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Aïn-Témouchent Drogue, contrebande : la lutte continue

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  • Aïn-Témouchent Drogue, contrebande : la lutte continue

    par Belhadri Boualem
    En matière de lutte implacable contre les réseaux des stupéfiants, le bilan du premier semestre 2008 est accablant et suscite des préoccupations et des interrogations sur les plans sécuritaire, organisationnel, social et économique notamment.

    Pour la seule wilaya de Aïn-Témouchent, les statistiques du groupement de la Gendarmerie nationale évoquent la saisie de 38 q de résine de cannabis, de villas, de véhicules et l'arrestation de 7 barons et 202 autres personnes primaires. Pour la première fois, le chef du groupement de la gendarmerie cite le démantèlement de trois réseaux internationaux grâce à l'aide de l'Interpol, de la police espagnole et autres. Vladimir, un Russe de nationalité belge, est l'une des matières grises des barons de la drogue qui est activement recherché et à l'encontre duquel un mandat d'arrêt international a été notifié. L'activisme virulent de ces réseaux et de ceux de la contrebande intercontinentale ont forcé les services de sécurité à revoir leurs copies et leurs logistiques pour faire face à des systèmes très organisés, en maîtrisant parfaitement le travail et les moyens modernes qu'utilisent le barons de la drogue et de la contrebande. Il est en perpétuelle mutation et touche toutes les activités.

    A vrai dire, l'infiltration des réseaux de la drogue et de la contrebande, après avis du procureur général, est devenue aux yeux des stratégies de la gendarmerie un moyen efficace et sûr pour démanteler les filières. Le chef du groupement de la Gendarmerie nationale, lors d'un point de presse durant la premier semestre 2008, a indiqué que les produits saisis ont été estimés à 4 milliards de centimes, avec 71 personnes arrêtées, contre 1,7 milliard et 118 personnes arrêtées durant la même période de l'année précédente. Il arrive aussi que les réseaux de la contrebande recrutent des femmes, dont l'âge atteint parfois les 75 ans. Pratiquement, lors des barrages, la gendarmerie ne fait aucune distinction entre les deux sexes quand le problème est de fouiller les suspects.
    le quotidien d'oran
    ALKINDI aljazairi
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