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Battus et violentés par leur propre progéniture

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  • Battus et violentés par leur propre progéniture

    Bonjour



    Cas De nombreuses mères de famille ont été frappées au visage et à la tête par leurs propres enfants sans que l’entourage et encore moins les voisins le sachent.

    qu’ils pêchent les nuages ou chassent la mousson comme les Peuls et les Haoussas, qu’ils traquent le tigre ou piègent l’éléphant comme les Zoulous ou les Bambaras, qu’ils sèment le pavot à Tora Bora ou à Medelin, pour tous les peuples du monde, les parents sont sacrés, aussi sacrés que la vie et bien plus encore.
    Ils sont intouchables, inviolables, au-dessus de tout, au-dessus de tous.
    Jusqu’en 1950 par exemple, un père pouvait «savonner» son fils souvent devant sa femme sans que ce dernier ose avancer la plus petite réplique pour se défendre, la moindre petite remarque.
    Et tout cela pour ne pas offenser l’aïeul, pour ne pas le froisser. Il encaissait sans sourciller toutes les insultes lâchées par les digues de la colère, de son vieillard de père…
    Il était de bon ton à cette époque que les enfants obéissent, sans se plaindre sinon… à huis clos.
    Ce n’était pas de la docilité stérile, mais les pères considéraient que leur fougue avait besoin d’être corrigée, orientée, nuancée.
    C’était pour eux la marque de la bonne éducation, de la bonne «fabrique» le label aujourd’hui déprécié des «ouled el-familia» (les fils de famille).
    Elevés à la trique, à la baguette ou à la spartiate, ces enfants étaient destinés d’abord et avant tout à être des hommes.
    Des responsables capables de faire la part des choses, de séparer le bon grain de l’ivraie, l’interdit et le défendu, le licite et l’illicite, le bien et le mal, le vrai et le faux, la droite et la courbe.
    Tous ces repères, malheureusement ont disparu ou sont en voie de l’être. Par petites touches, parfois par pans entiers. L’alcool, les drogues, l’oisiveté, l’absence cruelle d’autorité familiale ont fini, dans certains milieux, par corrompre le sentiment le plus élémentaire d’un enfant : le respect des parents.
    Cette dérive filiale, souvent radicalisée par le poids des problèmes, est à l’origine aujourd’hui d’un phénomène absolument nouveau chez nous : la violence sur ascendants.
    De nombreuses mères de famille ont été frappées au visage et à la tête par leurs propres enfants sans que l’entourage et encore moins les voisins le sachent.
    Quelques-unes d’entre elles, à force d’être martyrisées par des enfants paranos n’ont eu d’autre choix que de déposer plainte auprès du commissariat le plus proche.
    A Mascara, le mois dernier, un brave père de famille s’est retrouvé le soir, en rentrant à la maison, au beau milieu d’une dispute qui opposait son fils à sa fille et de toute évidence, c’était le fils qui corrigeait copieusement sa sœur.
    Malgré les appels au calme réitérés par le père, l’indécrotable rejeton continuera encore à battre la malheureuse victime. Excédé par son attitude, il lui donnera une paire de claques pour le calmer et le ramener à la raison. Peine perdue, le jeune homme humilié par une gifle qu’il n’avait pas vu venir, sortira alors un couteau à cran d’arrêt et chargera son père. Sans même réfléchir. L’octogénaire recevra la lame à l’avant-bras en voulant se protéger. Au poste de police où il déposera plainte, les agents de service découvriront dans le fichier du prévenu… qu’il a déjà été condamné trois fois… pour les mêmes motifs.
    Il y a deux mois, à l’est du pays, un homme âgé d’une quarantaine d’années, à moitié drogué, rejoignait très tard dans la soirée le domicile de ses parents. Fraîchement accueilli par les remontrances d’une mère qui en avait assez de la vie dissolue de son fils et qui refusait en plus de lui servir à dîner, l’indigne enfant ne trouvera d’autre issue que de larder sa maman de plusieurs coups de couteau qui auront raison d’elle.
    Enfanter son propre assassin, le nourrir, le chérir, le soigner, lui donner le sein et le voir grandir, n’est-ce pas un métier à risque d’être maman ?

    InfoSoir
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