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Les économies du Golfe ne souffriront pas de la baisse du brut

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  • Les économies du Golfe ne souffriront pas de la baisse du brut

    Avec tout le pognon qu'ils ont placé à droite et à gauche, même avec un baril à 1 dollars, ça ne leur fera ni froid ni chaud.
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    La baisse récente des cours du pétrole n'aura pas de conséquence sur l'activité économique dans les pays du Golfe, qui connaissent à la fois une croissance robuste et une inflation forte à la faveur des exportations de produits énergétiques, estiment certains économistes.

    Le glissement des prix leur assurera quoi qu'il en soit une manne financière, ce qui signifie que la région continuera à bénéficier d'une croissance soutenue.

    "Un recul de 140 à 123 dollars du prix du baril n'a pas d'impact sur les économies nationales. La seule conséquence est une légère limitation des placements réalisés à l'extérieur de la région du Golfe", explique Simon Williams, économiste chez HSBC.

    En Arabie saoudite, premier exportateur de brut parmi les membres de l'Opep, l'inflation a atteint en juin un plus haut de 30 ans à 10,4%.

    Depuis son plus record, atteint le 11 juillet à 147,27 dollars, le baril de brut US est revenu à des niveaux inférieurs à 130 dollars. Lundi, vers 8h45 GMT le contrat pour livraison en septembre valait 125,73 dollars, tandis que le Brent se traitait à 124,81 dollars. La semaine dernière, Chakib Khelil, secrétaire général de l'Opep a déclaré que les prix pourraient revenir aux alentours de 70-80 dollars.

    Les investisseurs du Golfe, notamment les fonds souverains, ont déversé plus de mille milliards de dollars à l'étranger, dans l'immobilier ou sur les marchés financiers.

    "Les gouvernements du Conseil de la coopération du Golfe ont placé de gros montants, même lorsque le baril était à 70 dollars", rappelle Hany Genena de la Gulf Finance House, une banque d'investissement.

    "La question n'est pas le niveau des prix du baril, mais plutôt de savoir ce que les gouvernements feront avec", poursuit-il.

    Les économies du Golfe ont longtemps eu tendance à investir dans le secteur primaire, mais elles diversifient désormais l'emploi de leurs pétrodollars afin de ne plus dépendre exclusivement de la manne constituée par l'or noir.

    Thomas Atkinson, version française Nicolas Delame

    Reuters
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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