Voici leur photos
Voici une autre pour le zoom
Ces hommes figurent au nombre des rares groupes humains à n’avoir jamais eu de contacts avec le monde moderne. Selon l’ONG Survival International, il existerait une centaine de ces tribus « non contactées » à travers le monde, principalement en Amazonie, mais aussi dans le Pacifique.
C'est une première : traditionnellement jalouse du secret de ses découvertes, la Fondation nationale brésilienne de l'Indien (Funai) vient de divulguer une série de photos d'une tribu isolée, dans l'État de l'Acre, à la frontière avec le Pérou. Coupée du monde, cette tribu d'Indiens sédentaires, que la Funai rattache aux ethnies Tano ou Aruak, vivrait de la chasse et de la culture de manioc, banane et pomme de terre. Elle serait composée d'environ 250 âmes.
La Funai a cessé depuis les années 1980 de tenter de prendre contact avec les Indiens isolés, constatant que la moindre approche, même pleine de bonnes intentions, conduit à leur mort. Non immunisés contre les maladies venues de l'extérieur, les Indiens sont rapidement terrassés, même si l'échange avec les étrangers ne dure que quelques minutes. Pour leur majorité, il s'agit de survivants ou de descendants de survivants de tribus massacrées par des chercheurs d'or ou des agriculteurs, et qui ont pris la décision, il y a plusieurs décennies, de s'isoler pour se préserver.
Le gouvernement brésilien estime qu'il existe encore au moins 68 tribus sans le moindre contact avec le reste du pays, éparpillées sur huit États (Acre, Amazonas, Goiás, Maranhao, Mato Grosso, Pará, Rondônia, Roraima). «Cela fait vingt ans que nous observons les tribus isolées partout en Amazonie, explique José Carlos dos Reis Meirelles Júnior, de la Funai. Nous avons décidé de montrer ces photos pour prouver leur existence et sensibiliser l'opinion sur les risques d'invasion, surtout en provenance du Pérou.»
Depuis quelques mois, la fondation dénonce les avancées de chercheurs d'or, coupeurs de bois et planteurs de coca dans la région, tout comme l'appétit des compagnies minières et d'hydrocarbures, qui veulent mettre la main sur le sous-sol amazonien, quitte à violer les réserves indigènes. La démarcation de ces réserves est un sujet brûlant au Brésil. La Cour suprême vient d'être saisie d'un cas concernant le territoire Raposa-Serra do Sol, que le gouvernement vient d'attribuer à 20 000 Indiens d'Amazonie et que les planteurs de riz refusent d'abandonner. Ils prétendent défendre leurs cultures les armes à la main.
et moi qui croyer que la taxe sur l'habitat vont augmenté
Voici une autre pour le zoom
Ces hommes figurent au nombre des rares groupes humains à n’avoir jamais eu de contacts avec le monde moderne. Selon l’ONG Survival International, il existerait une centaine de ces tribus « non contactées » à travers le monde, principalement en Amazonie, mais aussi dans le Pacifique.
C'est une première : traditionnellement jalouse du secret de ses découvertes, la Fondation nationale brésilienne de l'Indien (Funai) vient de divulguer une série de photos d'une tribu isolée, dans l'État de l'Acre, à la frontière avec le Pérou. Coupée du monde, cette tribu d'Indiens sédentaires, que la Funai rattache aux ethnies Tano ou Aruak, vivrait de la chasse et de la culture de manioc, banane et pomme de terre. Elle serait composée d'environ 250 âmes.
La Funai a cessé depuis les années 1980 de tenter de prendre contact avec les Indiens isolés, constatant que la moindre approche, même pleine de bonnes intentions, conduit à leur mort. Non immunisés contre les maladies venues de l'extérieur, les Indiens sont rapidement terrassés, même si l'échange avec les étrangers ne dure que quelques minutes. Pour leur majorité, il s'agit de survivants ou de descendants de survivants de tribus massacrées par des chercheurs d'or ou des agriculteurs, et qui ont pris la décision, il y a plusieurs décennies, de s'isoler pour se préserver.
Le gouvernement brésilien estime qu'il existe encore au moins 68 tribus sans le moindre contact avec le reste du pays, éparpillées sur huit États (Acre, Amazonas, Goiás, Maranhao, Mato Grosso, Pará, Rondônia, Roraima). «Cela fait vingt ans que nous observons les tribus isolées partout en Amazonie, explique José Carlos dos Reis Meirelles Júnior, de la Funai. Nous avons décidé de montrer ces photos pour prouver leur existence et sensibiliser l'opinion sur les risques d'invasion, surtout en provenance du Pérou.»
Depuis quelques mois, la fondation dénonce les avancées de chercheurs d'or, coupeurs de bois et planteurs de coca dans la région, tout comme l'appétit des compagnies minières et d'hydrocarbures, qui veulent mettre la main sur le sous-sol amazonien, quitte à violer les réserves indigènes. La démarcation de ces réserves est un sujet brûlant au Brésil. La Cour suprême vient d'être saisie d'un cas concernant le territoire Raposa-Serra do Sol, que le gouvernement vient d'attribuer à 20 000 Indiens d'Amazonie et que les planteurs de riz refusent d'abandonner. Ils prétendent défendre leurs cultures les armes à la main.
et moi qui croyer que la taxe sur l'habitat vont augmenté