La récolte céréalière estimée à près de 40 millions de quintaux : Encore une «année de sécheresse»
Officiellement, le ministère de l’Agriculture table, cette année, sur une récolte céréalière de 50 millions de quintaux. Mais les spécialistes estiment qu’elle se situerait autour du double de la précédente et médiocre campagne agricole, soit près de 40 millions de quintaux. Une telle situation engendrerait des difficultés supplémentaires au monde rural, qui a souffert, en 2007, d’un rendement de 20,5 millions de quintaux. Ce sera «une campagne agricole au-dessous de la normale», affirme Abbas Tanji, ingénieur agronome et bien au fait de la chose agricole. L’année normale, selon les besoins du Maroc, se situe officiellement autour d’une récolte de 70 millions de quintaux, comme l’affirme le ministre Akhannouch. Tout déficit devra être comblé par des importations, dans une conjoncture mondiale plus difficile par rapport à l’année dernière. Soit au moins 20 millions de quintaux si les prévisions du ministère s’avèrent proches de la réalité. Car «toutes les régions du pays sont touchées par la sécheresse et mêmes les périmètres irrigués ne présentent pas des rendements satisfaisants. La région de Doukala, par exemple, pourtant irriguée pour le blé et la betterave, n’a pas bénéficié d’assez d’eau et, en conséquence, l’on est souvent loin des 40 quintaux à l’hectare car la moyenne se situe entre 20 et 30», poursuit Abbas Tanji.
En 2007, le Maroc a importé plus de 40 millions de quintaux, soit le double de ce qu’il a produit moyennant près de 14 milliards DH, dont 9 uniquement pour le blé.
En 2008, «année moins mauvaise», l’on n’est pas sorti de l’auberge et l’espoir de doubler la récolte précédente est émis. Ce qui nécessitera l’importation de plus de 20 sinon 30 millions de quintaux, voire plus, surtout que les petits agriculteurs auront tendance à garder une partie de leur récolte pour les semences et la consommation familiale.
L’offre internationale sera réduite et le Maroc devra chercher d’autres clients, en plus de ses fournisseurs principaux (Ukraine, Canada et Etats-Unis), face à une demande en perpétuelle hausse.
Officiellement, le ministère de l’Agriculture table, cette année, sur une récolte céréalière de 50 millions de quintaux. Mais les spécialistes estiment qu’elle se situerait autour du double de la précédente et médiocre campagne agricole, soit près de 40 millions de quintaux. Une telle situation engendrerait des difficultés supplémentaires au monde rural, qui a souffert, en 2007, d’un rendement de 20,5 millions de quintaux. Ce sera «une campagne agricole au-dessous de la normale», affirme Abbas Tanji, ingénieur agronome et bien au fait de la chose agricole. L’année normale, selon les besoins du Maroc, se situe officiellement autour d’une récolte de 70 millions de quintaux, comme l’affirme le ministre Akhannouch. Tout déficit devra être comblé par des importations, dans une conjoncture mondiale plus difficile par rapport à l’année dernière. Soit au moins 20 millions de quintaux si les prévisions du ministère s’avèrent proches de la réalité. Car «toutes les régions du pays sont touchées par la sécheresse et mêmes les périmètres irrigués ne présentent pas des rendements satisfaisants. La région de Doukala, par exemple, pourtant irriguée pour le blé et la betterave, n’a pas bénéficié d’assez d’eau et, en conséquence, l’on est souvent loin des 40 quintaux à l’hectare car la moyenne se situe entre 20 et 30», poursuit Abbas Tanji.
En 2007, le Maroc a importé plus de 40 millions de quintaux, soit le double de ce qu’il a produit moyennant près de 14 milliards DH, dont 9 uniquement pour le blé.
En 2008, «année moins mauvaise», l’on n’est pas sorti de l’auberge et l’espoir de doubler la récolte précédente est émis. Ce qui nécessitera l’importation de plus de 20 sinon 30 millions de quintaux, voire plus, surtout que les petits agriculteurs auront tendance à garder une partie de leur récolte pour les semences et la consommation familiale.
L’offre internationale sera réduite et le Maroc devra chercher d’autres clients, en plus de ses fournisseurs principaux (Ukraine, Canada et Etats-Unis), face à une demande en perpétuelle hausse.
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