationale de haute technologie comme celle des Etats-Unis. Etant donné ses efforts pour rivaliser avec le capitalisme américain sur les marchés financiers internationaux, et qui plus est en diminuant le rôle de l’Etat dans l’économie, toute augmentation substantielle des dépenses militaires requiert des attaques de grande envergure sur le niveau de vie des travailleurs. Tout spécialement du fait de l’impopularité du président Nicolas Sarkozy, de tels développements risqueraient de provoquer des réactions explosives de la part de la classe ouvrière française.

      Le Livre blanc propose donc de concentrer la recherche et les dépenses autour des programmes d’armements les plus importants et de réorienter le déploiement autour des routes commerciales absolument essentielles du capitalisme français, tout en collaborant avec l’OTAN pour accroître son influence militaire. Dans un argumentaire alarmant, qui est passé largement sous silence, il prône aussi la préparation d’une force militaire à utiliser en France.

      Comme aux Etats-Unis, la menace terroriste sert à dissimuler les motivations plus fondamentales pour ce réalignement. Citant la menace du « terrorisme d’inspiration jihadiste » le rapport prône « la concentration sur un axe géographique prioritaire allant e l’Atlantique à la Méditerranée, le Golfe arabo-persique et l’Océan indien. Cet axe correspond aux régions où les risques liés aux intérêts stratégiques de la France et de l’Europe sont les plus élevés. Le Livre blanc tient compte aussi de l’importance grandissante de l’Asie pour la sécurité nationale et est en faveur à la fois d’une présence et d’une coopération dans cette direction de l’Océan indien »

      Ceci correspond aux principales routes maritimes conduisant vers les anciennes colonies françaises d’Afrique du nord et du Moyen-Orient, principales sources d’énergie externes de la France dans le Golfe persique et l’Afrique du nord et les puissances industrielles émergeantes d’Asie.

      Cela représente aussi un éloignement d’avec l’Afrique, qui est actuellement le principal foyer des déploiements militaires français. Le Livre blanc propose, de façon controversée, de ne garder que « deux bases en Afrique, une sur chaque littoral africain, l’Océan Atlantique et l’Océan Indien », alors qu’aujourd’hui la France maintient des bases à Djibouti, Dakar, N’Djamena, Libreville et Abidjan et contribue par l’envoi de troupes à plusieurs déploiements des Nations unies en Afrique. Le livre blanc promet une présence française « accrue » dans le Golfe persique, notamment dans sa nouvelle base de Abou Dhabi.

      De même et le présentant comme une réponse aux menaces terroristes, le Livre blanc propose de former une « politique de sécurité intérieure » ayant la capacité de déployer 10 000 soldats dans la France à tout moment, ainsi que d’étendre les programmes d’espionnage, de surveillance et de guerre cybernétique.

      Pour ce qui est de l’équipement, le Livre blanc écrit: « Les pays européens pris individuellement ne peuvent plus maîtriser chaque technologie et capacité au niveau national. La France doit retenir sa [...] capacité nécessaire au maintien de l’autonomie politique et stratégique de la nation: la dissuasion nucléaire, les missiles balistiques, les sous-marins nucléaires et la cyber-sécurité. » D’un autre côté, « La France pense que le cadre européen doit être privilégié en matière d’avions de combat, drones, missiles de croisière, satellites, composants électroniques, etc.., bien qu’il soit nécessaire que la politique d’acquisition de matériel comprenne des acquisitions sur le marché mondial. »

      Il demande que « une force terrestre opérationnelle de 88 000 hommes, permettant une capacité de projection de force de 30 000 soldats dans un délai de six mois, 5 000 soldats en alerte opérationnelle permanente et la capacité de mobiliser 10 000 soldats sur le territoire national pour soutenir les autorités civiles en cas de crise majeure. » La Marine devra maintenir « un groupe de porte-avions […] 18 frégates, six sous-marins nucléaires et la capacité de déployer un ou deux groupes navals soit pour des opérations amphibies soit pour la protection des routes maritimes. » L’armée de l’air et la Marine vont maintenir ensemble 300 avions de combat avec une capacité de projection de force à l’extérieur de 70 avions.

      Le Livre blanc projette que la France dépensera quelque 377 milliards d’euros (sans compter les retraites) pour la Défense entre 2009 et 2020. Il annonce aussi quelque 54 000 suppressions de postes au ministère de la Défense et des forces armées sur six ou sept ans, et les économies ainsi réalisées seront investies dans la modernisation du matériel militaire lourd.



      Source : wsws.org


      A suivre plus bas....

      Quand le Titanic coule, le seul comportement rationnel consiste à s'en éloigner.
      Anonyme du 20ième siècle.

      Commentaire


      • #4
        Suite du texte précédent.

        Le Livre blanc fait mention de plusieurs institutions internationales au moyen desquelles il espère accroître l’influence française. Il en appelle à l’Union européenne (UE) pour créer une force de déploiement rapide de 60 000 hommes pour des interventions à l’étranger, avec pour l’appuyer, les forces aériennes et navales nécessaires. Il ajoute que, « l’autorisation d’avoir recours à la force par le Conseil de sécurité des Nations-Unies est et doit être la règle. »

        Il en appelle à « la participation entière de la France dans la structure de l’OTAN. » La France avait quitté la structure de commandement militaire de l’OTAN en 1966 sous la présidence de Charles de Gaulle, qui s’inquiétait que le contrôle de l’OTAN par les Etats-Unis ne permettait pas à la France d’avoir suffisamment d’influence au sein de cette organisation.

