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Vers un remaniement gouvernemental en Algérie

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    Bonjour


    Bouteflika et le remaniement gouvernemental en Algérie. (JPEG) Selon leurs proches, des ministres « angoissent » depuis le discours réquisitoire prononcé le 26 juillet par le chef de l’Etat. En principe, ils ne devraient pas succomber à l’inquiétude sur leur sort, car si Bouteflika a épinglé des erreurs et des ratages dans les secteurs d’activité sous leur tutelle, il a tenu à préciser que ses propos à ce sujet relèvent de « l’autocritique » et qu’il n’était pas donc dans son intention de « blâmer ou de condamner des responsables en particulier ». La précaution dont a usé le Président ne semble pourtant pas les avoir rassurés, car sachant par expérience que ses décisions sont imprévisibles. Et les rumeurs circulant à propos d’un imminent remaniement gouvernemental en Algérie ne sont pas pour contribuer à leur sérénité d’esprit. Il se colporte en effet que Bouteflika a en projet de procéder à un renouvellement d’importance du staff exécutif que dirige Ahmed Ouyahia. Le sévère réquisitoire qu’il a prononcé sur l’action gouvernementale et ses résultats en certains domaines serait, selon des « connaisseurs » des méandres de la tactique politique bouteflikienne, une mise en préparation de l’opinion publique à « l’opération changement » dont il a arrêté le principe en prévision de l’annonce de sa candidature pour un troisième mandat.

    Parce qu’il a mis en exergue les erreurs et ratages des départements dont ils sont en charge, ce sont leurs responsables que l’opinion conditionnée croit qu’ils vont faire les frais de « l’autorévision » dont Bouteflika a dit qu’elle est devenue indispensable, au constat que « le chemin que nous avons emprunté ne mène pas au Paradis ». Nos sources se disent convaincues que Bouteflika ne pouvait faire autrement que présenter sous forme « d’autocritique » le sévère jugement qu’il a prononcé contre la gestion par l’Etat des affaires publiques en Algérie, sachant que le recours aux fusibles n’est plus efficient dans le mode de gouvernance qu’il a instauré depuis son accession à la fonction suprême. Il n’est pas en effet un citoyen pour croire encore que nos ministres ont la latitude de changer, d’innover ou de décider la politique de leurs secteurs sans que le chef de l’Etat donne son accord sur ce qu’ils voudraient mettre en pratique. Qu’il ait été contraint à l’exercice de « l’autocritique », cela aurait sérieusement remonté Bouteflika contre certains ministres, dont la faute à ses yeux est que, faisant partie de la « garde rapprochée » dont il s’est entouré en même temps qu’il arrivait à El-Mouradia en 1999, ils n’ont pas pu ou pas su appliquer des politiques dont l’intérêt national n’aurait pas eu à pâtir. S’il faut en croire la rumeur, Bouteflika annoncera le remaniement en profondeur du gouvernement en Algérie projeté à son retour de Chine, où il doit participer à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Pékin.

    Synthèse de Samir, www.algerie-dz.com
    D’après le Quotidien d’Oran
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