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Le système LMD n'enchante guère les nouveaux bacheliers en Algérie

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  • Le système LMD n'enchante guère les nouveaux bacheliers en Algérie

    Une certaine angoisse se lit sur le visage des nouveaux bacheliers arrivés à la faculté de Beni Messous à Alger, pour leur préinscription définitive. Garçons et filles, de l’ancien et du nouveau système d’enseignement secondaire, ne cachent pas leur inquiétude, pour ne pas dire leur colère.

    «Ce n’est pas du tout ce que je souhaitais faire. Non seulement, ils ne m’ont pas donné une des filières que j’ai choisies mais ils m’ont inscrite dans le système LMD», se plaint une jeune fille, affectée dans la filière langue arabe (LMD), avec une moyenne de 10,57/20 au baccalauréat ancien système. La jeune fille affirme qu’elle ne fera jamais ses études universitaires dans cette filière : «Je préfère plutôt rester à la maison que de faire langue arabe. Qu’est-ce que je vais en faire ? Si c’était au moins le français !» La jeune fille affirme qu’elle va faire un transfert le mois de septembre prochain : «Nous avons des connaissances à l’université d’Alger…»

    Une de ses camarades déclare qu’elle a été affectée dans la filière de son choix, le droit LMD, mais que ça ne l’enchante pas le moins du monde : «Je ne pouvais pas choisir autre chose. C’est tout ce que j’ai trouvé avec une moyenne de 11,44/20 au baccalauréat.»

    De nombreux autres étudiants, rencontrés dans cette faculté qui n’enseigne plus que le système LMD, ne semblent pas heureux de s’y inscrire. C’est plutôt le découragement, l’abattement… et autres sentiments de désespoir et d’inquiétude qui règnent en maître, dans cet établissement universitaire, en ce troisième jour d’inscription.

    Tous affirment qu’ils ne sont pas dans les filières qu’ils voulaient, encore moins dans le système désiré. Le système LMD n’attire pas les nouveaux bacheliers. Certains affirment que les responsables de l’université ont privilégié les lauréats du nouveau système de l’enseignement secondaire au détriment de l’ancien : «Ils ont favorisé ceux du nouveau système.» Et contrairement à ce que l’on croyait, ce ne sont pas les étudiants qui ont les meilleures notes au baccalauréat qui sont inscrits dans le système LMD. C’est, semble-t-il, le contraire.

    En effet, comme nous avons pu le constater, les moyennes de ces nouveaux inscrits ne dépassent pas 12/20 pour la plupart. Et comme nous l’avons souligné plus haut, la plupart y sont presque forcés. La raison en est que les nouveaux bacheliers affichent encore des réticences par rapport au système LMD. Ils préfèrent donc s’inscrire en médecine, en pharmacie… et dans les autres filières habituelles.

    «L’expérience est nouvelle et tout ce qui est nouveau fait peur», réplique un responsable de l’université d’Alger, venu à la faculté de Beni Messous pour s’enquérir du déroulement de l’opération. Les responsables de la faculté ne manifestent aucun découragement.

    Tout pour motiver les étudiants«Les étudiants de l’année dernière ont dit la même chose… mais ont fini par se plaire dans le nouveau système. C’est une question de temps, d’autant qu’il y a tous les moyens pour les motiver», affirme le coordinateur adjoint, cellule LMD, M. Tarek Guerrach.

    Notre interlocuteur assure que «le taux de réussite au système LMD était entre 50 et 60% à la session de mai dernier. Il va facilement dépasser les 80% à la session de rattrapage prévue le mois de septembre prochain». Pour les équipements, tout y est pour intéresser l’étudiant, quel que soit son niveau. 68 ordinateurs connectés à Internet (gratuitement et toute la journée) pour les étudiants et 26 autres pour les enseignants.
    27 salles de TD pour 20 étudiants au maximum, 3 salles de TP, trois salles de cours de 130 places, deux amphithéâtres de 400 places, une bibliothèque, une salle de conférences, une salle de visioconférences et une autre, équipée en ordinateurs, pour l’enseignement à distance.

    La faculté se dote ainsi d’un équipement moderne lui permettant, grâce aux nouvelles techniques d’information et de communication, d’accéder à un maximum d’informations et de connaissances en des temps réduits.
    De plus, chaque étudiant aura son tuteur, un enseignant chargé de l’orienter et de le soutenir, de la première à la dernière année.

    L’occasion est aussi offerte aux étudiants de suivre des stages pratiques, dans des sociétés nationales et étrangères, au cours de leur cursus universitaire, avec l’aide de Comestia Media, une boîte de communication chargée de jouer le rôle d’intermédiaire entre l’université et les entreprises.

    Rappelons que ce sont, au total, 3 800 nouveaux bacheliers qui sont inscrits dans le système LMD. L’année dernière, ils étaient au nombre de 2 400.

    Par La Tribune

  • #2
    c'est simple , le système lmd en algérie est nouveau, malheureusement il n'est pas enseigné comme il devrait l'etre, l'étudiant de 3eme année est strictement incapable de se débrouiller en milieu professionnel, il n'a ni la capacité nécessaire à la vie professionnelle, ni la compétence requise, il n'y a pas de stage, pas de "vraie spécialisation" , en attendant, l'ancien système est mieux que ce n'importe quoi, on importe un concepte, on le vide de son sens, puis on le jette pour echa3b

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