        Néanmoins il « rappelle aussi trois principes essentiels en continuité directe avec ceux définis par le Général de Gaulle : indépendance totale de nos forces nucléaires ; les autorités françaises doivent garder l’entière liberté d’évaluation, ce qui implique l’absence d’engagement militaire automatique et le maintien d’avantages permettant une autonomie stratégique […] et en dernier lieu la liberté permanente de décision, ce qui veut dire qu’aucune force française ne sera placée de façon permanente sous commandement des Nations unies en temps de paix. » En bref, Paris cherche à retenir une liberté d’action totale malgré sa participation à l’OTAN.

        Cette déclaration souligne la relation complexe existant entre l’impérialisme français et américain. Sarkozy a effectué un rapprochement tactique avec Washington, alors même que l’armée américaine domine toutes les régions où le Livre blanc cherche à étendre l’influence française. La bourgeoisie française s’inquiète que ses intérêts soient autant menacés que ceux des Américains dans l’éventualité d’un cataclysme politique suffisamment puissant pour bouleverser la position internationale dominante des Etats-Unis. De ce fait la France se trouve inévitablement asservie à Washington.

        Il y a cependant une longue histoire de tensions entre Paris et Washington et l’impérialisme français a rarement considéré Washington comme un garant fiable de ses intérêts. De Gaulle avait, de 1959 à 1966, progressivement retiré les forces françaises du commandement militaire de l’OTAN, à une époque de conflits amers entre les deux pays sur le soutien insuffisant accordé par Washington à la répression coloniale française dans la lutte d’indépendance de l’Algérie et une période de doutes français quant à l’implication grandissante des Etats-Unis au Vietnam, une ancienne colonie française dont la France avait été chassée après sa défaite humiliante à Diem Bien Phu en 1954.

        Plus récemment, il y a eu des heurts franco-américains au sujet de l’Afrique, notamment en 1994 au Rwanda, où la France a soutenu le Front patriotique rwandais de Paul Kagame. Mais l’épisode le plus significatif est sans nul doute la diffamation de la France répandue par les médias américains et la droite républicaine suite à l’opposition de la France, devant les Nations Unies, à la proposition du gouvernement Bush d’utiliser la force contre l’Irak en 2003.

        Cela ne peut avoir échappé à l’attention des principaux stratégistes de l’élite française que les médias américains et l’establishment politique ont montré qu’ils étaient tout aussi capables de s’attaquer à un « allié » que de s’attaquer à un Etat isolé et ravagé comme l’Irak. Il est de ce fait particulièrement frappant que la critique substantielle du Livre blanc, par des ténors de la politique bourgeoise française, ne va que dans un sens, à savoir exiger une plus grande indépendance par rapport aux Etats-Unis et à l’OTAN.

        Un fait particulièrement inhabituel est une critique publique de la part de plusieurs généraux français gardant l’anonymat, s’exprimant sous le nom de Surcouf, en référence à un pirate durant les guerres napoléoniennes, dans l’édition du 19 juin du quotidien de droite Le Figaro. Ils argumentent en faveur de plus grandes dépenses de Défense, faisant remarquer : « l'Europe en général et la France en particulier diminuent leur effort de défense au moment même où chacun les augmente (les dépenses militaires mondiales ont progressé de 45 % en dix ans). »

        Ils poursuivent: « Nous revenons dans l'OTAN, avec une capacité militaire affaiblie, et tout en y revendiquant des postes de commandement. [...] Mais surtout, nous abandonnons aux Britanniques le leadership militaire européen, alors que nous connaissons la nature particulière de leurs relations avec les États-Unis. La France jouera désormais dans la division de l'Italie. »

        Ils critiquent tout particulièrement le Livre blanc pour avoir abandonné un avantage stratégique perçu sur les Etats-Unis en Afrique, faisant observer que « notre réseau de bases nous confère une efficacité d'autant plus unique que l'ensemble des pays africains refuse le déploiement de l'US African Command (commandement américain en Afrique) sur le sol africain [...] nous affaiblissons de manière définitive notre positionnement. »

        Le quotidien de centre gauche Le Monde a appelé à davantage de dépenses militaires dans son éditorial sur le Livre blanc. Il écrit : « Au moment où l'on souligne la nécessité de répondre à des menaces nouvelles et multiformes, où les grandes puissances américaine, russe ou chinoise renforcent activement leur potentiel militaire, au moment enfin ou chacun constate, notamment lors d'interventions extérieures, l'obsolescence ou les limites des forces françaises, le Livre blanc leur impose une diète sévère (réduction de 54 000 postes, report de programmes d'investissement lourds). Au risque de rendre caduques les ambitions stratégiques. »

        Plusieurs hommes politiques ont critiqué les projets du Livre blanc pour une réintégration de la France dans l’OTAN. Jean-Michel Boucheron, député socialiste, a qualifié ces projets d’ « erreur majeure qui consisterait à dissoudre notre identité dans celle d'un Occident mythique et unifié » et «conduirait directement au choc des civilisations et à des conflits majeurs. »

        L’ancien premier ministre Alain Juppé, associé politique de l’ex président Jacques Chirac, a accordé une interview au magazine d’information Le Nouvel observateur dans lequel il exprime ses inquiétudes quant à la réintégration de la France dans l’OTAN à un moment où l’Union européenne n’a pas de politique de défense commune. Il a dit : « On nous a dit: 'OK, on va revenir dans l'Otan si l'Europe renforce sa capacité de défense’ [...] Ce qui m'inquiète, c'est que le 'si' a disparu, et le Livre blanc de la Défense est très clair: on réintègre concrètement, et dans le même temps le 'non' irlandais fait que les capacités de progression en matière de défense semblent faibles. »
        On pourra pour compléter le tableau, lire l'article suivant.
        Dernière modification par jardinier, 04 août 2008, 23h14.
        Quand le Titanic coule, le seul comportement rationnel consiste à s'en éloigner.
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